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Par sylvie erwan le 8 Septembre 2018 à 07:44
Bonjour à toutes et tous .
Passez une bonne journée .
Passez un bon weekend .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥
La bonne France
Douce France, France jolie,
France d’amour et d’idéal,
Qui, dans ton épique folie,
As fait tant de bien pour le mal.
Tant de fois tu fus déchirée
Par les crocs sanglants du vainqueur ;
Mais ce qu’ils n’ont pas altéré,
C’est la jeunesse de ton Cœur ;
C’est l’éternelle joliesse
De celle qu’un rien attendrit,
Et qui, de peine ou de liesse,
En larmes douces, pleure ou rit ;
C’est, dans toute sombre ambiance,
Quand l’horizon semble d’airain,
Cette enfantine confiance,
Dont l’azur est toujours serein.
France dont le cœur surabonde
De gentillesse et de pitié,
Rien ne résiste, dans le monde,
Au charme de ton amitié !
Il suffit qu’une voix te nomme
Et s’élève pour t’acclamer,
Pour que tout noble et fier cœur d’homme
S’émeuve et se prenne à t’aimer.
Oh ! c’est que ton front reste encore
Toujours rayonnant, haut et clair,
Comme le front d’or de l’aurore
Dans le ciel limpide de l’air.
Nérée Beauchemin, Patrie Intime
13 commentaires -
Par sylvie erwan le 1 Septembre 2018 à 07:31
Bonjour à toutes et tous .
Passez une bonne journée .
Passez un bon weekend .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥
France
Oui, mon pays est encore France :
La fougue, la verve, l’accent,
L’âme, l’esprit, le coeur, le sang,
Tout nous en donne l’assurance :
La France reste toujours France.
Aujourd’hui, tout comme naguère,
Ne sommes-nous pas, trait pour trait,
Le vrai profil, le vif portrait
Du Normand, père de nos pères ?
Français, vous êtes nos grands frères.
Il est toujours vert et vivace,
Le rameau du vieil arbre franc ;
De sève chaude exubérant,
Superbe et fort comme la race,
Il est toujours vert et vivace.
Vienne la magnifique aurore
Des fêtes d’hiver, Montréal,
Narguant l’âpre vent boréal,
Pour la danse revêt encore
Son domino multicolore.
Pittoresque palais féerique,
Sur tes murs de glace et de feu,
Le drapeau rouge, blanc et bleu
Arbore au soleil d’Amérique
La chaude gaîté d’Armorique.
Avec la fusée écarlate,
Qui crépite et crible d’éclairs
Le cristal de tes dômes clairs,
Dans l’air qu’elle échauffe et dilate
L’allégresse de France éclate.
Mais au lointain si notre oreille
Entend le clairon du combat,
C’est alors que le coeur nous bat,
C’est alors que le sang s’éveille,
Au son qui frappe notre oreille.
Sonnez, chantez, clairons sonores !
Allons, étendards, en avant !
Dans le feu, l’éclair et le vent,
Déployez vos plis tricolores !
Sonnez, chantez, clairons sonores !
L’envahissement est immense.
– Pour chasser ces grands reîtres roux,
Que ne sommes-nous avec vous,
Jeunes soldats de la défense !
Oh ! notre douleur est immense.
France, ô maternelle patrie,
Nos coeurs, qui ne font qu’un pour toi,
Encore palpitants d’émoi,
Saignent des coups qui t’ont meurtrie,
France, ô maternelle patrie !
Ici comme là-bas on pleure.
Dévorant le sanglant affront,
Baissant les yeux, courbant le front,
Silencieux, on attend l’heure.
Ici comme là-bas on pleure.
Quand finira l’horrible transe ?
Oh ! quand de Versaille à Strasbourg,
Cloche, canon, clairon, tambour
Proclameront la délivrance
De la grande terre de France ?
Nérée Beauchemin
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