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Je viens vous souhaiter
de bonnes et joyeuses fêtes de Pâques .
Passez une bonne journée
un bon weekend , profitez du soleil si il est là .
Avec toute mon amitié .
Bisous ♥
Pâques
A chacun je l’annonce : Il est vivant,
Il est ressuscité ;
Au milieu de nous, Il est là, présent,
Avec nous pour toujours.
Je le dis à tous, que chacun de même
A ses amis l’annonce,
Pour que se lève en tous lieux sans retard
Le jour du royaume des cieux.
Voici le monde, au sens nouveau, qui s’offre
A présent comme une patrie ;
Chacun reçoit, enchanté, de Sa main
Le don d’une nouvelle vie.
Au plus profond des abîmes marins
S’engloutit l’horreur de la mort ;
Léger, serein, chacun peut désormais
Considérer son avenir.
La voie obscure où Il a cheminé
Nous ouvre le chemin du ciel ;
Celui aussi qui entend Son conseil
Arrive à la Maison du Père.
Désormais nul n’aura plus à pleurer
Quand quelqu’un fermera les yeux;
Par l’ au revoir assuré, tôt ou tard,
Cette douleur est radoucie.
Chacun aura, avec chaque bonté,
L’occasion de chauffer son cœur,
Puisque pour lui cette semence ira
S’épanouir en fleurs splendides.
Il est vivant, et près de nous Il reste
Même si tout nous abandonne!
Aussi pour nous est-ce aujourd’hui la Fête
Du Renouveau Universel.
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Avec toute mon amitié , je vous souhaite
un bon weekend .
Allé prenez soin de vous et
mille doux bisous du ♥LA Poule
Pattes jointes, elle saute du poulailler, dès qu'on lui ouvre la porte.
C'est une poule commune, modestement parée et qui ne pond jamais d'oeufs d'or.
Éblouie de lumière, elle fait quelques pas, indécise, dans la cour.
Elle voit d'abord le tas de cendres où, chaque matin, elle a coutume de s'ébattre.
Elle s'y roule, s'y trempe, et, d'une vive agitation d'ailes, les plumes gonflées, elle secoue ses puces de la nuit.
Puis elle va boire au plat creux que la dernière averse a rempli. .
Elle ne boit que de l'eau.
Elle boit par petits coups et dresse le col, en équilibre sur le bord du plat.
Ensuite elle cherche sa nourriture éparse.
Les fines herbes sont à elle, et les insectes et les graines perdues.
Elle pique, elle pique, infatigable.
De temps en temps, elle s'arrête.
Droite sous son bonnet phrygien, l'oeil vif, le jabot avantageux, elle écoute de l'une et de l'autre oreille.
Et, sûre qu'il n'y a rien de neuf, elle se remet en quête.
Elle lève haut ses pattes raides, comme ceux qui ont la goutte. Elle écarte les doigts et les pose avec précaution, sans bruit.
On dirait qu'elle marche pieds nus.
Jules Renard
Histoires naturelles 1896
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