• C'est Halloween

    kit 18

    kit 18

    Coucou
    Passez une bonne fête d'Halloween .
    Joyeuse fête monstrueuse à tous les enfants du monde!
    J'espère que vous allez bien ?  prenez bien soin de vous , bisous du ♥
    Amusez-vous , profitez ....
    Bonne journée .
    mais ne mangez pas trop de bonbons hihihi
    Mille doux bisous du ♥

    kit 18

     


    Halloween

     

    Quand l’araignée hargneuse,

    Aussi frileuse que venimeuse,

    Répugnante et effrayante,

    Pénètre dans nos foyers

    Solitaire et envahissante,

    Pour venir se réchauffer

    Et y tisser sa toile hideuse

    Dans une frénésie teigneuse,

    Octobre est là, à notre porte.

    Notre imagination s’emporte,

    Le noir et l’orange l’emportent

    Dans les couleurs que l’on porte

    Et les images que l’on colporte.

    Les ténèbres s’installent,

    Les feuilles mortes détalent,

    Tourbillonnent et virevoltent,

    Frivoles et désinvoltes,

    Dans la folle bourrasque

    De la nuit des masques.

    Et la pleine lune, qui éclabousse,

    Préside l’annuelle grande frousse.

    Dès le soleil couchant

    Les esprits languissants

    Surgissent du néant.

    L’air ambiant se refroidit,

    L’atmosphère s’alourdit,

    Notre cœur s’enhardit

    Et flirte avec l’interdit.

    Quand la nature est moribonde

    Notre humeur vagabonde.

    Nous cédons aux tentations,

    Au déferlement des passions,

    Et bien sûr, comme de raison,

    Aux vils excès de la déraison.

    Nous rendons grâce à Mammon,

    Cet arrogant et triomphal démon,

    Avec qui volontiers nous pactisons

    Et imprudemment, fraternisons.

    Durant une quinzaine

    Règne le croque-mitaine.

    Partout renait cette peur

    Du bonhomme sept-heure.

    Peu importe sa dénomination,

    C’est certes une abomination

    Dont l’inassouvissable obsession

    Est d’imposer totale domination.

    De la bacchanale de l’horreur,

    Quand ultimement sonne l’heure,

    Notre fébrile imagination s’affole

    Quand l’affreuse sorcière s’envole

    Telle une répugnante chauve-souris

    Dans le sinistre ciel de la Walpurgis.

    Cette répugnante vieille peste

    Qui horriblement empeste,

    Que l’on fuit et déteste,

    Qui perce et dépèce,

    Peu importe l’espèce,

    Les bêtes capturées,

    Afin de les torturer,

    Les tuer et les éviscérer,

    Pour enfin les incorporer

    À l’écœurante concoction,

    À cette pestilentielle potion,

    Qu’elle touille avec attention

    Dans son immonde chaudron.

    Le cliquetis des vieux os

    Retentit dans les caveaux.

    Les squelettes carnassiers

    Émergent des charniers.

    Quelques-uns se cabrent

    Dans une danse macabre

    Au son d’une musique

    Franchement périmée

    Jouée pour un public

    Fraîchement exhumé.

    Dès que le crépuscule tombe

    Dracula sort de sa tombe,

    Perçant le voile du mystère

    Qui le sépare de la terre

    Pour envahir le monde

    Où l’hémoglobine abonde.

    Il quitte sa Transylvanie

    Pour vivre son épiphanie.

    Tu ne feras pas de vieux os

    S’il te saigne de ses crocs.

    L’éther délétère des cimetières

    Altère l’air de la terre entière.

    L’infect et fétide sol pourri,

    Habité de vers qu’il nourrit,

    Soudainement s’entrouvre,

    Révélant ce qu’il recouvre :

    Des corps qui y reposent,

    Et qui s’y décomposent.

    La nuit de carnage nécessite

    Que les momies ressuscitent.

    Les antiques sarcophages,

    Infestés de nécrophages,

    Libèrent donc leurs otages

    Qui se livrent aux outrages.

    Frankenstein le survolté

    Tire sa force de l’électricité.

    Il brise facilement ses chaînes

    Quand sa colère se déchaîne.

    Vite! Écarte-toi de son chemin

    Qu’il ne t’étrangle de ses mains.

    Dominant le champ de citrouilles

    L’épouvantail instille la trouille.

    Ses sales oripeaux en lambeaux

    Évoquent la glauque décrépitude

    Du corps pourrissant en solitude,

    Buffet funèbre des vermisseaux.

    Vision d’enfer et de damnation,

    Qui donne fortement l’impression,

    Que pour les corbeaux le survolant,

    Il sera momentanément bienveillant,

    Mais exceptionnellement intransigeant

    Envers les humains désobligeants.

    À contempler son énigmatique rictus

    On risque un catastrophique infarctus.

    Et lorsqu’il descend de son perchoir,

    S’en suivent hécatombes et déboires.

    De friandises nous faisons amplement provision

    Et nous ornons la maison de lugubres décorations.

    Méfions-nous néanmoins du redoutable loup-garou

    Auquel, hélas, ne résiste strictement aucun verrou.

    Tandis que nos petits monstres chéris,

    Avides de gâteries et de sucreries,

    Arpentent fébrilement les rues,

    Inconscients du danger encouru,

    Des polissons fantasques,

    Accumulent les frasques,

    Tours et coups pendables,

    Tous gestes condamnables.

    La police en a plein les bras

    De ces nombreux embarras.

    C’est Halloween, que diable!

    Trêve pour le marchand de sable,

    Car cette veillée finira tard

    Et demain sera en retard.

     C’est l’enfer qui mène le bal

    Et le mot d’ordre c’est Bélial.

    Semons l’effroi et la terreur

    Sous notre toit avec ardeur.

    Dans l’imaginaire de nos enfants,

    Que leurs rêves soient effrayants!

    Que Lucifer soit triomphant!

    À jamais et dès maintenant.

    Si tu croises un chat noir

    C’est désormais sans espoir,

    Il n’y a aucune échappatoire.

    Sur toi le malheur va choir.

    Redoute légitimement le pire

    Lorsque le rideau se déchire.

    La grande faucheuse s’amène

    En réclamant ton âme en peine.

    Elle quitte brièvement l’au-delà

    Pour venir te cueillir ici-bas.

    De tes innombrables exactions,

    Voici l’inéluctable sanction.

    Le soir de l’Halloween, jusqu’à minuit,

    Tu fais ce qui suit pour éviter les ennuis.

    Observe fidèlement la règle, ou t’es cuit!

    Ce ne sont absolument pas des balivernes,

    Y’a stricte obligation, pour ta gouverne,

    Que longtemps brille ta Jack-o-lanterne,

    De crainte que des esprits te surprennent

    Et t’entraînent dans l’effroyable Géhenne.

    Si tu en es parfaitement conscient,

    Tu ne seras pas maudit, innocent!

    Après une trêve d’un an,

    Ce sera encore le temps

    De claquer hystériquement des dents,

    À moins que tu ne trépasses prématurément.

    Par Daniel Raymond
     

    Sylvie Erwan 

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  • Commentaires

    4
    Jeudi 31 Octobre à 11:04

    Bonjour ma sylvie, magnifique création...passe une bonne journée et bonne fête d'halloween...pleins de gros bisous, annie

     

    3
    Jeudi 31 Octobre à 08:54
    bon, dans ma résidence, il n' y a que des retraités, alors pas de passage pour des bonbons ! Il y a le zoo de Maubeuge qui pour Halloween a préparé de quoi faire peur ! Passe une belle journée bisous
      • Jeudi 31 Octobre à 09:48

        Coucou mon ami
        Merci infiniment pour ton gentil commentaire , bonne journée , prends bien soin de toi .
        bisous d'Amitié ♥

      • Jeudi 31 Octobre à 09:47

        Coucou mon ami
        Merci infiniment pour ton gentil commentaire , bonne journée , prends bien soin de toi .
        bisous d'Amitié ♥

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