• PRINTEMPS 8


    PRINTEMPS 8

    Premier sourire du printemps

    Tandis qu'à leurs œuvres perverses
    Les hommes courent haletants,
    Mars ui rqit, malgré les averses,
    Prépare en secret le printemps.

    Pour les petites pâquerettes,
    Sournoisement lorsque tout dort,
    Il repasse des collerettes *
    Et cisèle des boutons d'or*.

    Dans le verger et dans la vigne,
    Il s'en va, furtif perruquier,
    Avec une houppe de cygne,
    Poudrer à frimas l'amandier.

    La nature au lit se repose ;
    Lui descend au jardin désert,
    Et lace les boutons de rose
    Dans leur corset de velours vert.

    Tout en composant des solfèges,
    Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
    Il sème aux prés les perce-neiges
    Et les violettes aux bois.

    Sur le cresson de la fontaine
    Où le cerf boit, l'oreille au guet,
    De sa main cachée il égrène
    Les grelots d'argent du muguet.

    Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
    Il met la fraise au teint vermeil,
    Et te tresse un chapeau de feuilles
    Pour te garantir du soleil.

    Puis, lorsque sa besogne est faite,
    Et que son règne va finir,
    Au seuil d'avril tournant la tête,
    Il dit : " Printemps, tu peux venir !
    Théophile Gautier

     

     

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  • PRINTEMPS 8

    PRINTEMPS 8


     Bonjour à tous .
    Voici venue le weekend alors .
    passez un bon samedi et dimanche , reposez vous et prenez soin de vous .
    Le printemps est arriver mais de belles gelées le matin ces derniers jours !
    Bisous du ♥

    PRINTEMPS 8

    Premier sourire du printemps

    Tandis qu'à leurs œuvres perverses
    Les hommes courent haletants,
    Mars qui rit, malgré les averses,
    Prépare en secret le printemps.

    Pour les petites pâquerettes,
    Sournoisement lorsque tout dort,
    Il repasse des collerettes *
    Et cisèle des boutons d'or*.

    Dans le verger et dans la vigne,
    Il s'en va, furtif perruquier,
    Avec une houppe de cygne,
    Poudrer à frimas l'amandier.

    La nature au lit se repose ;
    Lui descend au jardin désert,
    Et lace les boutons de rose
    Dans leur corset de velours vert.

    Tout en composant des solfèges,
    Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
    Il sème aux prés les perce-neiges
    Et les violettes aux bois.

    Sur le cresson de la fontaine
    Où le cerf boit, l'oreille au guet,
    De sa main cachée il égrène
    Les grelots d'argent du muguet.

    Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
    Il met la fraise au teint vermeil,
    Et te tresse un chapeau de feuilles
    Pour te garantir du soleil.

    Puis, lorsque sa besogne est faite,
    Et que son règne va finir,
    Au seuil d'avril tournant la tête,
    Il dit : " Printemps, tu peux venir !
    Théophile Gautier

     

     

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  • PRINTEMPS 7

     

    PRINTEMPS 7

    Oiseau de Printemps

    Joli Chardonneret tu es sorti de l’ombre
    Posé sur la rembarde pour venir me chanter
    Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps
    Tu es venu me dire que l’Amour est devant

    Saute, vrille, vole
    Et mange toutes les graines que je t’ai données
    Reviens sur mon balcon, recommence ton chant
    Qui m’envahit toute entière
    Ces matins des beaux jours

    Joli Chardonneret je te veux sur ma route
    dans ma jolie campagne
    au pied de mon balcon

    Elodie Santos, 2009

     

     

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  • PRINTEMPS 7

     

    PRINTEMPS 7

     Bonjour à tous .
    Voici venue le weekend alors .
    passez un bon samedi et dimanche , reposez vous et prenez soin de vous .
    Le printemps est arriver mais de belles gelées le matin ces derbiers jours !
    Bisous du ♥

    PRINTEMPS 7

    Oiseau de Printemps

    Joli Chardonneret tu es sorti de l’ombre
    Posé sur la rembarde pour venir me chanter
    Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps
    Tu es venu me dire que l’Amour est devant

    Saute, vrille, vole
    Et mange toutes les graines que je t’ai données
    Reviens sur mon balcon, recommence ton chant
    Qui m’envahit toute entière
    Ces matins des beaux jours

    Joli Chardonneret je te veux sur ma route
    dans ma jolie campagne
    au pied de mon balcon

    Elodie Santos, 2009

     

     

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  • 15

     

    15

    Pâques
    Au bord du toit, près des lucarnes,
    On a repeint les pigeonniers,
    Et les couleurs vives vacarment
    Depuis les seuils jusqu'aux greniers

    Et c'est le vert, le brun, le rouge,
    Sur les pignons, au bord de l'eau,
    Et tout cela se mire et bouge
    Dans la Lys, la Durme ou l'Escaut.

    On bouleverse les cuisines :
    Des mains rudes, de larges bras
    Frottent les antiques bassines,
    L'écuelle usée et le pot gras.

    Sur les linges, les draps, les taies,
    Qu'on sèche à l'air vierge et vermeil,
    Pleuvent, partout, le long des haies,
    Les ors mobiles du soleil.

    Là-bas, au fond des cours, s'allument
    Faux et râteaux, coutres et socs;
    Comme de hauts bouquets de plumes
    Sur les fumiers luisent les coqs.

    Là-bas, au fond des cours, s'allument
    Faux et râteaux, coutres et socs;
    Comme de hauts bouquets de plumes
    Sur les fumiers luisent les coqs.

    (Emile Verhaeren)

     

     

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