• ETE 3

    ETE 3

    Moins présente , mes vacanciers sont là.
    Ca se passe bien , on sort beaucoup ,
    mais le temps est moins beau ces jours ci !
    Bonjour à toutes et tous .
    J'espère que vous allez bien ?
    il fait du soleil ,mais il fait moins chaud .
    Passez une bonne journée .
    Passez un bon weekend .
    Prenez soin de vous .
    Avec toute mon amitié .
    Bisous du ♥

    ETE 3

    Far-niente

    Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
    Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
    J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
    Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
    Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
    Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
    Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
    Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
    Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
    Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,
    La chenille traînant ses anneaux veloutés,
    La limace baveuse aux sillons argentés,
    Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
    Ensuite je regarde, amusement frivole,
    La lumière brisant dans chacun de mes cils,
    Palissade opposée à ses rayons subtils,
    Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
    En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
    Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
    Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
    Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
    Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

    Théophile Gautier, Premières Poésies

     

     

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  • 15 Aout

     15 Aout

    Poème pour l’Assomption

    Quelle merveilleuse Apothéose
    Sur des nuages aux reflets roses
    La Reine du monde s’est envolée
    Dans un concert s’est élevée !
    Tous les anges du Ciel réunis
    D’une chaîne d’amour s’étaient unis
    Ils chantaient pour la Mère des Cieux
    Tendre Maman du Fils de Dieu
    Lumière, Amour et traits très purs
    Pourtant soumise au sort si dur :
    De voir cruicifier son enfant
    Pour nous sauver tous du néant !
    Robe de blancheur immaculée
    Avec une ceinture étoilée
    Créature, Oh combien Divine !
    La Majesté du Lys s’incline !
    Comprenez-vous que L’Univers
    Oubliera les sombres hivers !
    Dans cette Vérité Première
    Le Règne de la Dame de Lumière

    Poème Assomption écrit par Marie-Jean Edel

    15 Aout

     

    15 Aout
     

     

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  • 15 Aout

     15 Aout

    Bonjour à toutes et tous .
    Je vous souhaite un bon 15 Aout .
    J'espère que vous allez bien ?
    il fait du soleil ,mais il fait moins chaud .
    Passez une bonne journée .
    Passez un bon weekend .
    Prenez soin de vous .
    Avec toute mon amitié .
    Bisous du ♥

    15 Aout

    Poème pour l’Assomption

    Quelle merveilleuse Apothéose
    Sur des nuages aux reflets roses
    La Reine du monde s’est envolée
    Dans un concert s’est élevée !
    Tous les anges du Ciel réunis
    D’une chaîne d’amour s’étaient unis
    Ils chantaient pour la Mère des Cieux
    Tendre Maman du Fils de Dieu
    Lumière, Amour et traits très purs
    Pourtant soumise au sort si dur :
    De voir cruicifier son enfant
    Pour nous sauver tous du néant !
    Robe de blancheur immaculée
    Avec une ceinture étoilée
    Créature, Oh combien Divine !
    La Majesté du Lys s’incline !
    Comprenez-vous que L’Univers
    Oubliera les sombres hivers !
    Dans cette Vérité Première
    Le Règne de la Dame de Lumière

    Poème Assomption écrit par Marie-Jean Edel

    15 Aout

     

    15 Aout
     

     

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  • ETE 2

    ETE 2

    1909

    La dame avait une robe
    En ottoman violine
    Et sa tunique brodée d’or
    Était composée de deux panneaux
    S’attachant sur l’épaule

    Les yeux dansants comme des anges
    Elle riait elle riait
    Elle avait un visage aux couleurs de France
    Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
    Elle avait un visage aux couleurs de France

    Elle était décolletée en rond
    Et coiffée à la Récamier
    Avec de beaux bras nus

    N’entendra-t-on jamais sonner minuit

    La dame en robe d’ottoman violine
    Et en tunique brodée d’or
    Décolletée en rond
    Promenait ses boucles
    Son bandeau d’or
    Et traînait ses petits souliers à boucles

    Elle était si belle
    Que tu n’aurais pas osé l’aimer

    J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
    Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
    Le fer était leur sang la flamme leur cerveau

    J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
    Le luxe et la beauté ne sont que son écume
    Cette femme était si belle
    Qu’elle me faisait peur

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

     

     

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  • ETE 2

      ETE 2

    Bonjour à toutes et tous .
    J'espère que vous allez bien ?
    il fait du soleil ,mais il fait moins chaud .
    Passez une bonne journée .
    Passez un bon weekend .
    Prenez soin de vous .
    Avec toute mon amitié .
    Bisous du ♥

    ETE 2

    1909

    La dame avait une robe
    En ottoman violine
    Et sa tunique brodée d’or
    Était composée de deux panneaux
    S’attachant sur l’épaule

    Les yeux dansants comme des anges
    Elle riait elle riait
    Elle avait un visage aux couleurs de France
    Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
    Elle avait un visage aux couleurs de France

    Elle était décolletée en rond
    Et coiffée à la Récamier
    Avec de beaux bras nus

    N’entendra-t-on jamais sonner minuit

    La dame en robe d’ottoman violine
    Et en tunique brodée d’or
    Décolletée en rond
    Promenait ses boucles
    Son bandeau d’or
    Et traînait ses petits souliers à boucles

    Elle était si belle
    Que tu n’aurais pas osé l’aimer

    J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
    Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
    Le fer était leur sang la flamme leur cerveau

    J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
    Le luxe et la beauté ne sont que son écume
    Cette femme était si belle
    Qu’elle me faisait peur

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913

     

     

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