-
Poésies Pâques
Je vous offre mes créations mais je vous demande de bien vouloir respecter mon travail en ne les modifiant pas et en y laissant ma signature. Je vous souhaite une bonne visite et au plaisir de vous lire
-
Par sylvie erwan le 1 Avril 2018 à 08:40
Joyeuses fêtes de Pâques
Bonjour à toi qui est présent(e) sur mon blog.
Même si la température nous boude, la nature,
elle, suit son chemin.
Le printemps est là et Pâques
Pâques, fête du renouveau.
Pâques, fête de la résurrection.
Pâques, la plus grande fête.
Pâques, victoire de la vie sur la mort.
Chrétiens ou non-chrétiens
Pratiquants ou non-pratiquants
Tous connaissent cette fête
qu'on associe avec la venue du beau temps.
Qu'on se rappelle à l'époque des chapeaux...
c'est avec fierté
qu'on étrennait notre chapeau de paille.
Aujourd'hui, on pense bien plus à profiter des ventes pour
acheter notre manteau ou notre chapeau de fourrure
pour l'hiver prochain.
Je prends quelques minutes pour te souhaiter
une belle fête de Pâques
dans l'amour avec les tiens.7 commentaires
-
Par sylvie erwan le 15 Avril 2017 à 08:47
Pâques
Au bord du toit, près des lucarnes,
On a repeint les pigeonniers,
Et les couleurs vives vacarment
Depuis les seuils jusqu'aux greniersEt c'est le vert, le brun, le rouge,
Sur les pignons, au bord de l'eau,
Et tout cela se mire et bouge
Dans la Lys, la Durme ou l'Escaut.On bouleverse les cuisines :
Des mains rudes, de larges bras
Frottent les antiques bassines,
L'écuelle usée et le pot gras.Sur les linges, les draps, les taies,
Qu'on sèche à l'air vierge et vermeil,
Pleuvent, partout, le long des haies,
Les ors mobiles du soleil.Là-bas, au fond des cours, s'allument
Faux et râteaux, coutres et socs;
Comme de hauts bouquets de plumes
Sur les fumiers luisent les coqs.Là-bas, au fond des cours, s'allument
Faux et râteaux, coutres et socs;
Comme de hauts bouquets de plumes
Sur les fumiers luisent les coqs.(Emile Verhaeren)
votre commentaire
-
Par sylvie erwan le 12 Avril 2017 à 07:13
La Croix de Bois
O Croix de bois, qui mets ton signe douloureux
Sur les prés, sur les champs et sur les chemins creux,
Toi qui pouvais là-bas te dresser grave et haute,
Quel caprice pieux t'a plantée à mi-côte ?
Quel hasard ? - Le charmant hasard d'un carrefour.
Voici les chemins creux : l'un s'en va d'Echauffour
Jusqu'à Planches, qui fut une ville romaine ;
L'autre des champs aux bois se tord et se promène
Très poétiquement. Ils n'ont pas deux endroits
Pour se rejoindre ; ils vont, viennent, font une croix
Devant la Croix de bois, puis s'enfuient par les haies,
Où les épines et les houx mêlent leurs haies,
Car l'automne brumeux expire à l'horizon.Dans le vent pluvieux non loin de ma maison,
L'arbre s'agite et pleure, et la sombre vallée
Est la sœur de mon âme obscure et désolée.
Car les plaintes du vent, ce sont des cris humains.
Car les pleurs des buissons qui bordent les chemins
Avec mes larmes ont mouillé, mouillé la terre
Et j'ai porté ma croix sous la Croix solitaire.Seul, ayant comme un poids de brume à mon manteau,
Ce matin le poète a franchi le coteau.
Pas une voix dans l'air, pas un son dans les branches.
L'Angélus d'Echauffour et l'Angélus de Planches,
Qui s'unissent parfois en un chant fraternel,
Etouffés et lointains, se perdaient dans le ciel.
Les chemins, les maisons, les clochers, les églises
Et tous les arbres se voilaient de vapeurs grises.
Gavés des fruits sanglants de l'épine et du houx,
Les oiseaux regardaient le poète à genoux.
Ils voyaient dans la brume une croix ébauchée,
Puis un être, immobile et la tête penchée.
De l'homme au bois sacré quand les bras s'appuyaient,
Quand il joignait les mains, les oiseaux s'enfuyaient
Par les chemins, sur le coteau, dans la ravine,
Et l'homme, resté seul sous votre Croix divine,
O Christ, l'homme ulcéré, le pécheur, le passant,
Baignait son cœur malade aux flots de votre sang.Paul Harel (1854-1927)
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique