• Journée de la femme le 8 mars

    Et Dieu créa la femme ,
    Femme fragile et forte à la fois ,
    Son sourire , sa volonté nous donne du courage ,
    Femme conquérante , aimant et protectrice ,
    La femme a un rôle d'initiatrice , d'éducatrice ,
    La femme a le don de donner la vie ,
    Enfin , elle est porteuse d'un amour universel ,
    Oui ! la femme est sans aucun doute ,
    L'avenir de l'homme !

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    Les petits pieds de Léa

    Les petits pieds de Léa

    Je ne te connaissais pas,
    Mais tu me faisais rire aux éclats
    Avec les petits coups de souris
    Que tu donnais derrière mon nombril

    Même sans te connaître,
    Je t’aimais si fort, déjà
    J’avais dans tout mon être
    Tellement envie de prendre soin de toi

    Pourquoi les petits pieds de Léa
    Ne feront jamais leurs tout premiers pas
    Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

    Petit frisson dans l’univers
    Comme si la vie changeait d’idée
    En un coup de vent de poussières
    Le bonheur s’est envolé

    J’aurais tout donné
    Pour que tu grandisses dans mes bras
    Le mauvais sort avait pointé
    Le malheur, c’était donc ça…

    Pourquoi les petits pieds de Léa
    Ne feront jamais leurs tout premiers pas
    Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

    Couché aux creux de mes mains
    Un petit être si léger
    Mais tellement, tellement pesant
    Dans mon cœur de maman

    Aucune trace de petits doigts
    Ni de bisous soufflés
    Par la fenêtre pour ton papa
    Quand il partira travailler

    Et ça lui brise le cœur
    De regarder l’arbre en fleurs
    Qu’il avait planté en pensant
    Vous voir pousser en même temps

    Pourquoi les petits pieds de Léa
    Ne feront jamais leurs tout premiers pas
    Pourquoi ses petits pieds ne grandiront pas

    Mon Dieu dites-moi pourquoi
    Je ne lui aurai chanté qu’une seule fois
    «Bonne nuit cher trésor, ferme tes yeux et dors»

    (Marianne L’Heureux / Sophie Vaillancourt)

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  • CADRE

    Le cimetière marin
    Extrait De Charme

    Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
    Entre les pins palpite, entre les tombes;
    Midi le juste y compose de feux
    La mer, la mer, toujours recommencée
    O récompense après une pensée
    Qu'un long regard sur le calme des dieux!

    Quel pur travail de fins éclairs consume
    Maint diamant d'imperceptible écume,
    Et quelle paix semble se concevoir!
    Quand sur l'abîme un soleil se repose,
    Ouvrages purs d'une éternelle cause,
    Le temps scintille et le songe est savoir.

    Stable trésor, temple simple à Minerve,
    Masse de calme, et visible réserve,
    Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
    Tant de sommeil sous une voile de flamme,
    O mon silence! . . . Édifice dans l'âme,
    Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

    Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
    À ce point pur je monte et m'accoutume,
    Tout entouré de mon regard marin;
    Et comme aux dieux mon offrande suprême,
    La scintillation sereine sème
    Sur l'altitude un dédain souverain.

    Comme le fruit se fond en jouissance,
    Comme en délice il change son absence
    Dans une bouche où sa forme se meurt,
    Je hume ici ma future fumée,
    Et le ciel chante à l'âme consumée
    Le changement des rives en rumeur.

    Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
    Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
    Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
    Je m'abandonne à ce brillant espace,
    Sur les maisons des morts mon ombre passe
    Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

    L'âme exposée aux torches du solstice,
    Je te soutiens, admirable justice
    De la lumière aux armes sans pitié!
    Je te tends pure à ta place première,
    Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière
    Suppose d'ombre une morne moitié.

    O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
    Auprès d'un coeur, aux sources du poème,
    Entre le vide et l'événement pur,
    J'attends l'écho de ma grandeur interne,
    Amère, sombre, et sonore citerne,
    Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

    Sais-tu, fausse captive des feuillages,
    Golfe mangeur de ces maigres grillages,
    Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
    Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
    Quel front l'attire à cette terre osseuse?
    Une étincelle y pense à mes absents.

    Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
    Fragment terrestre offert à la lumière,
    Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
    Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
    Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;
    La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

    Chienne splendide, écarte l'idolâtre!
    Quand solitaire au sourire de pâtre,
    Je pais longtemps, moutons mystérieux,
    Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
    Éloignes-en les prudentes colombes,
    Les songes vains, les anges curieux!

    Ici venu, l'avenir est paresse.
    L'insecte net gratte la sécheresse;
    Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
    A je ne sais quelle sévère essence . . .
    La vie est vaste, étant ivre d'absence,
    Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

    Les morts cachés sont bien dans cette terre
    Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
    Midi là-haut, Midi sans mouvement
    En soi se pense et convient à soi-même
    Tête complète et parfait diadème,
    Je suis en toi le secret changement.

    Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!
    Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
    Sont le défaut de ton grand diamant! . . .
    Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
    Un peuple vague aux racines des arbres
    A pris déjà ton parti lentement.

    Ils ont fondu dans une absence épaisse,
    L'argile rouge a bu la blanche espèce,
    Le don de vivre a passé dans les fleurs!
    Où sont des morts les phrases familières,
    L'art personnel, les âmes singulières?
    La larve file où se formaient les pleurs.

    Les cris aigus des filles chatouillées,
    Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
    Le sein charmant qui joue avec le feu,
    Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
    Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
    Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

    Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
    Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
    Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
    Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
    Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
    La sainte impatience meurt aussi!

    Maigre immortalité noire et dorée,
    Consolatrice affreusement laurée,
    Qui de la mort fais un sein maternel,
    Le beau mensonge et la pieuse ruse!
    Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
    Ce crâne vide et ce rire éternel!

    Pères profonds, têtes inhabitées,
    Qui sous le poids de tant de pelletées,
    Êtes la terre et confondez nos pas,
    Le vrai rongeur, le ver irréfutable
    N'est point pour vous qui dormez sous la table,
    Il vit de vie, il ne me quitte pas!

    Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
    Sa dent secrète est de moi si prochaine
    Que tous les noms lui peuvent convenir!
    Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
    Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
    À ce vivant je vis d'appartenir!

    Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!
    M'as-tu percé de cette flèche ailée
    Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
    Le son m'enfante et la flèche me tue!
    Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue
    Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

    Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive!
    Brisez, mon corps, cette forme pensive!
    Buvez, mon sein, la naissance du vent!
    Une fraîcheur, de la mer exhalée,
    Me rend mon âme . . . O puissance salée!
    Courons à l'onde en rejaillir vivant.

    Oui! grande mer de délires douée,
    Peau de panthère et chlamyde trouée,
    De mille et mille idoles du soleil,
    Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
    Qui te remords l'étincelante queue
    Dans un tumulte au silence pareil

    Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
    L'air immense ouvre et referme mon livre,
    La vague en poudre ose jaillir des rocs!
    Envolez-vous, pages tout éblouies!
    Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies
    Ce toit tranquille où picoraient des focs!
    Paul Valéry

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  • CADRE

    Poème dédié aux enfants de la liberté

    Enfant de la liberté, tu es enchaîné à mes pieds.
    Tes pas suivent les miens, ta route est tracée jusqu'en l'éternité.

    Je t'emmène où moi seul sait, j'ai un projet pour toi...
    Grandioses sont mes palais
    et je désire que tu en disposes à ton gré!

    Là où tu seras, je serai.
    Je te couvrirai de mes bienfaits.

    Au son de la trompette, tu resplendiras de ma clarté,
    le voile sera déchiré,
    tu jouiras enfin de la liberté.

    Le jour approche où près de moi,
    tu seras et resteras.

    Crois, amour, parce que cela arrivera.
    Continue à me chercher
    mêmesi tu penses m'avoir déjà trouvé.
    Celui en qui vous espérez.

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  • Poème Comment aimer ?

    Aimer… au plus profond de son être,
    C’est se savoir » Amour »
    En claire conscience!

    Il n’y a pas de véritable Amour
    Humain sans cette certitude en Soi.

    Aimer… c’est Te savoir » Amour »
    Et Te le dire …en T’aimant,
    Par delà l’absence…

    Aimer… c’est aussi savoir s’effacer
    Pour mieux T’aimer en silence
    Et Te le dire avec les yeux.

    Aimer… c’est cueillir en l’autre
    Le meilleur de Lui-même en l’exhaussant
    Afin qu’il rayonne et dissipe l’Ombre
    De nos doutes, de nos craintes, de nos désespoirs.

    Aimer… c’est garder dans son coeur son âme d’Enfance,
    Celle de l’Âge d’Or de l’Amour en Soi.

    Aimer… c’est faire Don de Soi, de sa personne
    Dans la Joie du Don et du Partage.

    L’Amour est grand; il est dans les petites choses,
    Dans les » Instants » de la vie au quotidien,
    A Ton écoute, au coeur des moindres attentions,
    Dans la plus modeste intention.

    L’Amour est étonnement et surprise; il nous saisit
    Et nous étreint comme un » Charme »;
    Il est Magie et envoûtement.

    Aimer… c’est donner le temps au Temps,
    Trois minutes, un quart d’heure de son temps
    A l’attention de l’autre, à son écoute.

    Aimer… c’est reconnaître l’Autre comme partie
    Intégrante de Soi-même, de son être intérieur.

    L’Amour ne compte pas, il ne mesure pas,
    Il ne juge pas ni ne condamne;
    Il n’exclut personne de la communauté humaine.

    Aimer… c’est aussi accepter les différences
    De nos propres différences,
    C’est aller au delà de l’a priori et des préjugés.

    Aimer… c’est maîtriser sa violence, sa colère,
    Ses envies et désirs instinctifs, son amour-propre;
    C’est devoir s’efforcer de considérer l’unité de
    L’Amour en chacun de nous.

    Aimer… c’est redécouvrir l’Oeil du Coeur, l’Oeil
    De l’Âme, en une vision infinie et pure de l’Amour
    En Soi et en L’Autre.

    Aimer… dans les » Trois Mondes: Corps-Âme-Esprit »
    Et ne pas oublier :

    - » Nous sommes tous » Amour! » -

    Que devons nous craindre…?

    Le poème C’EST QUOI… AIMER ? écrit par SAINT-AMOUR

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