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    KIT MAMAN 3

     

     

    KIT MAMAN 3

    Petite Maman

    Un petit message,
    Pour te dire que tournent des pages.
    Les pages sont les années,
    Pendant toutes lesquelles tu nous as bercé, aimé.
    Tu nous as appris la vie,
    Grâce à toi on en sourit.
    Tu nous as montré le bonheur,
    Et as consolé nos peur,
    Je t'écris ce petit mot aujourd'hui,
    Pour te dire un grand merci.
    De toutes les mamans tu es la meilleure,
    Et je te garderai éternellement dans mon coeur.


     

     

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  • KIT MAMAN 3

     

     

    KIT MAMAN 3

    Rien qu'un ti mot
    pour souhaiter à toutes les mamans du monde
    une très bonne fête.
    Passez un bon week-end
    une bonne semaine .
    Prenez soin de vous .
    Mille doux bisous du ♥

    KIT MAMAN 3

    Petite Maman

    Un petit message,
    Pour te dire que tournent des pages.
    Les pages sont les années,
    Pendant toutes lesquelles tu nous as bercé, aimé.
    Tu nous as appris la vie,
    Grâce à toi on en sourit.
    Tu nous as montré le bonheur,
    Et as consolé nos peur,
    Je t'écris ce petit mot aujourd'hui,
    Pour te dire un grand merci.
    De toutes les mamans tu es la meilleure,
    Et je te garderai éternellement dans mon coeur.

    KIT MAMAN 3

      

    Poème à mes enfants

    Vous avez déserté le jardin de l’enfance,
    Votre vie est ailleurs, loin de moi, loin d’ici ;
    Pourtant je pense à vous, toujours, en permanence,
    Je tremble à chaque instant de crainte ou de souci.

    Je vous protège encore et malgré les distances,
    Je vous couvre en secret d’attentions, de douceur,
    De tendresse et de soin, d’amour et de confiance,
    Je prie pour vos succès et pour votre bonheur.

    Quelques fois, je l’avoue, mon cœur souffre en silence,
    Devant la chambre vide imbue de souvenirs…
    Il ne regrette rien… il pleure votre absence
    Et l’envie qu’il aurait de vous voir revenir.

    Isabelle Callis-Sabot

     

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  • KIT MAMAN 11

     

    KIT MAMAN 11


    À ma mère

    C’est une vieille fille en cheveux blancs ; elle est
    Pâle et maigre ; un antique et grossier chapelet
    S’égrène, machinal, sous ses doigts à mitaines.
    Sans cesse remuant ses lèvres puritaines
    D’où tombent les Pater noster et les Ave,
    Et laissant son tricot de laine inachevé,
    Droite, elle prie, assise au coin d’un feu de veuve,
    Dans sa robe de deuil rigide et toujours neuve.

    Le logis est glacé comme elle. Le cordeau
    Semble avoir aligné les plis droits du rideau,
    Que blêmit le reflet pâle d’un jour d’automne ;
    Et, s’il vient un rayon de soleil, il détonne
    Et sur le sol découpe un grand carré brutal.
    Le lit est étriqué comme un lit d’hôpital.
    L’heure marche sans bruit sous son globe de verre.
    Tout est froid, triste, gris, monotone et sévère ;
    Et près du crucifix penché comme un fruit mûr,
    Deux béquilles d’enfant, en croix, pendent au mur.

    C’est une histoire simple et très mélancolique
    Que raconte l’étrange et lugubre relique :
    Les baisers sur les mains froides des vieux parents ;
    La bénédiction tremblante des mourants ;
    Et puis deux orphelins tout seuls, le petit frère
    Infirme, étiolé, qui souffre et qui se serre,
    Frileux, contre le sein d’un ange aux cheveux blonds ;
    La grande sœur, si pâle avec ses voiles longs,
    Qui, la veille, devant le linceul et le cierge,
    Jurait aux parents morts, à Jésus, à la Vierge,
    D’être une mère au pauvre enfant, frêle roseau ;
    Ce sont les petits bras tendus hors du berceau,
    La douleur apaisée un instant par un conte,
    L’insomnie et la voix de l’horloge qui compte
    L’heure très lentement, les réveils pleins d’effrois,
    Les soins donnés, les pieds nus sur les carreaux froids,
    Les baisers appuyés sur la trace des larmes,
    Et la tisane offerte, et les folles alarmes,
    Et le petit malade à l’aurore n’offrant
    Qu’un front plus pâle et qu’un sourire plus navrant.

    Ce dévoûment obscur a duré dix années,
    Beauté, jeunesse, fleurs loin du soleil fanées,
    Tout fut sacrifié sans plainte et sans regret ;
    Et quand, par les beaux soirs, un instant elle ouvrait
    À la brise de mai charmante et parfumée
    La fenêtre toujours par prudence fermée
    Et laissait ses regards errer à l’horizon,
    Une toux de l’enfant refermait sa prison.

    Elle est libre aujourd’hui.

    C’est une pauvre vieille,
    Toujours en deuil, dévote, ascétique, pareille
    Aux béguines qu’on voit errer dans le couvent.
    Libre ! Pauvre âme simple et douce ! Bien souvent
    Elle songe, très triste, à son cher esclavage,
    Et, tout bas, d’une voix sourde, presque sauvage,
    Elle dit : « Il est mort ! » Puis elle s’attendrit,
    Et reprend : « Il avait déjà beaucoup d’esprit.
    Quand il était méchant, il m’appelait madame.
    Il est mort ! Le bon Dieu l’a pris. Sa petite âme
    À des ailes. Il est un ange au paradis.
    Sans quoi serait-il mort ? Quelquefois je me dis
    Que Dieu prend les enfants pour en faire des anges.
    Puis il avait des mots et des regards étranges :
    Peut-être qu’il était ange avant d’être né ?
    Tes pleurs de chaque jour, ô pauvre condamné,
    Valent bien tous les longs Oremus qu’on prodigue.
    Puis un signe de croix était une fatigue
    Pour son bras. Il savait sourire, et non prier.
    Il est mort ! Une nuit, je l’entendis crier.
    J’accourus, je penchai la tête vers sa couche,
    Et sa dernière haleine a passé sur ma bouche,
    Et depuis ce temps-là je n’ai plus de gaîté.
    Le lendemain, des gens sombres l’ont emporté.
    Pauvre martyr ! Sa bière était toute petite !
    J’ai laissé sur son cœur sa médaille bénite.
    Cela fera plaisir au bon Dieu, n’est-ce pas ?
    Il est au Ciel. Hélas ! est-il heureux là-bas ?
    Les anges, on se fait parfois de ces chimères,
    Ont-ils soin des enfants aussi bien que les mères ?
    Je doute. Pardonnez, Seigneur, à mon regret ! »
    Et baissant ses grands yeux où l’âme transparaît,
    Elle active le cours rythmique et monotone
    De son lent chapelet. Et le soleil d’automne,
    Qui dore les carreaux de ses rayons tremblants,
    Met de vagues lueurs parmi ses cheveux blancs.

    François Coppée, Le Reliquaire, 1866

     

     

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  • KIT MAMAN 11

     

    KIT MAMAN 11

     Bonjour à tous .
    Passez un bon weekend .
    Après la pluie le beau temps .
    Avec toute mon amitié .
    Bisous du ♥

    KIT MAMAN 11

    À ma mère

    C’est une vieille fille en cheveux blancs ; elle est
    Pâle et maigre ; un antique et grossier chapelet
    S’égrène, machinal, sous ses doigts à mitaines.
    Sans cesse remuant ses lèvres puritaines
    D’où tombent les Pater noster et les Ave,
    Et laissant son tricot de laine inachevé,
    Droite, elle prie, assise au coin d’un feu de veuve,
    Dans sa robe de deuil rigide et toujours neuve.

    Le logis est glacé comme elle. Le cordeau
    Semble avoir aligné les plis droits du rideau,
    Que blêmit le reflet pâle d’un jour d’automne ;
    Et, s’il vient un rayon de soleil, il détonne
    Et sur le sol découpe un grand carré brutal.
    Le lit est étriqué comme un lit d’hôpital.
    L’heure marche sans bruit sous son globe de verre.
    Tout est froid, triste, gris, monotone et sévère ;
    Et près du crucifix penché comme un fruit mûr,
    Deux béquilles d’enfant, en croix, pendent au mur.

    C’est une histoire simple et très mélancolique
    Que raconte l’étrange et lugubre relique :
    Les baisers sur les mains froides des vieux parents ;
    La bénédiction tremblante des mourants ;
    Et puis deux orphelins tout seuls, le petit frère
    Infirme, étiolé, qui souffre et qui se serre,
    Frileux, contre le sein d’un ange aux cheveux blonds ;
    La grande sœur, si pâle avec ses voiles longs,
    Qui, la veille, devant le linceul et le cierge,
    Jurait aux parents morts, à Jésus, à la Vierge,
    D’être une mère au pauvre enfant, frêle roseau ;
    Ce sont les petits bras tendus hors du berceau,
    La douleur apaisée un instant par un conte,
    L’insomnie et la voix de l’horloge qui compte
    L’heure très lentement, les réveils pleins d’effrois,
    Les soins donnés, les pieds nus sur les carreaux froids,
    Les baisers appuyés sur la trace des larmes,
    Et la tisane offerte, et les folles alarmes,
    Et le petit malade à l’aurore n’offrant
    Qu’un front plus pâle et qu’un sourire plus navrant.

    Ce dévoûment obscur a duré dix années,
    Beauté, jeunesse, fleurs loin du soleil fanées,
    Tout fut sacrifié sans plainte et sans regret ;
    Et quand, par les beaux soirs, un instant elle ouvrait
    À la brise de mai charmante et parfumée
    La fenêtre toujours par prudence fermée
    Et laissait ses regards errer à l’horizon,
    Une toux de l’enfant refermait sa prison.

    Elle est libre aujourd’hui.

    C’est une pauvre vieille,
    Toujours en deuil, dévote, ascétique, pareille
    Aux béguines qu’on voit errer dans le couvent.
    Libre ! Pauvre âme simple et douce ! Bien souvent
    Elle songe, très triste, à son cher esclavage,
    Et, tout bas, d’une voix sourde, presque sauvage,
    Elle dit : « Il est mort ! » Puis elle s’attendrit,
    Et reprend : « Il avait déjà beaucoup d’esprit.
    Quand il était méchant, il m’appelait madame.
    Il est mort ! Le bon Dieu l’a pris. Sa petite âme
    À des ailes. Il est un ange au paradis.
    Sans quoi serait-il mort ? Quelquefois je me dis
    Que Dieu prend les enfants pour en faire des anges.
    Puis il avait des mots et des regards étranges :
    Peut-être qu’il était ange avant d’être né ?
    Tes pleurs de chaque jour, ô pauvre condamné,
    Valent bien tous les longs Oremus qu’on prodigue.
    Puis un signe de croix était une fatigue
    Pour son bras. Il savait sourire, et non prier.
    Il est mort ! Une nuit, je l’entendis crier.
    J’accourus, je penchai la tête vers sa couche,
    Et sa dernière haleine a passé sur ma bouche,
    Et depuis ce temps-là je n’ai plus de gaîté.
    Le lendemain, des gens sombres l’ont emporté.
    Pauvre martyr ! Sa bière était toute petite !
    J’ai laissé sur son cœur sa médaille bénite.
    Cela fera plaisir au bon Dieu, n’est-ce pas ?
    Il est au Ciel. Hélas ! est-il heureux là-bas ?
    Les anges, on se fait parfois de ces chimères,
    Ont-ils soin des enfants aussi bien que les mères ?
    Je doute. Pardonnez, Seigneur, à mon regret ! »
    Et baissant ses grands yeux où l’âme transparaît,
    Elle active le cours rythmique et monotone
    De son lent chapelet. Et le soleil d’automne,
    Qui dore les carreaux de ses rayons tremblants,
    Met de vagues lueurs parmi ses cheveux blancs.

    François Coppée, Le Reliquaire, 1866

     

     

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  • KIT MAMAN 10

    KIT MAMAN 10

    Lorsque l’enfant paraît

    Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
    Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
    Fait briller tous les yeux,
    Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
    Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
    Innocent et joyeux.

    Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
    Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre
    Les chaises se toucher,
    Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
    On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère
    Tremble à le voir marcher.

    Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
    De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme
    Qui s’élève en priant ;
    L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
    Et les poëtes saints ! la grave causerie
    S’arrête en souriant.

    La nuit, quand l’homme dort, quand l’esprit rêve, à l’heure
    Où l’on entend gémir, comme une voix qui pleure,
    L’onde entre les roseaux,
    Si l’aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
    Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
    De cloches et d’oiseaux !

    Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine
    Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
    Quand vous la respirez ;
    Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
    S’emplissent pour vous seul de suaves murmures
    Et de rayons dorés !

    Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
    Car vos petites mains, joyeuses et bénies
    N’ont point mal fait encor ;
    Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ;
    Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
    À l’auréole d’or !

    Vous êtes parmi nous la colombe de l’arche.
    Vos pieds tendres et purs n’ont point l’âge où l’on marche ;
    Vos ailes sont d’azur.
    Sans le comprendre encor, vous regardez le monde.
    Double virginité ! corps où rien n’est immonde,
    Âme où rien n’est impur !

    Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,
    Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
    Ses pleurs vite apaisés,
    Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
    Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
    Et sa bouche aux baisers !

    Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
    Frères, parents, amis, et mes ennemis même
    Dans le mal triomphants,
    De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,
    La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
    La maison sans enfants !

    Victor Hugo, Les feuilles de l’Automne, XIX


     

     

     

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