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Poème à mes enfants
Vous avez déserté le jardin de l’enfance,
Votre vie est ailleurs, loin de moi, loin d’ici ;
Pourtant je pense à vous, toujours, en permanence,
Je tremble à chaque instant de crainte ou de souci.Je vous protège encore et malgré les distances,
Je vous couvre en secret d’attentions, de douceur,
De tendresse et de soin, d’amour et de confiance,
Je prie pour vos succès et pour votre bonheur.Quelques fois, je l’avoue, mon cœur souffre en silence,
Devant la chambre vide imbue de souvenirs…
Il ne regrette rien… il pleure votre absence
Et l’envie qu’il aurait de vous voir revenir.Isabelle Callis-Sabot
Petite Maman
Un petit message,
Pour te dire que tournent des pages.
Les pages sont les années,
Pendant toutes lesquelles tu nous as bercé, aimé.
Tu nous as appris la vie,
Grâce à toi on en sourit.
Tu nous as montré le bonheur,
Et as consolé nos peur,
Je t'écris ce petit mot aujourd'hui,
Pour te dire un grand merci.
De toutes les mamans tu es la meilleure,
Et je te garderai éternellement dans mon coeur.
4 commentaires -
Rien qu'un ti mot
pour souhaiter à toutes les mamans du monde
une très bonne fête.
Passez un bon week-end
une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Mille doux bisous du ♥Poème à mes enfants
Vous avez déserté le jardin de l’enfance,
Votre vie est ailleurs, loin de moi, loin d’ici ;
Pourtant je pense à vous, toujours, en permanence,
Je tremble à chaque instant de crainte ou de souci.Je vous protège encore et malgré les distances,
Je vous couvre en secret d’attentions, de douceur,
De tendresse et de soin, d’amour et de confiance,
Je prie pour vos succès et pour votre bonheur.Quelques fois, je l’avoue, mon cœur souffre en silence,
Devant la chambre vide imbue de souvenirs…
Il ne regrette rien… il pleure votre absence
Et l’envie qu’il aurait de vous voir revenir.Isabelle Callis-Sabot
Petite Maman
Un petit message,
Pour te dire que tournent des pages.
Les pages sont les années,
Pendant toutes lesquelles tu nous as bercé, aimé.
Tu nous as appris la vie,
Grâce à toi on en sourit.
Tu nous as montré le bonheur,
Et as consolé nos peur,
Je t'écris ce petit mot aujourd'hui,
Pour te dire un grand merci.
De toutes les mamans tu es la meilleure,
Et je te garderai éternellement dans mon coeur.
5 commentaires -
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Bonjour à toutes et tous .
Passez une bonne journée .
Passez un bon weekend .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥Ma mère
Quelquefois sur ma tête elle met ses mains pures,
Blanches, ainsi que des frissons blancs de guipures.Elle me baise au front, me parle tendrement,
D’une voix au son d’or mélancoliquement.Elle a les yeux couleur de ma vague chimère,
O toute poésie, ô toute extase, ô Mère !A l’autel de ses pieds je l’honore en pleurant,
Je suis toujours petit pour elle, quoique grand.Emile Nelligan, Motifs poétiques
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Les Soleils de Mai
D’un souffle virginal le plus aimé des mois
Emplit l’air ; le lilas aux troncs moussus des bois
Suspend sa grappe parfumée ;
Les oiseaux sont joyeux et chantent le soleil ;
Tout sourit ; du printemps, tout fête le réveil :
Toi seule es triste, ô bien-aimée !
« Pourquoi ces yeux rêveurs et ce regard penché ?
De quel secret ennui ton cœur est-il touché ?
Qu’as-tu ma grande et pâle Amie,
Qu’as-tu ? Vois ce beau ciel sourire et resplendir !
Oh ! souris-moi ! Je sens mon cœur s’épanouir
Avec la terre épanouie.
« Sur le cours bleu des eaux, au flanc noir de la tour,
Regarde ! l’hirondelle est déjà de retour.
Ailes et feuilles sont décloses.
C’est la saison des fleurs, c’est la saison des vers.
C’est le temps où dans l’âme et dans les rameaux verts
Fleurissent l’amour et les roses.
« Soyons jeunes ! fêtons le beau printemps vainqueur !
Quand on est triste, Amie, il fait nuit dans le cœur ;
La joie est le soleil de l’âme !
Oublions ce que l’homme et la vie ont d’amer !
Je veux aimer pour vivre et vivre pour aimer,
Pour vous aimer, ma noble Dame !
« Loin de nous les soucis, belle aux cheveux bruns !
Enivrons-nous de brise, et d’air et de parfums,
Enivrons-nous de jeunes sèves !
Sur leurs tiges cueillons les promesses des fleurs !
Assez tôt reviendront l’hiver et ses rigueurs
Flétrir nos roses et nos rêves ! »
Et, tandis qu’il parlait, muette à ses côtés,
Marchait la grande Amie aux regards veloutés ;
Son front baigné de rêverie
S’éclairait à sa voix d’un doux rayonnement ;
Et, lumière de l’âme, un sourire charmant
Flottait sur sa lèvre fleurie.
Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages, 1897
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