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    À la rencontre du printemps

    Cheveux au vent
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    A la rencontre du printemps.

    Des arbres, des toits, des auvents,
    Il pleut des milliers d'hirondelles.
    Le soleil verse sur les champs,
    De pleins paniers de fleurs nouvelles.

    Cheveux au vent,
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    A la rencontre du printemps.

    Prenons nos trompettes gaiement
    Et sonnons la mort de l'hiver.
    La terre est comme un agneau blanc
    Dans les bras nus de l'univers.

    Cheveux au vent,
    Tambour battant,
    Allons-nous-en,
    A la rencontre du printemps.

    Maurice Carême

     

     

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    Le papillon

    Le papillon qui s’éveille
    Et sort de sa chrysalide
    Aux rayons qui l’ensoleille
    Chauffe ses ailes humides.

    En les déployant ses ailes
    Brillent de teintes variées
    Qui au soleil étincèlent
    En ocelles colorées.

    Puis insouciant il volète
    Visitant chaque corolle
    Pour y butiner des miettes
    De pollen dont il raffole.

    Il inspecte ainsi la flore
    Arrive en valses légères
    Au buddleia (1) qu’il adore
    Pour ses senteurs printanières.

    En voltigeant il explore
    Chaque espèce florifère.
    Heureusement il ignore
    Sa destinée éphémère

    (1) Le buddleia, appelé également "arbre à papillons" et "lilas d'été" est un buisson d'ornement qui se couvre de fleurs colorées.
    Robert Calmels


     

     

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    La noce des oiseaux

    Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
    Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps,
    Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel.
    Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! "

    Immense symphonie, où des millions de fleurs,
    Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours
    D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs
    Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour.

    Dans un ballet de cabrioles fantastiques
    Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid,
    Guidés par une force invisible et mystique,
    Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie.

    Les oiseaux se sont embrassés sur les branches,
    Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches...
    Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change !

    Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
    Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche,
    Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles.

    Jean-Claude Brinette

     

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