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Matin d’hiver
La brume conservait un goût de rêve étrange,
Déliant la candeur des secrets de la nuit,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui
Sous le voile infini de son aile d’archange ;Déliant la candeur des secrets de la nuit
La neige regardait l’étoile ou le nuage,
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui ;La neige regardait l’étoile ou le nuage
Lorsque je m’éveillai dans le petit matin
Bercée par la douceur d’un rayon de satin…
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage.Isabelle Callis-Sabot
1 commentaire -
Bonjour à toutes et tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Passez aussi une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥Matin d’hiver
La brume conservait un goût de rêve étrange,
Déliant la candeur des secrets de la nuit,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui
Sous le voile infini de son aile d’archange ;Déliant la candeur des secrets de la nuit
La neige regardait l’étoile ou le nuage,
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage,
Elle mêlait ainsi le soleil et l’ennui ;La neige regardait l’étoile ou le nuage
Lorsque je m’éveillai dans le petit matin
Bercée par la douceur d’un rayon de satin…
Pâle comme un soupir, triste comme un naufrage.Isabelle Callis-Sabot
8 commentaires -
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Mère
C’est l’hiver et le noir décembre
Gémit dans le bois attristé ;
A la fenêtre de ta chambre
Pend un vieux pampre dévasté;
La bise qui gronde à ta porte
Siffle autour de ton front charmant ;
Sans songer aux fleurs qu’elle emporte,
Pourquoi souris-tu si gaîment ?
Oh ! dit-elle en levant la tête,
Que me fait le temps triste ou beau !
Tous mes jours sont des jours de fête.
J’ai dans le coeur un chant d’oiseau.
Mais du sein de la terre ouverte
S’élèvent les blondes moissons;
Vois la feuille odorante et verte
Habiller rochers et maisons :
Quant tout frémit, s’éveille et chante,
Quand ta vitre brille au soleil,
Pourquoi la gaîté rayonnante
A-t-elle fui ton front vermeil ?
Oh ! dit-elle en baissant la tête,
Que me fait le temps triste ou beau !
Comment saurais-je que c’est fête ?
Mon coeur a perdu son oiseau.
Ondine Valmore, 3 Novembre 1852
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Bonjour à toutes et tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Passez aussi une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥
Mère
C’est l’hiver et le noir décembre
Gémit dans le bois attristé ;
A la fenêtre de ta chambre
Pend un vieux pampre dévasté;
La bise qui gronde à ta porte
Siffle autour de ton front charmant ;
Sans songer aux fleurs qu’elle emporte,
Pourquoi souris-tu si gaîment ?
Oh ! dit-elle en levant la tête,
Que me fait le temps triste ou beau !
Tous mes jours sont des jours de fête.
J’ai dans le coeur un chant d’oiseau.
Mais du sein de la terre ouverte
S’élèvent les blondes moissons;
Vois la feuille odorante et verte
Habiller rochers et maisons :
Quant tout frémit, s’éveille et chante,
Quand ta vitre brille au soleil,
Pourquoi la gaîté rayonnante
A-t-elle fui ton front vermeil ?
Oh ! dit-elle en baissant la tête,
Que me fait le temps triste ou beau !
Comment saurais-je que c’est fête ?
Mon coeur a perdu son oiseau.
Ondine Valmore, 3 Novembre 1852
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