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Par sylvie erwan le 22 Octobre 2022 à 07:33
Plus un
Pourquoi toujours fêter le Premier?
Je vais faire ici l'apologie du deuxième.
Ce qui n'est certes pas coutumier.
Le "Un" ne rencontre pas de problème.
Seul et fier, en tête de calendrier
Il s'associe au renouveau et à la fête.
Mais avez vous pensez à ce.... "Deux" Janvier,
Pauvre jour mal placé et trouble-fête.
Synonyme de reprise du train train
Accompagné des relents du précédent
Des "bonne année" comme un refrain
Il tente d'exister, cependant.
Mal perçu, après des jours de liesse
Je donne à Ce "Deux" particulier,
Toute ma reconnaissance et ma tendresse
Car c'est un fameux allié.
"Deux" permet la reprise du quotidien
Et de demain, reste le gardien.
Mais le chiffre "Deux", est une vedette
Entête du calendrier pour un millénaire
Il relègue au rang de mauviette
Ce fanfaron de "Un"...sans en avoir l'air!
Dominique Sagne
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Par sylvie erwan le 15 Octobre 2022 à 07:32
Poème qui fait mal
Même au milieu de la foule,
Sans prévenir les idées noires déboulent.
Insidieuses, elles m'assaillent
Et m'attirent vers le soupirail
Qu'est le trou noir béant
Que pourrait être mon néant.
Chaque jour se résume à une lutte
Où le noir et le blanc se disputent,
Où chaque arrivée est un tourment
Et chaque départ un soulagement.
Où l'envie de vivre et de sortir
S'opposent au besoin de m'ensevelir
Où chaque action demande un effort
Pour paraître quelqu'un de fort.
Je voudrai redevenir, moi, simplement.
Celle qui vivait étourdiment
Prenait les choses comme elles venaient
Et mettait les soucis entre guillemets.
Mais à force, de masquer, de dissimuler,
Mes sentiments, je me suis mutilée.
J'aurai dû hurler mes tourments et ma haine,
Devenir une femme arachnéenne
Pour, dans mes fils t'emprisonner
Et t'empêcher de me nuire à jamais.
Dominique Sagne
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Par sylvie erwan le 8 Octobre 2022 à 07:25
Pour nos enfants
Connaissent-ils la puissance de notre Amour
Quand vient l’heure des questions, des angoisses et des dout
Savent-ils, que pour eux, sans crainte et sans détour
Nous nous battons pour ouvrir et créer leur route
Qui mène au bonheur sous la céleste voûte ?
Oublient-ils, quelquefois comme dit Victor Hugo
Qu’ils sont à nous, autant que nous sommes à eux ?
Et quel que soit leur nombre, sans aucun distinguo,
Au-delà des mots et jusqu’au jour de l’Adieu,
Nous les aimerons encore, au-delà des cieux.
Dominique Sagne
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