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L'école d'Autrefois
L'école d'Autrefois
Je me souviens encore quand j’étais écolière
De ce tablier rose dont je n’étais pas fière.
Nous entrions en classe en rangs bien ordonnés,
Nous devions être sages, surtout ne pas parler.Assises côte à côte sur des bancs bien cirés
Et à la même place tout au long de l’année.
Certes pas de radio ni téléphone portable
Nous n’avions pour tout bien qu’un tout petit cartable!
Chaque jour de l’année, inscrite au tableau noir
Une phrase nouvelle nous dictait nos devoirs.
En lettres bien formées on y lisait « Morale »,
La tournure des phrases n’était jamais banale,
Elle faisait appel à nos bons sentiments
Afin que nos restions toujours de bons enfants.
Nos petits encriers, je m’en souviens encore
Ainsi que de nos plumes, plumes « sergent major !».Notre encre était violette et salissait parfois
Les pages du cahier ou le bout de nos doigts.
Après un bon travail, c’était une faveur
Nous avions toujours droit à « un billet d’honneur »Nous aimions la maîtresse, surtout nous l’admirions
Et devenir comme elle c’était notre ambition.
C’est avec nostalgie que j’évoque ce temps,
Tout paraissait possible à nous jeunes enfants.Nous ignorions souvent les tracas de ce monde
Nous savions seulement que la terre était ronde.
Tout ce qui s’y passait nous était étranger
Il n’y avait pas encore ni radio ni télé.Seuls quelques journaux que lisaient nos parents
Pour avoir des nouvelles, se tenir au courant.
C’était le temps béni de notre jeune enfance
Où nous étions heureux et en toute confiance.Nous allions dans la vie en suivant les consignes
De nos instituteurs nous voulions être dignes.
Que les temps ont changé, elle est loin cette école
Où nos maîtres étaient surs de bien remplir leur rôle.Respectés des élèves et fiers de leur métier
Ils se donnaient à fond pour la postérité.
Aujourd’hui il leur faut avoir bien du courage
Pour garder le moral et faire leur ouvrage.Mais il le font c’est sur avec ténacité,
Car être instituteur, c’est le plus beau métier.
A Carrere
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