• .

     

    Merci infiniment pour cette merveille mon ami , elle est de toute beauté.

    bisous

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  • Dentifrices au naturel

    Tour d’horizon des produits naturels qui peuvent servir au renforcement et à la protection de nos dents. Pour peu que nous changions un peu nos méthodes de brossage !

    On a tendance à croire qu'avant la production en série de la brosse à dents, à la fin du XIXe siècle, puis son "explosion" après la Seconde Guerre mondiale, nos ancêtres négligeaient les soins dentaires. Or, de nombreuses fouilles ont mis en évidence toutes sortes d'articles destinés au nettoyage des dents : cure-dents, bâtonnets de bois fibreux... Aujourd'hui encore, on emploie, en Afrique du Nord, dans les pays arabes et en Inde, une racine connue sous le nom de miswak ou siwak. Le dentifrice "moderne" date du début du XXe siècle et on lui ajoute du fluor depuis les années 1950. Avant l'adoption des formes en pâte, on employait les poudres et eaux dentifrices, injustement tombées en désuétude.
    Prévenir caries et plaque dentaire
    Les soins dentaires permettent de prévenir les caries mais aussi les dépôts de tartre, qui favorisent le déchaussement des dents et les maladies des gencives (gingivites, parodontite). La plaque, dépôt blanc constitué de bactéries et de débris alimentaires, est le point de départ de la plupart de ces affections. Elle s’élimine par un brossage régulier des dents avec un dentifrice légèrement abrasif et antiseptique, puis un rinçage soigneux.
    Des ingrédients naturels adaptés aux soins dentaires.

    Les huiles essentielles :

       * Menthe douce (plutôt que poivrée, toxique à long terme), zeste de citron et tea-tree : à la fois antiseptiques et rafraîchissantes. Pour les soins quotidiens, employez-les très diluées (environ 1 à 2%).
       * Myrrhe : très réputée pour l’hygiène buccodentaire ; antiseptique, elle soulage les affections des gencives.
       * Girofle : anesthésique ; appliquez avec précaution sur les zones douloureuses, car elle est irritante.

    Les produits salins :

    Le bicarbonate de soude, légèrement abrasif, équilibre le pH local et s’oppose aux “attaques acides”, d’origine alimentaire, qui favorisent les caries. Reconnu pour blanchir les dents, il ne doit pas être employé pur en usage quotidien (une à deux fois par semaine maximum) car il risque d’altérer l’émail dentaire.
    Le sel fin, beaucoup plus doux, peut être employé plus régulièrement.

    Les produits adsorbants :

        *Abrasif doux, l’argile adsorbe (attire à elle) les bactéries et les débris divers.
        *Le charbon activé, réduit en poudre fine, agit de la même manière, mais nécessite un rinçage soigneux !

    Les poudres de plantes :

        *Sauge, romarin, thym, racine d’iris, séchés et réduits en poudre, constituent d’excellents dentifrices naturels.

    Recettes de dentifrices "maison"
    Pour les conserver, préparez les dentifrices sous forme de poudre et humidifiez-les uniquement au moment de l'emploi.

     Dentifrices express : humidifiez la brosse puis trempez-la dans un peu de sel fin, d'argile blanche, de charbon activé réduit en poudre fine ou de bicarbonate de soude (en dépannage). Pensez aux plantes en poudre (voir ci-dessus).


     Dentifrices fraîcheur à l'argile : dans un petit bocal, versez trois cuillers à soupe rase d'argile blanche et une cuiller à café de bicarbonate de soude. Ajoutez huit gouttes d'huile essentielle de menthe douce (ou de menthe poivrée). Mélangez intimement les ingrédients en agitant bien. Versez ensuite dans un joli pot et utilisez-les avec une brosse humide.

    Sylvie Hampikian, experte en pharmaco-toxicologie

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  • Le fluor inefficace pour la santé dentaire des enfants

    La supplémentation en fluor est une pratique courante depuis les années 1970 où des études in vitro montraient une diminution de la formation des caries. Depuis, le véritable bénéfice du fluor pour la santé dentaire ne cesse d'être réévalué avec des résultats toujours plus questionnables.

    Cette fois ce sont des chercheurs du très réputé groupe Cochrane qui ont passé en revue les études sur l'efficacité et la sécurité du fluor pour la santé bucco-dentaire en fonction de l'âge. Après avoir examiné avec minutie l'ensemble des études et éliminé celles qui manquaient de rigueur scientifique les chercheurs ont constaté: une réduction de 24% des trous et surfaces dentaires manquantes avec une supplémentation en fluor sur les dents définitives (qui apparaissent après les dents de lait vers 10 à 12 ans). Cela pourrait se traduire par un risque légèrement plus faible de caries. En revanche sur les dents de lait, aucun bénéfice ne peut être tiré. Les auteurs ajoutent que, de plus, la sécurité des suppléments de fluor est mal évaluée.

    En effet le fluor est un élément chimique non indispensable à l'homme et potentiellement toxique. Dans l'organisme il se lie au calcium pour former un complexe insoluble le fluorine de calcium et peut ainsi provoquer une baisse du calcium dans le sang. Un apport trop élevé provoque des taches sur les dents mais également une salivation inhabituelle, des douleurs d'estomac, une altération du goût et en cas d'intoxication des vomissements, des tremblements ou des crises d'épilepsie. L'excès de fluor qui survient dans le cadre d'une exposition chronique se manifeste principalement par des altération de l'émail protectrice de la dent, on parle de fluorose dentaire.

    La position des autorités de santé: Alors qu'aux USA, la FDA demande de leur rapporter tout cas d'effets secondaires liés au fluor, y compris la fluorose dentaire, en France l'AFSSAPS a examiné l'intérêt du fluor pour la dernière fois en 2008 et a rendu des conclusions claires: dès l'âge de 6 mois, tous les enfants doivent recevoir du fluor à une dose maximale de 500ppm. Cette dose doit être doublée à triplée à partir de 6 ans. Nous sommes donc dans l'incompréhension totale face à de telles recommandations contradictoires avec celles des chercheurs.

    Les sources de fluor sont:

    • Les comprimés et gouttes (sur odonnance)
    • Les dentifrices
    • Les bains de bouche
    • Certaines gommes à mâcher (sur ordonnance)
    • Vernis fluorés (sur ordonnance)
    • Les gels fluorés
    • Le sel (certains sels sont enrichis en fluor depuis 1985)
    • Le thé (en quantité modérée)
    • Les eaux de boisson (du robinet ou en bouteille)

    Référence: Tubert-Jeannin S, Auclair C, Amsallem E, Tramini P, Gerbaud L, Ruffieux C, Schulte AG, Koch MJ, Rège-Walther M, Ismail A. Fluoride supplements (tablets, drops, lozenges or chewing gums) for preventing dental caries in children. Cochrane Database of Systematic Reviews 2011, Issue 12. Art. No.: CD007592.

    AFSSAPS. Utilisation du fluor dans la prévention de la carie dentaire avant l’âge de 18 ans - Mise au point (04/11/2008)

    http://www.lanutrition.fr/les-news/le-fluor-inefficace-pour-la-sante-dentaire-des-enfants.html

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  • Cette vitamine peut réduire le risque de décès de 77 %

    Dans la série des nouvelles qui n'ont pas été publiées par Le Figaro (ni par les autres quotidiens français), il y a cette étude qui nous concerne tous, et qui a été présentée lors des sessions scientifiques de l'American Heart Association (association américaine pour le cœur) de 2009. En deux ans, elle n'a toujours pas eu le temps de traverser l'Atlantique ! C'est donc sur nos épaules que repose, une fois de plus, la responsabilité d'en informer le très sélect public de S&N...

    Ce public sait bien sûr que la vitamine D est cruciale pour les os : c'est le manque de vitamine D qui est responsable du rachitisme, un défaut de calcification et de fixation du phosphore dans les os.

    Mais cette nouvelle étude montre également que le manque de vitamine D augmente de façon significative le taux de décès, toutes causes confondues. Sur 27 000 personnes de plus de 50 ans, et qui n'avaient jamais eu de problèmes cardiaques, on s'est aperçu que celles qui avaient un taux très bas de vitamine D (inférieur à 15 ng/mL) étaient beaucoup plus en danger de mourir que les autres. (1)

    Leur risque de décéder était 77 % plus élevé, leur risque de développer une maladie coronarienne de 45 % plus élevé, et le risque d'être frappé par une attaque vasculaire cérébrale de 78 % plus élevé que celui des personnes ayant un taux normal de vitamine D (>30 ng/mL).

    D'autre part, la Société canadienne de pédiatrie affirme: « La carence en vitamine D est liée à l’ostéoporose, à l’asthme, aux maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et les maladies inflammatoires de l’intestin, au diabète, à une perturbation du fonctionnement musculaire, à la résistance à la tuberculose et à la pathogenèse de types précis de cancer». (2) Rien que ça !!

    Ce qui veut dire, cher lecteur, qu'en ces jours maussades du mois de décembre, vous devez absolument vous préoccuper de vos apports en vitamine D, du moins si vous tenez à vivre mieux, et plus longtemps.
    Déficit chronique dans les pays du Nord

    La vitamine D est principalement produite par la peau, à partir du cholestérol et sous l'effet du soleil. Les populations sont donc très largement déficitaires en vitamine D dans les pays du Nord. Pendant les périodes hivernales, ce déficit prend des allures d'épidémie, surtout parmi les populations qui vivent à l'intérieur du fait de leur travail ou de leur état de santé.

    En Belgique, au Canada, dans le Nord et l'Est de la France, le manque de vitamine D peut atteindre 90 % de la population adulte au plus profond de l'hiver (janvier-février).

    Pour la plupart d'entre nous, les réserves de vitamine D faites en été sont généralement épuisées à la fin de l’été (entre le 15 septembre et le 15 octobre).

    En Angleterre, la faible exposition des enfants au soleil est responsable d'une nouvelle vague de rachitisme, qui pourrait toucher 40 % d'entre eux, selon une étude publiée dans le British Journal of Médicine. (3)

    Contrairement au rachitisme qui existait dans les classes populaires du Londres du début du 20e siècle, et qui était lié évidemment à la pauvreté et à la malnutrition, le rachitisme actuel traverse toute la société britannique. En effet, la cause du rachitisme est la paranoïa au sujet du soleil, qui a été créée de toute pièce par les autorités et les médias.
    Beaucoup de parents sont aujourd'hui convaincus qu'ils doivent couvrir leurs enfants, et leur mettre chapeau et crème solaire dès qu'apparaît le beau temps. Le résultat est que les enfants ne synthétisent plus assez de vitamine D.
    Indignez-vous face à la propagande anti-soleil !

    S'il est en effet plausible qu'un lien existe entre coups de soleil à répétition et apparition de mélanomes (une forme de cancer de la peau), le soleil a par ailleurs de multiples bienfaits sur la santé, qui font plus que compenser le risque de mélanome, risque qui n'est même pas rigoureusement prouvé aujourd'hui.

    Une exposition mesurée est donc indispensable (pas de « toasting »!).

    Il est certain qu'une personne qui passe l'essentiel de sa journée à la lumière des néons, et ses soirées à la lumière d'une télé ou d'un ordinateur, clignera des yeux aux premiers rayons du printemps. Et sans doute attrapera-t-elle un coup de soleil si elle prolonge un peu trop son apéritif dans son jardin, ce jour-là.

    S'il lui prend de partir à la mer, ou en montagne, où les rayons du soleil sont multipliés par la réverbération sur le sable, l'eau, la neige ou les rochers, le coup de soleil la guette également. Et si elle monte carrément dans un avion pour débarquer quelques heures plus tard sur une plage d'Egypte ou du Mexique par 40°C, il est évident que son organisme subira un choc. Elle a besoin de temps avant de pouvoir adopter le mode de vie du touriste (et encore : est-ce forcément le mode de vie du touriste de ces pays que de se coucher en maillot de bain sur une serviette en plein soleil ?).

    Pour autant, la psychose sur les dangers du soleil n'est pas justifiée : bien qu'il faille y aller progressivement quand on a perdu l'habitude du soleil, le fait est que nous sommes faits pour être caressés par ses rayons bienfaisants.

    Une exposition régulière de presque 100 % de la surface de la peau aux rayons du soleil a été normale pendant des millions d'années pour l’espèce humaine.

    C'est ainsi que nous avons bénéficié longtemps sans y penser, d'un apport optimal en vitamine D, qui nous protégeait de nombreuses maladies. Mais c'est toujours possible, aujourd'hui :
    La vitamine D dont vous avez besoin

    La vitamine D est présente dans les poissons gras, le beurre et le foie. Il faut donc manger régulièrement de ces aliments, sans se faire d'illusions toutefois. Même si vous en mangez beaucoup, les apports alimentaires de vitamine D ne représenteront jamais plus de 15 % de vos besoins.

    C'est vraiment le soleil qui est votre meilleure source de vitamine D. Ce qui a l'avantage d'être gratuit.

    En s'exposant complètement au soleil, on peut produire 4000 UI de vitamine D en 4 minutes, ce qui correspond à la quantité de vitamine D apportée par 40 verres de lait enrichi en vitamine D et à environ 6 portions de saumon rouge grillé !

    Pour que le corps d’une jeune personne en santé produise 1000 UI de vitamine D, il suffit d’une très courte exposition au soleil (environ 4 minutes), sous un ciel à indice UVB modéré, du quart de la peau (visage, bras et une partie des jambes).

    Une exposition complète du corps pendant 16 minutes apporte environ 16 000 UI de vitamine D.

    En l'état des connaissances scientifiques actuelles, un apport quotidien raisonnable en vitamine D est de 1000 unités internationales (UI) par jour pour la plupart d'entre nous. Pour les petits enfants et les femmes enceintes et allaitantes, il est conseillé d'aller jusqu'à 1500 UI – 2000 UI par jour, dans la mesure où ils ont besoin de fabriquer des os. Toutefois, ces recommandations pourraient être relevées prochainement (voir la dernière partie de cet article).

    A noter que vous verrez souvent la vitamine D dosée en microgrammes (µg) plutôt qu'en UI. Pour convertir, il faut savoir que : 1 µg = 40 UI.
    La vitamine D contre la dépression et le cancer

    Les suppléments de vitamine D prescrits par un médecin permettent de soigner la dépression annuelle saisonnière, particulièrement lorsqu’ils sont associés à la luminothérapie, le traitement de référence pour cette maladie.

    Mais c'est dans le domaine du cancer que les chercheurs s'intéressent aujourd'hui le plus à la vitamine D. Des progrès récents en biologie cellulaire ont révélé que la plupart des cellules de la plupart des tissus du corps humain contiennent des récepteurs de vitamine D, et qu'au moins 229 gènes du corps humain sont influencés par la vitamine D.

    Une campagne d'information à ce sujet a été lancé sur le site lanutrition.fr, qui explique que :

    De nombreuses études ont montré qu’on diminue son risque de cancer du côlon, du rectum, du sein, de la prostate, lorsqu’on a suffisamment de vitamine D. (4)
    Les personnes qui dans l’enfance ont été les plus exposées au soleil ont un risque de cancer du sein et de la prostate réduit.
    Les personnes dont le niveau sanguin de vitamine D est le plus élevé lors d’un diagnostic de cancer ont un taux de survie deux fois plus élevé que celles dont les taux sont les plus bas.
    Dans une étude, lorsque le diagnostic de cancer du sein, du côlon, de la prostate, est posé en été, le taux de survie est supérieur à celui des personnes dont le diagnostic a été fait en hiver.
    Les apports conseillés en vitamine D en France pour les adultes (200 UI/j) sont ridiculement bas et ne peuvent donc contribuer à la prévention des cancers.
    Les aliments enrichis en vitamine D, qui apportent une fraction de ces doses officielles conseillées n’ont donc aucun effet sur les maladies susceptibles d’être améliorées par la vitamine D.
    L’exposition solaire de la plupart des adultes en été, est généralement insuffisante pour assurer un taux sanguin optimal de vitamine D (40 ng/mL) surtout si l’on utilise des écrans solaires et qu’on s’expose aux heures les moins chaudes comme le recommandent à tort les autorités sanitaires. (5) (6)

    Peu de risque d'intoxication

    Je vous ai indiqué plus haut que la dose journalière de vitamine D qui paraît raisonnable aujourd'hui au vu des recherches scientifiques est de 1000 à 2000 UI par jour. Vous devez toutefois savoir que cela représente déjà soit cinq à dix fois ce que les autorités sanitaires françaises recommandent officiellement ! (sans que l'on sache d'ailleurs sur quoi elles se basent).

    Quoi qu'il arrive, le risque de toxicité d’un supplément de vitamine D est très faible. Par précaution, ne pas dépasser 10 000 UI par jour sur de longues périodes. Mais les risques de surdose chronique ne risquent vraiment d'apparaître qu'à partir de 40 000 UI par jour sur de longues périodes, une dose difficile à atteindre. Un excès se manifeste par des nausées, vomissements, constipation et un amaigrissement lors d’une surdose aigüe, symptômes qui disparaissent lorsque vous arrêtez la supplémentation abusive.

    A noter que vous ne risquez d'intoxication à la vitamine D qu'en prenant des suppléments de vitamine D quasi-quotidiennement. L'exposition au soleil, elle, même très intense, ne peut entraîner de surdose, car votre organisme est doué d'un système d'auto-régulation.
    Les recommandations officielles pourraient être fortement relevées

    Il y a quelques mois à peine, des chercheurs américains de l'Université de Californie, de l’Ecole de médecine de San Diego et de l’université Creighton à Omaha, parmi lesquels deux des plus grands noms de la recherche sur la vitamine D, ont calculé que les recommandations officielles en vitamine D (200 UI/jour en France) sont bien trop faibles pour atteindre les niveaux sanguins de cette vitamine qui permettent de prévenir le cancer du sein et d’autres maladies chroniques. Leurs conclusions ont été publiées le 21 février 2011 dans le journal Anticancer Research.

    Ces conclusions sont d'une importance capitale pour la santé de millions de personnes :

    « Nous avons constaté qu’un adulte doit disposer chaque jour de 4000 à 8000 UI (unités internationales) de vitamine D pour maintenir les taux sanguins des métabolites de la vitamine D dans la fourchette permettant de réduire de moitié environ le risque de plusieurs maladies - cancer du sein, cancer du côlon, sclérose en plaques, diabète de type 1 », explique le Pr Cedric Garland (université de Californie), l’un des auteurs de l’étude et un pionnier de la recherche sur cette vitamine .

    L'étude fait état d'une enquête sur plusieurs milliers de bénévoles qui prenaient des suppléments de vitamine D à des doses allant de 1000 à 10 000 UI / jour. Des bilans sanguins ont été effectués pour déterminer le niveau de 25(OH)D - la forme sous laquelle la quasi-totalité de la vitamine D circule dans le sang.

    « La plupart des scientifiques qui travaillent activement sur la vitamine D pensent maintenant qu’il faut avoir une concentration de25(OH)D de l’ordre de 40 à 60 ng /ml pour prévenir de nombreuses maladies », dit le Pr Garland. « Malheureusement, seulement 10 pour cent de la population américaine a de tels niveaux et il s’agit principalement de personnes qui travaillent à l'extérieur. »

    « Maintenant que les résultats de cette étude sont publiés, il va devenir banal pour presque tous les adultes de prendre 4000 UI de vitamine D par jour, » dit le Pr Garland. « C'est une dose bien inférieure aux 10000 UI/j qui est le seuil inférieur du risque d’hypervitaminose D arrêté par les autorités sanitaires américaines, et les avantages sont considérables. Les personnes qui peuvent avoir des contre-indications devraient discuter de leurs besoins en vitamine D avec leur médecin de famille. »

    « Il est maintenant temps que pratiquement tout le monde prenne plus de vitamine D pour aider à prévenir certains types majeurs de cancer et plusieurs autres maladies graves, et des fractures », selon Robert Heaney, lui aussi co-auteur de l’étude.
    Pour conclure...

    Adultes et enfants devraient donc faire doser leur taux de vitamine D avant l’hiver et le faire corriger le cas échéant par le médecin, pour réduire leur risque de nombreuses maladies, qui ne se limitent pas au rachitisme, mais concernent aussi la dépression, les maladies cardio-vasculaires, et même le cancer.

    Le moyen le plus efficace d’améliorer son statut en vitamine D, c’est de s’exposer au soleil aux beaux jours, et de prendre à la saison froide des suppléments de vitamine D3 qui peuvent être prescrits par tous les médecins.

    La vitamine D3 est la « vraie » vitamine D. Eviter donc les compléments alimentaires de vitamine D2, moins efficaces.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    **********************
    www.santenatureinnovation.fr

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  • Traitements de la maladie de Lyme


    La maladie de Lyme sévit dans certaines régions. Le traitement conventionnel avec les antibiotiques et les anti-inflammatoires, est efficace surtout au début de la maladie. Autrement, les traitements naturels, notamment avec les plantes (Tic-Tox) et la citrabiase, seront très efficaces poiur se débarrasser définitivement de cette difficile maladie qui passe facilement à la chronicité.


    Le traitement conventionnel de la maladie de Lyme consistera en :

    1. Une antibiothérapie essentiellement (amoxicilline ou doxycycline, voire plus rarement azithromycine), car la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement , jusqu’à 2 mois dans certains cas) et le dosage (souvent moyennes ou fortes) dépendront de l’ancienneté et de la gravité de la maladie. Il faudra penser à prendre des protecteurs hépatiques (romarin, artichaut…) et des probiotiques (pour protéger la flore intestinale) pendant cette période. Le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace qu’il est pris tôt. Après quelques mois, les germes sont tapis dans l’organisme et les antibiothérapies prescrites alors auront un résultat bien moindre.

    2. Les anti-inflammatoires (AINS ou cortisone) ne seront jamais donnés seuls car le risque d’enkystement des bactéries est grand. Par contre, selon les cas, ils seront prescrits en association avec l’antibiothérapie pour soulager les arthrites (infiltrations quelquefois) et les autres inflammations induits par la maladie.

    Cependant, ce traitement n’arrive pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapies dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme dans des sites enkystés, les hématies et les lymphocytes... Et elle pourra ressortir ultérieurement et induire sournoisement de nouvelles pathologies comme celles évoquées dans la phase tertiaire.

    Les traitements naturels :pourront aider à tous les stades de la maladie. Ils seront associés aux traitements modernes ou bien, seront pris lorsque ceux-ci auront échoué.

    Il faudra commencer par limiter la consommation de sucreries, des laitages et des graisses cuites qui affaiblissent le système immunitaire. Une alimentation riche en crudités, fruits, légumes, poissons (oméga 3) et huiles végétales (olive, colza, noix) sera bénéfique pour l’équilibre acido-basique du corps, les défenses immunitaires et le drainage digestif.

    Nous le compléterons avec :

    1. Le Tic-Tox (Sariette, girofle, camomille sauvage) est utilisé lors de la piqûre de la tique. Mais ce produit peut aussi être utilisé ultérieurement pour détruire la bactérie : 5 gouttes dans un verre d’eau à prendre trois par jour au cours des repas pendant 3 à 4 mois au minimum. Ce traitement peut être à renouveler quelques mois plus tard si nécessaire. Il faut aussi savoir que la destruction des borrelia, va libérer beaucoup de toxines, ce qui explique les possibles aggravations des signes pendant els premières semaines du traitements.

    2. Il est intéressant d’y adjoindre des alcalinisants comme la Citrabase, surtout lorsqu’il y a une acidose urinaire (visible sur des bandelettes urinaires réactives) à raison de 4 gélules aux trois repas pendant 2 à 3 jours, puis avec 1 à 2 gélules trois fois par jour pendant 2 à 3 jours, pour stabiliser l’alcalose. Car la mise en alcalose de l’organisme permettra une meilleure efficacité du traitement par Tic-Tox. L’association Tic-Tox Citrabase serait efficace dans 90% des cas.

    3. D’autres traitements naturels seront actifs sur les toxines secrétées par la borrelia. Ce sont :
    - la griffe du chat (uncaria tomentosa) : 2 gélules trois par jour, utilisée aux USA. Elle a aussi un effet immunostimulant.
    - la racine de Cardère (dipsacus silvestris) : 5 gouttes trois fois par jour, utilisée en Allemagne, mes résultats sont également inconstants.
    - l’huile essentielle de cyste rose.

    4. Les autres traitements intéressants :
    a. Homéopathie, on conseille : Borrelia 200K, 1000K puis 10.000K (disponible en Allemagne et Belgique): 1 dose tous les 20 jours en augmentant les dilutions avec Cuprum metallicum 5CH : 3 granules/j.
    b. Plantes pour relancer l’immunité générale : echinacéa purpurea TM (50 gouttes matin et soir) mais aussi : maitaké, ginseng…
    c. Plantes pour lutter contre l’inflammation (les douleurs): Ribes nigrum (BGMD1 : 50 gouttes matin et soir) surtout.
    d. Plantes draînantes pour le foie et les reins : Taraxacum, Raphanus, Chelidonium, Berberis… qui ont un rôle important pour nettoyer l’organisme des toxines de la brellia et remonter l’état général.
    e. Plantes détoxifiantes: Ail, Ail d’ours, Chlorella, Aloé véra, Chardon Marie, Poconéol 1 5 7 (15 gouttes de chaque/jour pendant 3 semaines) pour nettoyer l’organisme des métaux lourds et autres toxines présentes et aggravant la situation.
    f. Oligoéléments : Granion Cuivre (1 ampoule le matin) et Or (1 ampoule le soir) pour lutter contre la bactérie et l’inflammation. Le complexe Oligosol Cuivre-or-argent (1 dose le matin) sera utilisé dans les infections chroniques. Ne pas donner de zinc, qui pourrait favoriser la multiplication des bactéries.
    g. Huiles essentielles efficaces contre les bactéries comme Thymus vulgaris, Melaleuca alternifolia, Mentha piperata, Cinnamomum verum, Origanum compactum, Ajowan, Cymbopogon martinii… que l’on peut prendre en mélange ou en individuel (2 gouttes à boire ou sur la peau, matin et soir). Si on a la chance de retrouver la bactérie dans le sang, il est alors possible d’effectuer un aromatogramme qui recherchera les HE efficaces contre elle.
    h. Magnésium toujours utile pour relancer l’immunité et lutter contre la fatigue, avec la vitamine C (acérola naturelle 3 à 4 gr/ à prendre surtout le matin et le midi). Les autres antioxydants seront à éviter comme toujours lors d’une infections, car le système immunitaire utilise des radicaux libres pour détruire les bactéries. Aussi, une prise d’antioxydants risquerait d’amoindrir les défenses au profit des bactéries.

    5. La micro-immunothérapie: La borellia est capable de se cacher dans l’organisme, laissant passer les antibiothérapies, pour revenir de manière torpide et inapparente. Les bactéries se multiplient, mais le système immunitaire n’est pas assez puissant pour s’en débarrasser. Une guerre d’usure se développe alors pendant des mois voire des années. Elle va épuiser les défenses immunitaires ainsi que l’organisme engendrant un état de fatigue chronique.

    Nous avons vu que les traitements, quelqu’ils soient, ont des difficultés à atteindre et à détruire toutes bactéries tapies dans l’organisme. La meilleure solution est donc de relancer l’immunité. Les traitements généraux déjà évoqués comme l’echinaccea ou le maïtaké sont intéressants, mais non spécifiques. La micro-immunothérapie, quant à elle, proposera un traitement spécifique contre la bactérie à l’aide de prostaglandines, interféron, interleukines, etc. prescrites à doses infinitésimales. Ce traitement ciblé sera capable d’atteindre les bactéries ; mais aussi après quelques mois, de lever le blocage immunitaire engendrer par l’infection et ainsi de relancer les défenses. Ce traitement pertinent permet de se débarrasser de la borrelia et surtout d’éviter l’évolution de la maladie vers la sclérose en plaques, la fibromyalgie, la spondylarthrite, etc.

    Mais allant plus loin, lorsque ces maladies graves sont présentes, il faudra penser systématiquement à faire une sérologie de Lyme. Car si elle est positive, cela signifie qu’une borreliose chronique est présente et qu’elle peut être cause de cette maladie. La micro-immunothérapie pourra apporter une amélioration importante à l’état de la personne.

    Pour bénéficier de ce traitement, il suffit de consulter un médecin connaissant cette thérapie (Pour avoir l’adresse d’un praticien proche de votre domicile demander à l’Institut 3 IDI : 6, rue Fortuné Parenteau, 85700 Pouzauges, tél : 02 51 57 53 60, fax : 02 51 91 39 68). Il demandera un bilan sanguin : sérologie de Lyme (voire également d’autres germes possibles) et typage lymphocytaire (pour connaître la situation de votre système immunitaire). A partir de là, il saura si une borreliose chronique ou réactivée est présente chez vous, et selon l’état de vos défenses, il prescrira le traitement adapté pendant quelques mois. Un nouveau bilan sanguin permettra alors de savoir si le germe a disparu ou si il faut poursuivre ou modifier le traitement selon l’évolution. Il s’agit ici d’une thérapie très performante, indiquée dans les cas résistants aux traitements, difficiles, chroniques, persistants ou récidivants.

    6. Les traitements par fréquence. Il sera indiqué lorsque le traitement Tic-Tox et Citrabase n’aura pas été suffisant pour éliminer complètement la borreliose. Il permet de faire ressortir les germes cachés et de les rendre ainsi vulnérables à la reprise du traitement .

    Enfin, comme si cette maladie n’était pas encore assez compliquée, il faut savoir que la maladie de Lyme ne procure pas d’immunité définitive. Il est donc possible d’être de nouveau infecté, ce qui obscurcit encore la situation : est-ce une séquelle d’une ancienne maladie ? ou bien est-ce une nouvelle maladie débutante ? Quoiqu’il en soit la borreliose chronique est beaucoup plus fréquente qu’on ne le pense. Elle est aussi très probablement, une des causes des nombreuses maladies graves et chroniques qui se développent actuellement dans notre pays.

    Dr Luc Bodin

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