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Bonjour à tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Passez aussi une bonne semaine .
L'automne est arrivée avec ses belles couleurs !
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Bisous du ♥Automne
Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
Se gonfler doucement aux regards du soleil !
Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
L’emplit, on le dirait, de volupté profonde.Sous les feux d’un soleil invisible et puissant,
Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant.
De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.L’automne vient : le fruit se vide et va tomber,
Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
L’âge arrive, le coeur se referme en silence,
Mais, pour l’été promis, il garde sa semence.Ondine Valmore
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L’Inquiet DésirVoici l’été encor, la chaleur, la clarté,
La renaissance simple et paisible des plantes,
Les matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes,
La joie et le tourment dans l’âme rapportés.— Voici le temps de rêve et de douce folie
Où le cœur, que l’odeur du jour vient enivrer,
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L’éclosion soudaine et bonne de la vie,Le cœur monte et s’ébat dans l’air mol et fleuri.
— Mon cœur, qu’attendez-vous de la chaude journée,
Est-ce le clair réveil de l’enfance étonnée
Qui regarde, s’élance, ouvre les mains et rit ?Est-ce l’essor naïf et bondissant des rêves
Qui se blessaient aux chocs de leur emportement,
Est-ce le goût du temps passé, du temps clément,
Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ?— Ah ! mon cœur, vous n’aurez plus jamais d’autre bien
Que d’espérer l’Amour et les jeux qui l’escortent,
Et vous savez pourtant le mal que vous apporte
Ce dieu tout irrité des combats dont il vient…Anna de Noailles
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Bonjour à tous .
Je vous souhaite un bon weekend .
Passez aussi une bonne semaine .
Prenez soin de vous .
Avec toute mon amitié .
Ce matin brouillard , un vrai temps d'automne !
Bisous du ♥
L’Inquiet DésirVoici l’été encor, la chaleur, la clarté,
La renaissance simple et paisible des plantes,
Les matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes,
La joie et le tourment dans l’âme rapportés.— Voici le temps de rêve et de douce folie
Où le cœur, que l’odeur du jour vient enivrer,
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L’éclosion soudaine et bonne de la vie,Le cœur monte et s’ébat dans l’air mol et fleuri.
— Mon cœur, qu’attendez-vous de la chaude journée,
Est-ce le clair réveil de l’enfance étonnée
Qui regarde, s’élance, ouvre les mains et rit ?Est-ce l’essor naïf et bondissant des rêves
Qui se blessaient aux chocs de leur emportement,
Est-ce le goût du temps passé, du temps clément,
Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ?— Ah ! mon cœur, vous n’aurez plus jamais d’autre bien
Que d’espérer l’Amour et les jeux qui l’escortent,
Et vous savez pourtant le mal que vous apporte
Ce dieu tout irrité des combats dont il vient…Anna de Noailles
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L'école d'Autrefois
Je me souviens encore quand j’étais écolière
De ce tablier rose dont je n’étais pas fière.
Nous entrions en classe en rangs bien ordonnés,
Nous devions être sages, surtout ne pas parler.Assises côte à côte sur des bancs bien cirés
Et à la même place tout au long de l’année.
Certes pas de radio ni téléphone portable
Nous n’avions pour tout bien qu’un tout petit cartable!
Chaque jour de l’année, inscrite au tableau noir
Une phrase nouvelle nous dictait nos devoirs.
En lettres bien formées on y lisait « Morale »,
La tournure des phrases n’était jamais banale,
Elle faisait appel à nos bons sentiments
Afin que nos restions toujours de bons enfants.
Nos petits encriers, je m’en souviens encore
Ainsi que de nos plumes, plumes « sergent major !».Notre encre était violette et salissait parfois
Les pages du cahier ou le bout de nos doigts.
Après un bon travail, c’était une faveur
Nous avions toujours droit à « un billet d’honneur »Nous aimions la maîtresse, surtout nous l’admirions
Et devenir comme elle c’était notre ambition.
C’est avec nostalgie que j’évoque ce temps,
Tout paraissait possible à nous jeunes enfants.Nous ignorions souvent les tracas de ce monde
Nous savions seulement que la terre était ronde.
Tout ce qui s’y passait nous était étranger
Il n’y avait pas encore ni radio ni télé.Seuls quelques journaux que lisaient nos parents
Pour avoir des nouvelles, se tenir au courant.
C’était le temps béni de notre jeune enfance
Où nous étions heureux et en toute confiance.Nous allions dans la vie en suivant les consignes
De nos instituteurs nous voulions être dignes.
Que les temps ont changé, elle est loin cette école
Où nos maîtres étaient surs de bien remplir leur rôle.Respectés des élèves et fiers de leur métier
Ils se donnaient à fond pour la postérité.
Aujourd’hui il leur faut avoir bien du courage
Pour garder le moral et faire leur ouvrage.Mais il le font c’est sur avec ténacité,
Car être instituteur, c’est le plus beau métier.
A Carrere
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Et voila revenue le temps de la rentrée
fini les vacances , vous vous êtes bien amusés ?
Il va falloir ce coucher tôt maintenant .
Et oui tout à une fin , mais le début d'une nouvelle année scolaire commence .
Travaillez bien surtout .
Je vous souhaite une très bonne journée et une bonne semaine .
Mille doux bisous du ♥L'école d'Autrefois
Je me souviens encore quand j’étais écolière
De ce tablier rose dont je n’étais pas fière.
Nous entrions en classe en rangs bien ordonnés,
Nous devions être sages, surtout ne pas parler.Assises côte à côte sur des bancs bien cirés
Et à la même place tout au long de l’année.
Certes pas de radio ni téléphone portable
Nous n’avions pour tout bien qu’un tout petit cartable!
Chaque jour de l’année, inscrite au tableau noir
Une phrase nouvelle nous dictait nos devoirs.
En lettres bien formées on y lisait « Morale »,
La tournure des phrases n’était jamais banale,
Elle faisait appel à nos bons sentiments
Afin que nos restions toujours de bons enfants.
Nos petits encriers, je m’en souviens encore
Ainsi que de nos plumes, plumes « sergent major !».Notre encre était violette et salissait parfois
Les pages du cahier ou le bout de nos doigts.
Après un bon travail, c’était une faveur
Nous avions toujours droit à « un billet d’honneur »Nous aimions la maîtresse, surtout nous l’admirions
Et devenir comme elle c’était notre ambition.
C’est avec nostalgie que j’évoque ce temps,
Tout paraissait possible à nous jeunes enfants.Nous ignorions souvent les tracas de ce monde
Nous savions seulement que la terre était ronde.
Tout ce qui s’y passait nous était étranger
Il n’y avait pas encore ni radio ni télé.Seuls quelques journaux que lisaient nos parents
Pour avoir des nouvelles, se tenir au courant.
C’était le temps béni de notre jeune enfance
Où nous étions heureux et en toute confiance.Nous allions dans la vie en suivant les consignes
De nos instituteurs nous voulions être dignes.
Que les temps ont changé, elle est loin cette école
Où nos maîtres étaient surs de bien remplir leur rôle.Respectés des élèves et fiers de leur métier
Ils se donnaient à fond pour la postérité.
Aujourd’hui il leur faut avoir bien du courage
Pour garder le moral et faire leur ouvrage.Mais il le font c’est sur avec ténacité,
Car être instituteur, c’est le plus beau métier.
A Carrere
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