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Au marché des sorcières
Au marché des sorcières,
On vend de tout un peu,
De verts crapauds baveux
Et des nœuds de vipères ;
On vend des basilics,
À l’œil fixe et glacé
Sous leur lourde paupière,
Des chèvres, des aspics,
Des onguents mystérieux.Au marché des sorcières,
On vend de gros chats noirs
À queue blanche, à l’œil bleu,
Aux moustaches de feu
Qui s’allument le soir,
Et des chauves-souris
S’agrippant aux cheveux
Chaudrons ! Chauds, les chaudrons !
Les plus vieux, les plus laids !
Voyez mes prix !
Qui n’a pas son balai ?
.............
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Des fantômes dans la cuisine
C'est le bal des fantômes aujourd'hui.
Quel tapage, dans notre cuisine.
Quelle sauvagerie, quelle furie!!
De partout ça tambourine.Écoute! Ça claque, ça crépite, ça crie !
Jouent-ils aux quilles avec des crânes ??
Il n'est pourtant pas encore minuit!
Les marmites font un terrible vacarme.Peu à peu, ils cessent de s'agiter.
Plus personne n'a envie de jouer.
Des fantômes, je vous dévoile le secret:
Il y a du pop-corn à grignoter !!!
votre commentaire -
Bonjour à tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Passez aussi une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥Des fantômes dans la cuisine
C'est le bal des fantômes aujourd'hui.
Quel tapage, dans notre cuisine.
Quelle sauvagerie, quelle furie!!
De partout ça tambourine.Écoute! Ça claque, ça crépite, ça crie !
Jouent-ils aux quilles avec des crânes ??
Il n'est pourtant pas encore minuit!
Les marmites font un terrible vacarme.Peu à peu, ils cessent de s'agiter.
Plus personne n'a envie de jouer.
Des fantômes, je vous dévoile le secret:
Il y a du pop-corn à grignoter !!!
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L’automne
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux.Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques
4 commentaires -
Bonjour à tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Le mauvais temps arrive et l'Automne avec !
Passez aussi une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥L’automne
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois !Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits,
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui !Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? …La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux.Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques
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