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Poésies Divers
Je vous offre mes créations mais je vous demande de bien vouloir respecter mon travail en ne les modifiant pas et en y laissant ma signature. Je vous souhaite une bonne visite et au plaisir de vous lire
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Par sylvie erwan le 17 Mars 2024 à 08:10
Vœux de la Saint Patrick
Puissiez-vous avoir
Une maison contre le vent
Un toit contre la pluie
L'amour d'une famille unie
Puissiez-vous toujours être entourés
De gens joyeux et d'éclats de rire
De tous ceux que vous aimez
Puissiez-vous avoir
Tout ce que votre coeur désire.
Maintenant que nous avons offert nos vœux à nos amis,
aimerais-tu connaître un peu plus les irlandais, et leur légendes ?
La Saint Patrick est célébrée le 17 mars par les Irlandais pour honorer
Saint Patrick, un missionnaire qui a converti l'Irlande au christianisme.
On dit qu'il a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité:
le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l’Irlande, et les Irlandais le portent
fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick.
Une légende dit que Saint Patrick a chassé les serpents de l'Irlande,
Les serpents ont tous été engloutis dans l'océan,
on ne sait pas tout à fait la raison de cette légende,
mais on pense que c'est parce que le serpent était un symbole païen
et que Saint Patrick aurait chassé les païens hors de l'Irlande.
En Amérique, la Saint Patrick est un jour de fête et de réjouissance.
La Saint Patrick a été célébrée pour la première fois,
à Boston Massachusetts. en 1737.
A Montréal, le jour de la Saint Patrick, les Irlandais font une parade,
tout le monde fête avec eux.
pour les montréalais, la Saint Patrick annonce le début du printemps.
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Par sylvie erwan le 16 Mars 2024 à 08:10
À la Font-Georges
Voici les lieux charmant où mon âme ravie
Passait à contempler Sylvie
Ces tranquilles moment si doucement perdus.
Boileau.
O champs pleins de silence,
Où mon heureuse enfance
Avait des jours encor
Tout filés d’or !
O ma vieille Font-Georges,
Vers qui les rouges-gorges
Et le doux rossignol
Prenaient leur vol !
Maison blanche où la vigne
Tordait en longue ligne
Son feuillage qui boit
Les pleurs du toit !
O claire source froide,
Qu’ombrageait, vieux et roide,
Un noyer vigoureux
A moitié creux !
Sources ! fraîches fontaines !
Qui, douces à mes peines,
Frémissiez autrefois
Rien qu’à ma voix !
Bassin où les laveuses
Chantaient insoucieuses
En battant sur leur banc
Le linge blanc !
O sorbier centenaire,
Dont trois coups de tonnerre
Avaient laissé tout nu
Le front chenu !
Tonnelles et coudrettes,
Verdoyantes retraites
De peupliers mouvants
A tous les vents !
O vignes purpurines,
Dont, le long des collines,
Les ceps accumulés
Ployaient gonflés ;
Où, l’automne venue,
La Vendange mi-nue
A l’entour du pressoir
Dansait le soir !
O buissons d’églantines,
Jetant dans les ravines,
Comme un chêne le gland,
Leur fruit sanglant !
Murmurante oseraie,
Où le ramier s’effraie,
Saule au feuillage bleu,
Lointains en feu !
Rameaux lourds de cerises !
Moissonneuses surprises
A mi-jambe dans l’eau
Du clair ruisseau !
Antres, chemins, fontaines,
Acres parfums et plaines,
Ombrages et rochers
Souvent cherchés !
Ruisseaux ! forêts ! silence !
O mes amours d’enfance !
Mon âme, sans témoins,
Vous aime moins
Que ce jardin morose
Sans verdure et sans rose
Et ces sombres massifs
D’antiques ifs,
Et ce chemin de sable,
Où j’eus l’heur ineffable,
Pour la première fois,
D’ouïr sa voix !
Où rêveuse, l’amie
Doucement obéie,
S’appuyant à mon bras,
Parlait tout bas,
Pensive et recueillie,
Et d’une fleur cueillie
Brisant le cœur discret
D’un doigt distrait,
A l’heure où les étoiles
Frissonnant sous leurs voiles
Brodent le ciel changeant
De fleurs d’argent.
Octobre 1844.
Théodore de Banville, Les Stalactites, 1846
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Par sylvie erwan le 9 Mars 2024 à 08:12
Amour angélique
Oh ! l’amour ! dit-elle, — et sa voix tremblait et son oeil rayon-
nait, — c’est être deux et n’être qu’un. Un homme et une femme
qui se fondent en un ange, c’est le ciel.
Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, liv.II,chap.VII.
L’ange aimé qu’ici-bas je révère et je prie
Est une enfant voilée avec ses longs cheveux,
A qui le ciel, pour qu’elle nous sourie,
A donné le regard de la vierge Marie.
Ame que l’azur expatrie
Pour qu’elle recueille nos voeux,
Jeune âme limpide et fleurie
Comme les fleurs de la prairie
Aux calices roses ou bleus!
Comme l’autre Éloa, c’est la soeur des archanges,
Qui pour nous faire vivre aux mystiques amours,
A quitté les blondes phalanges
Et souille ses pieds blancs à parcourir nos fanges.
Aussi nos ferveurs sont étranges:
Ce sont des rêves sans détours,
Ce sont des plaisirs sans mélanges,
Des extases et des échanges
Qui dureront plus que les jours!
C’est un chemin frayé plein d’une douce joie,
Un vase de parfums, une coupe de miel,
Un météore qui flamboie
Comme un beau chérubin dans sa robe de soie.
Il ne craint pas que Dieu le voie:
C’est un amour pur et sans fiel
Où toute notre âme se noie
Et dont l’aile ne se déploie
Que pour s’élancer vers le ciel!
Juin 1842.
Théodore de Banville, Les Cariatides (1843)
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