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Je viens vous souhaiter
de bonnes et joyeuses fêtes de Pâques .
Passez une bonne journée
un bon weekend , profitez du soleil si il est là .
Avec toute mon amitié .
Bisous ♥Pâques
Au bord du toit, près des lucarnes,
On a repeint les pigeonniers,
Et les couleurs vives vacarment
Depuis les seuils jusqu'aux greniersEt c'est le vert, le brun, le rouge,
Sur les pignons, au bord de l'eau,
Et tout cela se mire et bouge
Dans la Lys, la Durme ou l'Escaut.On bouleverse les cuisines :
Des mains rudes, de larges bras
Frottent les antiques bassines,
L'écuelle usée et le pot gras.Sur les linges, les draps, les taies,
Qu'on sèche à l'air vierge et vermeil,
Pleuvent, partout, le long des haies,
Les ors mobiles du soleil.Là-bas, au fond des cours, s'allument
Faux et râteaux, coutres et socs;
Comme de hauts bouquets de plumes
Sur les fumiers luisent les coqs.Là-bas, au fond des cours, s'allument
Faux et râteaux, coutres et socs;
Comme de hauts bouquets de plumes
Sur les fumiers luisent les coqs.(Emile Verhaeren)
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La Croix de Bois
O Croix de bois, qui mets ton signe douloureux
Sur les prés, sur les champs et sur les chemins creux,
Toi qui pouvais là-bas te dresser grave et haute,
Quel caprice pieux t'a plantée à mi-côte ?
Quel hasard ? - Le charmant hasard d'un carrefour.
Voici les chemins creux : l'un s'en va d'Echauffour
Jusqu'à Planches, qui fut une ville romaine ;
L'autre des champs aux bois se tord et se promène
Très poétiquement. Ils n'ont pas deux endroits
Pour se rejoindre ; ils vont, viennent, font une croix
Devant la Croix de bois, puis s'enfuient par les haies,
Où les épines et les houx mêlent leurs haies,
Car l'automne brumeux expire à l'horizon.Dans le vent pluvieux non loin de ma maison,
L'arbre s'agite et pleure, et la sombre vallée
Est la sœur de mon âme obscure et désolée.
Car les plaintes du vent, ce sont des cris humains.
Car les pleurs des buissons qui bordent les chemins
Avec mes larmes ont mouillé, mouillé la terre
Et j'ai porté ma croix sous la Croix solitaire.Seul, ayant comme un poids de brume à mon manteau,
Ce matin le poète a franchi le coteau.
Pas une voix dans l'air, pas un son dans les branches.
L'Angélus d'Echauffour et l'Angélus de Planches,
Qui s'unissent parfois en un chant fraternel,
Etouffés et lointains, se perdaient dans le ciel.
Les chemins, les maisons, les clochers, les églises
Et tous les arbres se voilaient de vapeurs grises.
Gavés des fruits sanglants de l'épine et du houx,
Les oiseaux regardaient le poète à genoux.
Ils voyaient dans la brume une croix ébauchée,
Puis un être, immobile et la tête penchée.
De l'homme au bois sacré quand les bras s'appuyaient,
Quand il joignait les mains, les oiseaux s'enfuyaient
Par les chemins, sur le coteau, dans la ravine,
Et l'homme, resté seul sous votre Croix divine,
O Christ, l'homme ulcéré, le pécheur, le passant,
Baignait son cœur malade aux flots de votre sang.Paul Harel (1854-1927)
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A Pâques
Frère Jacques, frère Jacques,
Réveille-toi de ton sommeil d'hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.Au coin du bois morne et blêmi
Où ton grand corps s'est endormi
Depuis l'automne,
L'aveugle et vacillant brouillard,
Sur les grand-routes du hasard,
S'est promené, longtemps, par les champs monotones ;
Et les chênes aux rameaux noirs
Tordus de vent farouche
Ont laissé choir,
De soir en soir,
Leur feuillage d'or mort sur les bords de ta couche.Frère Jacques,
Il a neigé durant des mois
Et sur tes mains, et sur tes doigts
Pleins de gerçures ;
Il a neigé, il a givré,
Sur ton chef pâle et tonsuré
Et dans les plis décolorés
De ta robe de bure.La torpide saison est comme entrée en toi
Avec son deuil et son effroi,
Et sa bise sournoise et son gel volontaire ;
Et telle est la lourdeur de ton vieux front lassé
Et l'immobilité de tes deux bras croisés,
Qu'on les dirait d'un mort qui repose sous terre.Frère Jacques,
Hier au matin, malgré le froid,
Deux jonquilles, trois anémones
Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes
Vers toi,
Et la mésange à tête blanche,
Fragile et preste, a sautillé
Sur la branche de cornouiller
Qui vers ton large lit de feuillages mouillés
Se penche.Et tu dors, et tu dors toujours,
Au coin du bois profond et sourd,
Bien que s'en viennent les abeilles
Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles
Et que l'on voie en tourbillons
Rôder sur ta barbe rigide
Un couple clair et rapide
De papillons.Pourtant, voici qu'à travers ton somme
Tu as surpris, dès l'aube, s'en aller
Le cortège bariolé
Des cent cloches qui vont à Rome ;
Et, leurs clochers restant
Muets et hésitants
Durant ces trois longs jours et d'angoisse et d'absence,
Tu t'éveilles en écoutant
Régner de l'un à l'autre bout des champs
Le silence.Et secouant alors
De ton pesant manteau que les ronces festonnent
Les glaçons de l'hiver et les brumes d'automne,
Frère Jacques, tu sonnes
D'un bras si rude et fort
Que tout se hâte aux prés et s'enfièvre aux collines
A l'appel clair de tes matines.Et du bout d'un verger le coucou te répond ;
Et l'insecte reluit de broussaille en broussaille ;
Et les sèves sous terre immensément tressaillent ;
Et les frondaisons d'or se propagent et font
Que leur ombre s'incline aux vieux murs des chaumières ;
Et le travail surgit innombrable et puissant ;
Et le vent semble fait de mouvante lumière
Pour frôler le bouton d'une rose trémière
Et le front hérissé d'un pâle épi naissant.Frère Jacques, frère Jacques
Combien la vie entière à confiance en toi ;
Et comme l'oiseau chante au faîte de mon toit ;
Frère Jacques, frère Jacques,
Rude et vaillant carillonneur de Pâques.Émile Verhaeren
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Petit poème pour souhaiter de Joyeuses Pâques
Petit poème pour vous souhaiter de Joyeuses Pâques
Le jour de la fête de Pâques l'amour tendre ressuscité
Religion ou pas, peu importe, l'humanité est réussite
Les enfants ont des œufs en chocolat plein leurs sacsCette fête de Pâques nous rappelle qu'il faut s'aimer
Amis, Famille, étranger, l'amitié et l'amour il faut semer
Beaux Poèmes et belle poésie d'amitié pour effacer nos maux
Messages d'amour pour souhaiter de Joyeuses Pâques en motsJésus, Mahomet, Moïse ou Bouddha sont des frères d'amitié
Croyants Chrétiens, Musulmans, Juifs et partisans de la Laïcité
Humanistes, Hommes et Femmes libres sont aujourd’hui frères
En ce beau jour de Pâques s'unissent en une seule et même prièrePetit poème pour vous souhaiter de Joyeuses Pâques
Le jour de la fête de Pâques l'amour tendre ressuscite
Religion ou pas, peu importe, l'humanité est réussite
Les enfants ont des œufs en chocolat plein leurs sacs .
Hamo
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Oeufs de Pâques
Voici venir Pâques fleuries,
Et devant les confiseries
Les petits vagabonds s'arrêtent, envieux.
Ils lèchent leurs lèvres de rose
Tout en contemplant quelque chose
Qui met de la flamme à leurs yeux.Leurs regards avides attaquent
Les magnifiques œufs de Pâques
Qui trônent, orgueilleux, dans les grands magasins,
Magnifiques, fermes et lisses,
Et que regardent en coulisse
Les poissons d'avril, leurs voisins.Les uns sont blancs comme la neige.
Des copeaux soyeux les protègent.
Leurs flancs sont faits de sucre. Et l'on voit, à côté,
D'autres, montrant sur leurs flancs sombres
De chocolat brillant dans l'ombre,
De tout petits anges sculptés.Les uns sont petits et graciles,
Il semble qu'il serait facile
D'en croquer plus d'un à la fois ;
Et d'autres, prenant bien leurs aises,
Unis, simples, pansus, obèses,
S'étalent comme des bourgeois.Tous sont noués de faveurs roses.
On sent que mille bonnes choses
Logent dans leurs flancs spacieux
L'estomac et la poche vides,
Les pauvres petits, l'œil avide,
Semblent les savourer des yeux.
Marcel Pagnol
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