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Par sylvie erwan le 1 Mai 2021 à 07:26
Bonjour à tous
C'est avec toute mon amitié
que je viens vous souhaiter
1 bon 1er Mai
une bon weekend .
une bonne semaine .
Courage dans ces moments difficiles !
Faite bien attention à vous!
Prenez soin de vous .
Mille doux bisous du ♥
Le Mai
Le mai le joli mai en barque sur le Rhin.
Des dames regardaient du haut de la montagne,
Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne,
Qui donc a fait pleurer les saules riverains,
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière,
Les pétales tombés des cerisiers de mai,
Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée,
Les pétales flétris sont comme ses paupières,
Sur le chemin du bord du fleuve lentement.
Un ours un singe un chien menés par des tziganes,
Suivaient une roulotte traînée par un âne,
Tandis que s'éloignait dans les vignes rhénanes,
Sur un fifre lointain un air de régiment.
Le mai le joli mai a paré les ruines,
De lierre de vigne vierge et de rosiers,
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers,
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes.
10 commentaires -
Par sylvie erwan le 24 Avril 2021 à 07:30
Bonjour à toutes et tous .
J'espère que vous allez bien ?
Ici ,il fait super beau , ça fait du bien de voir le soleil .
Le printemps est enfin arrivé , je me longuisais de lui !
Faite bien attention à vous ,
les variants du virus sont là !
Passez une bonne journée .
Passez un bon weekend .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥
En printemps …
En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel,
Quand aux carrefours noirs qu’éclairent les toilettes
En monceaux odorants croulent les violettes
Et le lilas tremblant, frileux encor d’hier,
Toujours revient en moi le songe absurde et cher
Que mes seize ans ravis aux candeurs des keepsakes
Vivaient dans les grands murs blancs des bibliothèques
Rêveurs à la fenêtre où passaient des oiseaux…
Dans des pays d’argent, de cygnes, de roseaux
Dont les noms avaient des syllabes d’émeraude,
Au bord des étangs verts où la sylphide rôde,
Parmi les donjons noirs et les châteaux hantés,
Déchiquetant des ciels d’eau-forte tourmentés,
Traînaient limpidement les robes des légendes.
Ossian ! Walter Scott ! Ineffables guirlandes
De vierges en bandeaux s’inclinant de profil.
Ô l’ovale si pur d’alors, et le pistil
Du col où s’éploraient les anglaises bouclées !
Ô manches à gigot ! Longues mains fuselées
Faites pour arpéger le coeur de Raphaël,
Avec des yeux à l’ange et l’air » Exil du ciel » ,
Ô les brunes de flamme et les blondes de miel !
Mil-huit-cent-vingt… parfum des lyres surannées ;
Dans vos fauteuils d’Utrecht bonnes vieilles fanées,
Bonnes vieilles voguant sur » le lac » étoilé,
Ô âmes soeurs de Lamartine inconsolé.
Tel aussi j’ai vécu les sanglots de vos harpes
Et vos beaux chevaliers ceints de blanches écharpes
Et vos pâles amants mourant d’un seul baiser.
L’idéal était roi sur un grand coeur brisé.
C’était le temps du patchouli, des janissaires,
D’Elvire, et des turbans, et des hardis corsaires.
Byron disparaissait, somptueux et fatal.
Et le cor dans les bois sonnait sentimental.
Ô mon beau coeur vibrant et pur comme un cristal.
Albert Samain, Le chariot d’or
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