•  Petit poème pour souhaiter de Joyeuses Pâques

    Petit poème pour vous souhaiter de Joyeuses Pâques
    Le jour de la fête de Pâques l'amour tendre ressuscite
    Religion ou pas, peu importe, l'humanité est réussite
    Les enfants ont des oeufs en chocolat plein leurs sacs

    Cette fête de Pâques nous rappelle qu'il faut s'aimer
    Amis, Famille, étranger, l'amitié et l'amour il faut semer
    Beaux Poèmes et belle poésie d'amitié pour effacer nos maux
    Messages d'amour pour souhaiter de Joyeuses Pâques en mots

    Jésus, Mahomet, Moïse ou Boudha sont des frères d'amitié
    Croyants Chrétiens, Musulmans, Juifs et partisans de la Laïcité
    Humanistes, Hommes et Femmes libres sont aujourd’hui frères
    En ce beau jour de Pâques s'unissent en une seule et même prière

    Petit poème pour vous souhaiter de Joyeuses Pâques
    Le jour de la fête de Pâques l'amour tendre ressuscite
    Religion ou pas, peu importe, l'humanité est réussite
    Les enfants ont des œufs en chocolat plein leurs sacs .
    Hamo


     

     

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    La cigale

    Le soleil fendille la terre,
    Aucun bruit ne trouble les champs ;
    On n'entend plus les joyeux chants
    Des oiseaux qui chantaient naguère.
    Tous par la chaleur assoupis
    Sous les buissons se sont tapis.
    Seule une cigale est sur l'aire.

    Son ventre sonore se meut ;
    Sur une gerbe elle est posée ;
    Seule elle n'est point épuisée
    Par l'astre à l'haleine de feu.
    Et la chanteuse infatigable
    Jette dans l'air brûlant et bleu
    Sa ritournelle interminable.

    Marcel Pagnol


     

     

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    Le Chrétien mourant

    Qu'entends-je ? autour de moi l'airain sacré résonne !
    Quelle foule pieuse en pleurant m'environne ?
    Pour qui ce chant funèbre et ce pâle flambeau ?
    O mort, est-ce ta voix qui frappe mon oreille
    Pour la dernière fois ? eh quoi ! je me réveille
    Sur le bord du tombeau !

    O toi ! d'un feu divin précieuse étincelle,
    De ce corps périssable habitante immortelle,
    Dissipe ces terreurs : la mort vient t'affranchir !
    Prends ton vol, ô mon âme ! et dépouille tes chaînes.
    Déposer le fardeau des misères humaines,
    Est-ce donc là mourir ?

    Oui, le temps a cessé de mesurer mes heures.
    Messagers rayonnants des célestes demeures,
    Dans quels palais nouveaux allez-vous me ravir ?
    Déjà, déjà je nage en des flots de lumière ;
    L'espace devant moi s'agrandit, et la terre
    Sous mes pieds semble fuir !

    Mais qu'entends-je ? au moment où mon âme s'éveille,
    Des soupirs, des sanglots ont frappé mon oreille ?
    Compagnons de l'exil, quoi ! vous pleurez ma mort ?
    Vous pleurez ? et déjà dans la coupe sacrée
    J'ai bu l'oubli des maux, et mon âme enivrée
    Entre au céleste port !

    Alphonse de Lamartine (1790-1869)
    (Méditations poétiques)

      

     

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