•  

    Bonjour à tous
    en ce jour de 8 Mai !
    Bonne journée ♥



    Pour ne pas oublier !

    Il y eut d'abord l'occupation de la Rhénanie par les Nazis le 7/3/1936....puis l'occupation du Territoire des Sudètes partie de la Tchécoslovaquie en octobre 1938 après la signature des accords de Munich....puis la Grande Guerre a été lancée par Hitler d'abord contre la Pologne qu'il envahit dès le 1/9/1939....et qu'il élargit ensuite à toute l'Europe. La France avait résisté seulement 42 jours du 10/5/1940 au 22/6/1940....avant d'être occupée par les Nazis jusqu'à sa libération à partir de juin 1944 et l'Armistice du 8 MAI 1945. A la fin de cette Guerre, en Europe on compte près de 42 millions de morts dont environ 22 millions de civils.



     Beaucoup étaient là.

    La fête battait son plein et l'insouciance régnait.

    Un monde défilait. D’autres se défilaient.

     Ici, les chants et la fête ! Ailleurs, les chars.

    Le pacifisme en réponse aux nazis.

    L’inconscience oublieuse, face aux fusils.

    Bientôt, un monde allait s’effondrer dans le sang.

    La folie des hommes. Un nouvel affrontement.

    Sur les routes, les soldats, les civils fuyaient.

    Et le courage, l’audace. Reste le désespoir.

    L’insouciance se payait par ses heures noires.

    L’incompétent fuit ses responsabilités.

     Mais des voix, des hommes s’élèvent : Résistance !

    Des hommes et des femmes franchissent la mer.

    Et un général proclame l’éternel France.

    Unissant, regroupant les forces volontaires.
     
    Ils n’étaient pas tous là. Et certains s’égaraient.

    Croyant l’internationale et non la patrie !

    D’autres, un autre monde. Et collaboraient.

    Notre France se déchirait à l’infini.
     
    Mais un général proclame l’éternel France.

    Unissant, regroupant des forces volontaires.

    Des Hommes, des femmes rejoignent l’Angleterre

    Car la voix de la France crie. Résistance !
     
    Ils n’étaient pas tous là mais ils étaient nombreux.

    Combattant pour l’honneur d’une France vaincue.

    Sur mer, sur terre. En résistant courageux.

    Soldats de l’ombre redressant l’honneur perdu.

    Vous vous êtes bien battus. Vous avez résisté.

    La France vous doit tant Soldats. La liberté.

    Gérard Brazon

     

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  • PRINTEMPS 11

     

    PRINTEMPS 11


    Nuit de printemps

    Le ciel est pur, la lune est sans nuage :
    Déjà la nuit au calice des fleurs
    Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ;
    Aucun zéphyr n’agite le feuillage.
    Sous un berceau, tranquillement assis,
    Où le lilas flotte et pend sur ma tête,
    Je sens couler mes pensées rafraîchis
    Dans les parfums que la nature apprête.
    Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants,
    Avec lenteur se dessine et repose,
    Deux rossignols, jaloux de leurs accents,
    Vont tour à tour réveiller le printemps
    Qui sommeillait sous ces touffes de rose.
    Mélodieux, solitaire Ségrais,
    Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix !
    Des prés aussi traversant le silence,
    J’entends au loin, vers ce riant séjour,
    La voix du chien qui gronde et veille autour
    De l’humble toit qu’habite l’innocence.
    Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds !
    Parmi les cieux à l’aurore entrouverts,
    Phébé n’a plus que des clartés mourantes,
    Et le zéphyr, en rasant le verger,
    De l’orient, avec un bruit léger,
    Se vient poser sur ces tiges tremblantes.

    François-René de Chateaubriand, Tableaux de la nature, 1784-1790


     

     

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  • PRINTEMPS 11

     

    PRINTEMPS 11

     Bonjour à toutes et tous .
    J'espère que vous allez bien ?
    Ici il fait gris avec des averses.
    Passez une bonne journée .
    Passez un bon weekend .
    Prenez soin de vous .
    Avec toute mon amitié .
    Bisous du ♥

    PRINTEMPS 11


    Nuit de printemps

    Le ciel est pur, la lune est sans nuage :
    Déjà la nuit au calice des fleurs
    Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ;
    Aucun zéphyr n’agite le feuillage.
    Sous un berceau, tranquillement assis,
    Où le lilas flotte et pend sur ma tête,
    Je sens couler mes pensées rafraîchis
    Dans les parfums que la nature apprête.
    Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants,
    Avec lenteur se dessine et repose,
    Deux rossignols, jaloux de leurs accents,
    Vont tour à tour réveiller le printemps
    Qui sommeillait sous ces touffes de rose.
    Mélodieux, solitaire Ségrais,
    Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix !
    Des prés aussi traversant le silence,
    J’entends au loin, vers ce riant séjour,
    La voix du chien qui gronde et veille autour
    De l’humble toit qu’habite l’innocence.
    Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds !
    Parmi les cieux à l’aurore entrouverts,
    Phébé n’a plus que des clartés mourantes,
    Et le zéphyr, en rasant le verger,
    De l’orient, avec un bruit léger,
    Se vient poser sur ces tiges tremblantes.

    François-René de Chateaubriand, Tableaux de la nature, 1784-1790


     

     

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  • Premier mai

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
    Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
    L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
    La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
    Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
    Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
    L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
    Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
    Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
    A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
    La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
    Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
    Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
    Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
    Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
    Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
    Font des taches partout de toutes les couleurs ;
    Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
    Comme si ses soupirs et ses tendres missives
    Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
    Et tous les billets doux de son amour bavard,
    Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
    Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
    Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
    Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
    Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
    Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
    La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
    Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
    Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
    Victor HUGO (1802-1885)

     

     

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  •  

     


    Je viens vous souhaiter
    Une bonne fête du 1er Mai .
    Que du bonheur toute l'année .
    Passez une bonne journée
    Avec toute mon amitié .
    Bisous ♥



    Premier mai

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
    Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
    L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
    La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
    Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
    Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
    L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
    Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
    Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
    A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
    La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
    Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
    Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
    Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
    Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
    Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
    Font des taches partout de toutes les couleurs ;
    Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
    Comme si ses soupirs et ses tendres missives
    Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
    Et tous les billets doux de son amour bavard,
    Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
    Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
    Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
    Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
    Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
    Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
    La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
    Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
    Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
    Victor HUGO (1802-1885)

     

     

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