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    Bon 1 er Mai

    Le Mai

    Le mai le joli mai en barque sur le Rhin

    Des dames regardaient du haut de la montagne

    Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne

    Qui donc a fait pleurer les saules riverains

    Or des vergers fleuris se figeaient en arrière

    Les pétales tombés des cerisiers de mai

    Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée

    Les pétales flétris sont comme ses paupières

    Sur le chemin du bord du fleuve lentement

    Un ours un singe un chien menés par des tziganes

    Suivaient une roulotte traînée par un âne

    Tandis que s'éloignait dans les vignes rhénanes

    Sur un fifre lointain un air de régiment

    Le mai le joli mai a paré les ruines

    De lierre de vigne vierge et de rosiers

    Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers

    Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

     

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  • Le temps des fleurs !

    C'est le temps des fleurs
    saison des merveilles
    en Mai se réveille
    le printemps des cœurs !

    C'est la fête des cœurs
    le temps de l'amour
    fleurit au nouveau jour
    la saison du bonheur !

    C'est la fête des fleurs
    nourries de soleil
    quand la nature s'éveille
    l'ivresse des cœurs !

    Un nouveau jour se lève
    l'horizon de nos rêves
    dans nos cœurs , nos vergers
    en jolies fleurs de Mai !

    bon 1er Mai et pleins de bonheur


     

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  • Premier mai

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
    Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
    L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
    La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
    Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
    Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
    L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
    Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
    Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
    A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
    La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
    Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
    Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
    Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
    Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
    Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
    Font des taches partout de toutes les couleurs ;
    Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
    Comme si ses soupirs et ses tendres missives
    Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
    Et tous les billets doux de son amour bavard,
    Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
    Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
    Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
    Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
    Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
    Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
    La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
    Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
    Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
    Victor HUGO (1802-1885)


     

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