-
Bonjour à tous
Bonjour à vous tous
Bon dimanche et bonne semaine
Mille doux bisous du ♥
Pour ne pas oublier .
Le dernier jour de guerre 14-18 a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus.
L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale.Ce qui s'est passé hier
peut ce reproduire demain
Si nous l'oublions aujourd'hui !
Voici une chanson de Moussu T e lei Jovents qui rend hommage aux « poilus ».Les paroles de la chanson :
Trois prénoms qu’ils ont donnés à mon père,
Comme un clin d’oe?il pour traverser le temps.
Trois prénoms pour trois garçons ordinaires
Pourtant tous morts avant d’avoir trente ans.
Que pensaient-ils en embrassant la mère,
Le matin où ils ont quitté leurs champs.
Il faut de l’or pour rester à l’arrière,
Ils vont au front, les fils de paysans.Paul, Émile et Henri,
Non, la mort n’est jamais belle.
Paul, Émile et Henri
Verdun, la Somme ou bien Gallipoli.Je ne suis pas doué pour chanter l’enfer,
C’est fait de boue, de vermine et de froid,
C’est fait de cris et de coups de tonnerre
Et de copains qui tombent autour de toi.
Ici, la mort ne fait pas de manières,
Elle en emporte cent à chaque fois,
Pauvres garçons mélangés à la terre,
Loin de chez eux, sans avoir su pourquoi.La chanson de Craonne
Quand au bout d’huit jours le r’pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c’est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le coeur bien gros, comm’ dans un sanglot
On dit adieu aux civ’lots
Même sans tambours, même sans trompettes
On s’en va là-haut en baissant la tête
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Craonne sur le plateau
Qu’on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés
Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l’espérance
Que ce soir viendra la r’lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et le silence
On voit quelqu’un qui s’avance
C’est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l’ombre sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Craonne sur le plateau
Qu’on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés
C’est malheureux d’voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c’est pas la même chose
Au lieu d’se cacher tous ces embusqués
Feraient mieux d’monter aux tranchées
Pour défendre leur bien, car nous n’avons rien
Nous autres les pauv’ purotins
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendre les biens de ces messieurs-là
Ceux qu’ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c’est pour eux qu’on crève
Mais c’est bien fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève
Ce s’ra vot’ tour messieurs les gros
D’monter sur le plateau
Et si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau
1917 Anonyme
En 1917, après le massacre du Chemin des Dames , où plus de 147 000 poilus ont été tués et plus de 100 000 blessés en deux semaines, les soldats se mutinent dans plus de 60 des 100 divisions de l’armée française. Ces révoltes furent très sévèrement réprimées, en particulier par Pétain [3] : il y eu plus de 500 condamnés à mort.
Cette chanson était interdite, et un million de francs-or plus la démobilisation immédiate furent promis à qui dénoncerait son auteur. Elle est restée anonyme...
-
Commentaires