• Poésies Divers

    Je vous offre mes créations mais je vous demande de bien vouloir respecter mon travail en ne les modifiant pas et en y laissant ma signature. Je vous souhaite une bonne visite et au plaisir de vous lire

    Tubes Hommes création

  • St patrick 20


    St patrick 20


    Vœux de la Saint Patrick

    Puissiez-vous avoir
    Une maison contre le vent
    Un toit contre la pluie
    L'amour d'une famille unie

    Puissiez-vous toujours être entourés
    De gens joyeux et d'éclats de rire
    De tous ceux que vous aimez
    Puissiez-vous avoir
    Tout ce que votre coeur désire.

    Maintenant que nous avons offert nos vœux à nos amis,
    aimerais-tu connaître un peu plus les irlandais, et leur légendes ?

    La Saint Patrick est célébrée le 17 mars par les Irlandais pour honorer
    Saint Patrick, un missionnaire qui a converti l'Irlande au christianisme.

    On dit qu'il a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité:
    le Père, le Fils et le Saint Esprit.
    Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l’Irlande, et les Irlandais le portent
    fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick.

    Une légende dit que Saint Patrick a chassé les serpents de l'Irlande,
    Les serpents ont tous été engloutis dans l'océan,
    on ne sait pas tout à fait la raison de cette légende,
    mais on pense que c'est parce que le serpent était un symbole païen
    et que Saint Patrick aurait chassé les païens hors de l'Irlande.

    En Amérique, la Saint Patrick est un jour de fête et de réjouissance.
    La Saint Patrick a été célébrée pour la première fois,
    à Boston Massachusetts. en 1737.
    A Montréal, le jour de la Saint Patrick, les Irlandais font une parade,
    tout le monde fête avec eux.
    pour les montréalais, la Saint Patrick annonce le début du printemps.

     

    Sylvie Erwan 

    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire
  • Kit 4

    Kit 4


    À la Font-Georges

    Voici les lieux charmant où mon âme ravie
    Passait à contempler Sylvie
    Ces tranquilles moment si doucement perdus.
    Boileau.

    O champs pleins de silence,
    Où mon heureuse enfance
    Avait des jours encor
    Tout filés d’or !

    O ma vieille Font-Georges,
    Vers qui les rouges-gorges
    Et le doux rossignol
    Prenaient leur vol !

    Maison blanche où la vigne
    Tordait en longue ligne
    Son feuillage qui boit
    Les pleurs du toit !

    O claire source froide,
    Qu’ombrageait, vieux et roide,
    Un noyer vigoureux
    A moitié creux !

    Sources ! fraîches fontaines !
    Qui, douces à mes peines,
    Frémissiez autrefois
    Rien qu’à ma voix !

    Bassin où les laveuses
    Chantaient insoucieuses
    En battant sur leur banc
    Le linge blanc !

    O sorbier centenaire,
    Dont trois coups de tonnerre
    Avaient laissé tout nu
    Le front chenu !

    Tonnelles et coudrettes,
    Verdoyantes retraites
    De peupliers mouvants
    A tous les vents !

    O vignes purpurines,
    Dont, le long des collines,
    Les ceps accumulés
    Ployaient gonflés ;

    Où, l’automne venue,
    La Vendange mi-nue
    A l’entour du pressoir
    Dansait le soir !

    O buissons d’églantines,
    Jetant dans les ravines,
    Comme un chêne le gland,
    Leur fruit sanglant !

    Murmurante oseraie,
    Où le ramier s’effraie,
    Saule au feuillage bleu,
    Lointains en feu !

    Rameaux lourds de cerises !
    Moissonneuses surprises
    A mi-jambe dans l’eau
    Du clair ruisseau !

    Antres, chemins, fontaines,
    Acres parfums et plaines,
    Ombrages et rochers
    Souvent cherchés !

    Ruisseaux ! forêts ! silence !
    O mes amours d’enfance !
    Mon âme, sans témoins,
    Vous aime moins

    Que ce jardin morose
    Sans verdure et sans rose
    Et ces sombres massifs
    D’antiques ifs,

    Et ce chemin de sable,
    Où j’eus l’heur ineffable,
    Pour la première fois,
    D’ouïr sa voix !

    Où rêveuse, l’amie
    Doucement obéie,
    S’appuyant à mon bras,
    Parlait tout bas,

    Pensive et recueillie,
    Et d’une fleur cueillie
    Brisant le cœur discret
    D’un doigt distrait,

    A l’heure où les étoiles
    Frissonnant sous leurs voiles
    Brodent le ciel changeant
    De fleurs d’argent.

    Octobre 1844.

    Théodore de Banville, Les Stalactites, 1846

    Sylvie Erwan 

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Kit 3


    Kit 3

    Amour angélique
    Oh ! l’amour ! dit-elle, — et sa voix tremblait et son oeil rayon-
    nait, — c’est être deux et n’être qu’un. Un homme et une femme
    qui se fondent en un ange, c’est le ciel.
    Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, liv.II,chap.VII.

    L’ange aimé qu’ici-bas je révère et je prie
    Est une enfant voilée avec ses longs cheveux,
    A qui le ciel, pour qu’elle nous sourie,
    A donné le regard de la vierge Marie.

    Ame que l’azur expatrie
    Pour qu’elle recueille nos voeux,
    Jeune âme limpide et fleurie
    Comme les fleurs de la prairie
    Aux calices roses ou bleus!

    Comme l’autre Éloa, c’est la soeur des archanges,
    Qui pour nous faire vivre aux mystiques amours,
    A quitté les blondes phalanges
    Et souille ses pieds blancs à parcourir nos fanges.

    Aussi nos ferveurs sont étranges:
    Ce sont des rêves sans détours,
    Ce sont des plaisirs sans mélanges,
    Des extases et des échanges
    Qui dureront plus que les jours!

    C’est un chemin frayé plein d’une douce joie,
    Un vase de parfums, une coupe de miel,
    Un météore qui flamboie
    Comme un beau chérubin dans sa robe de soie.

    Il ne craint pas que Dieu le voie:
    C’est un amour pur et sans fiel
    Où toute notre âme se noie
    Et dont l’aile ne se déploie
    Que pour s’élancer vers le ciel!

    Juin 1842.

    Théodore de Banville, Les Cariatides (1843)
     

    Sylvie Erwan 

    Partager via Gmail Pin It

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique