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Voici Noël
Voici la neige et la nuit bleue,
voici le givre en sucre fin,
voici la maison et le feu,
voici Noël vêtu de lin .
Les oiseaux se taisent, ce soir.
Les lilas ont fermé les yeux.
Les chênes tendent leurs bras noirs
vers les chemins mystérieux.
Voici les pauvres malheureux,
voici la plaine de la bise
dans les fentes et dans les creux,
voici les vergers sans cerises.
Un jour, renaîtront les grands lis,
le parfum des profondes roses,
et l’hirondelle, je suppose,
reviendra frôler les iris.
Voici Noël, voici les vœux ,
Voici les braises sous la cendre,
voici les bottes de sept lieues
pour aller jusqu'à l’avril tendre.
Et voici le pas d’une mère
qui marche vers la cheminée
pour ranimer les braises claires,
et voici le chant d’une mère
qui berce un enfant nouveau-né.Pierre Gamarra
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Bonjour à vous tous .
L'esprit de Noël est partout autour de nous...
Dans les jardins recouvert de neige
Dans les sapins illuminés par des décorations scintillantes
Dans les souvenirs chaleureux qui nous reviennent en mémoire
Dans cette nuit étoilée qui éclaire le monde
Je profite de ce moment magique pour vous souhaiter, ainsi qu'à votre famille...une magnifique et un joyeux Noël pour cette année 2019 !Voici Noël
Voici la neige et la nuit bleue,
voici le givre en sucre fin,
voici la maison et le feu,
voici Noël vêtu de lin .
Les oiseaux se taisent, ce soir.
Les lilas ont fermé les yeux.
Les chênes tendent leurs bras noirs
vers les chemins mystérieux.
Voici les pauvres malheureux,
voici la plaine de la bise
dans les fentes et dans les creux,
voici les vergers sans cerises.
Un jour, renaîtront les grands lis,
le parfum des profondes roses,
et l’hirondelle, je suppose,
reviendra frôler les iris.
Voici Noël, voici les vœux ,
Voici les braises sous la cendre,
voici les bottes de sept lieues
pour aller jusqu'à l’avril tendre.
Et voici le pas d’une mère
qui marche vers la cheminée
pour ranimer les braises claires,
et voici le chant d’une mère
qui berce un enfant nouveau-né.Pierre Gamarra
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Fantaisies d’hiver
Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L’Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.Il chante d’une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants ;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps ;Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.Dans le bassin des Tuileries,
Le cygne s’est pris en nageant,
Et les arbres, comme aux féeries,
Sont en filigrane d’argent.Les vases ont des fleurs de givre,
Sous la charmille aux blancs réseaux ;
Et sur la neige on voit se suivre
Les pas étoilés des oiseaux.Au piédestal où, court-vêtue,
Vénus coudoyait Phocion,
L’Hiver a posé pour statue
La Frileuse de Clodion.Les femmes passent sous les arbres
En martre, hermine et menu-vair,
Et les déesses, frileux marbres,
Ont pris aussi l’habit d’hiver.La Vénus Anadyomène
Est en pelisse à capuchon ;
Flore, que la brise malmène,
Plonge ses mains dans son manchon.Et pour la saison, les bergères
De Coysevox et de Coustou,
Trouvant leurs écharpes légères,
Ont des boas autour du cou.Sur la mode Parisienne
Le Nord pose ses manteaux lourds,
Comme sur une Athénienne
Un Scythe étendrait sa peau d’ours.Partout se mélange aux parures
Dont Palmyre habille l’Hiver,
Le faste russe des fourrures
Que parfume le vétyver.Et le Plaisir rit dans l’alcôve
Quand, au milieu des Amours nus,
Des poils roux d’une bête fauve
Sort le torse blanc de Vénus.Sous le voile qui vous protège,
Défiant les regards jaloux,
Si vous sortez par cette neige,
Redoutez vos pieds andalous ;La neige saisit comme un moule
L’empreinte de ce pied mignon
Qui, sur le tapis blanc qu’il foule,
Signe, à chaque pas, votre nom.Ainsi guidé, l’époux morose
Peut parvenir au nid caché
Où, de froid la joue encor rose,
A l’Amour s’enlace Psyché.Théophile Gautier, Emaux et camées
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C'est avec toute mon amitié
que je viens vous souhaiter
une bon weekend .
une bonne semaine .
- 5 jours J et c'est Noël .
Prenez soin de vous .
Mille doux bisous du ♥Fantaisies d’hiver
Le nez rouge, la face blême,
Sur un pupitre de glaçons,
L’Hiver exécute son thème
Dans le quatuor des saisons.Il chante d’une voix peu sûre
Des airs vieillots et chevrotants ;
Son pied glacé bat la mesure
Et la semelle en même temps ;Et comme Haendel, dont la perruque
Perdait sa farine en tremblant,
Il fait envoler de sa nuque
La neige qui la poudre à blanc.Dans le bassin des Tuileries,
Le cygne s’est pris en nageant,
Et les arbres, comme aux féeries,
Sont en filigrane d’argent.Les vases ont des fleurs de givre,
Sous la charmille aux blancs réseaux ;
Et sur la neige on voit se suivre
Les pas étoilés des oiseaux.Au piédestal où, court-vêtue,
Vénus coudoyait Phocion,
L’Hiver a posé pour statue
La Frileuse de Clodion.Les femmes passent sous les arbres
En martre, hermine et menu-vair,
Et les déesses, frileux marbres,
Ont pris aussi l’habit d’hiver.La Vénus Anadyomène
Est en pelisse à capuchon ;
Flore, que la brise malmène,
Plonge ses mains dans son manchon.Et pour la saison, les bergères
De Coysevox et de Coustou,
Trouvant leurs écharpes légères,
Ont des boas autour du cou.Sur la mode Parisienne
Le Nord pose ses manteaux lourds,
Comme sur une Athénienne
Un Scythe étendrait sa peau d’ours.Partout se mélange aux parures
Dont Palmyre habille l’Hiver,
Le faste russe des fourrures
Que parfume le vétyver.Et le Plaisir rit dans l’alcôve
Quand, au milieu des Amours nus,
Des poils roux d’une bête fauve
Sort le torse blanc de Vénus.Sous le voile qui vous protège,
Défiant les regards jaloux,
Si vous sortez par cette neige,
Redoutez vos pieds andalous ;La neige saisit comme un moule
L’empreinte de ce pied mignon
Qui, sur le tapis blanc qu’il foule,
Signe, à chaque pas, votre nom.Ainsi guidé, l’époux morose
Peut parvenir au nid caché
Où, de froid la joue encor rose,
A l’Amour s’enlace Psyché.Théophile Gautier, Emaux et camées
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Frisson d’hiver
Les becs de gaz sont presque clos :
Chauffe mon coeur dont les sanglots
S’épanchent dans ton coeur par flots,
Gretchen !Comme il te dit de mornes choses,
Ce clavecin de mes névroses,
Rythmant le deuil hâtif des roses,
Gretchen !Prends-moi le front, prends-moi les mains,
Toi, mon trésor de rêves maints
Sur les juvéniles chemins,
Gretchen !Quand le givre qui s’éternise
Hivernalement s’harmonise
Aux vieilles glaces de Venise,
Gretchen !Et que nos deux gros chats persans
Montrent des yeux reconnaissants
Près de l’âtre aux feux bruissants,
Gretchen !Et qu’au frisson de la veillée,
S’élance en tendresse affolée
Vers toi mon âme inconsolée,
Gretchen !Chauffe mon coeur, dont les sanglots
S’épanchent dans ton coeur par flots.
Les becs de gaz sont presque clos…
Gretchen !Emile Nelligan
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