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    Le matin

    Et la première est d’un matin
    Dit tout en bleu, dit tout en blanc,
    Et la première est d’un matin
    Ici pour le commencement,

    De paix d’abord, cloches sonnant,
    Et Flandre étant – Vive la Rose –
    Douce à chacun à sa façon,
    Suivant son bien, suivant ses choses.

    Or Mai mettant les fleurs en cause,
    Et la première est d’un matin,
    Or Mai mettant les fleurs en cause,
    Et la première est d’un jardin,

    Voici qu’il sent le romarin,
    Et qu’on dirait – Vive la Vie –
    Voici qu’il sent le romarin,
    Et qu’on dirait qu’on se marie,

    Et la première est d’un matin
    Ainsi de paix et d’ornement,
    Avec du pain, avec du vin,
    Ici pour le commencement.

    Max Elskamp

     

     

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    Bonjour à tous .
    Voici venue le weekend alors .
    passez un bon samedi et dimanche , reposez vous et prenez soin de vous .
    Le printemps doit arriver la semaine prochaine .
    Bisous du ♥

    Le matin

    Et la première est d’un matin
    Dit tout en bleu, dit tout en blanc,
    Et la première est d’un matin
    Ici pour le commencement,

    De paix d’abord, cloches sonnant,
    Et Flandre étant – Vive la Rose –
    Douce à chacun à sa façon,
    Suivant son bien, suivant ses choses.

    Or Mai mettant les fleurs en cause,
    Et la première est d’un matin,
    Or Mai mettant les fleurs en cause,
    Et la première est d’un jardin,

    Voici qu’il sent le romarin,
    Et qu’on dirait – Vive la Vie –
    Voici qu’il sent le romarin,
    Et qu’on dirait qu’on se marie,

    Et la première est d’un matin
    Ainsi de paix et d’ornement,
    Avec du pain, avec du vin,
    Ici pour le commencement.

    Max Elskamp

     

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    La petite chenille

    Il y avait un jour une petite chenille qui se débattait dans son cocon car elle sentait que quelque chose d’important se passait. Sa vie avait été tranquille et les jours se ressemblaient tous…jusqu’à ce matin où elle se sentit si secouée qu’elle décida d’appeler au secours. C’est alors qu’un papillon, passant par là, s’approcha d’elle.

    «Que se passe-t-il ?» lui demanda le papillon.
    «J’ai peur, répondit la petite chenille. J’ai froid, je suis secouée, je me sens mourir, j’étouffe. Au secours, viens me sauver s’il te plaît, papillon !».
    «Je ne peux pas, lui répondit-il. Tu dois vivre cette expérience par toi même. Je dois respecter le cycle de la vie et je ne peux pas intervenir de l’extérieur. Tu vis une métamorphose, tu es en train de quitter ton identité de chenille pour te transformer en papillon. Tu as peur car tu es en train de sortir de ta zone de confort et oui, c’est douloureux, j’en conviens. Tu dois laisser ce cocon derrière toi mais c’est pour ton bien, tu es en train de grandir, de t’élever. Tu vas devenir comme moi, un vrai papillon. Accroche-toi, c’est temporaire, cela va passer».

    La petite chenille, courageuse, écouta les conseils du papillon car elle sentait qu’il était passé par là lui aussi et ses paroles lui apportèrent du réconfort. Après un certain temps, elle réussit à sortir de ce cocon étroit mais elle se sentit complètement nue et vulnérable. Elle remarqua qu’elle avait changé de forme et qu’elle était devenue un papillon naissant, avec de petites ailes de soie, fragiles.

    «Je ne me reconnais plus, dit-elle au papillon. Je ne suis plus la même et en plus mes ailes me font mal. Elles sont encore trop fines, elles n’ont pas assez de consistance, je ne peux pas encore voler. Aide-moi, s’il te plaît, fais quelque chose pour me soulager, je t’en prie, j’ai mal».
    «Je ne peux pas, répondit le papillon. Tu dois encore souffrir un temps et te débattre pour que tes ailes se consolident et deviennent plus épaisses. Seulement alors, tu pourras commencer à voler, pas avant. Tu dois être prête pour affronter la vie. Courage, c’est encore une étape à passer mais la lumière est au bout du tunnel, garde espoir, aies confiance en moi».
    Après encore un certain temps, ses ailes finirent par se consolider et un matin, elle remarqua qu’elle était devenue un vrai papillon avec de belles couleurs rouge, verte et dorée. «Pourquoi ai-je du autant souffrir ? demanda-t-elle au papillon. Cela a été si pénible ! A quoi cela peut bien servir de souffrir ainsi ?».
    «Parce que tu as une mission, beau papillon. Tes souffrances avaient un sens. Maintenant tu peux aider les autres chenilles à vivre cette traversée éprouvante de leur évolution. Tu pourras aussi aller parler aux hommes, leur dire qu’ils vivent le même processus douloureux eux aussi, que cela les concerne tout autant. La planète a besoin de papillons, comme toi, comme moi. Nous formons une grande chaîne et nous portons le flambeau pour aller rejoindre les hommes. La terre vit actuellement de grands bouleversements et les hommes ont peur, tout comme toi tu as eu peur aussi. Va les rassurer. Dépose dans leur cœur l’espoir et la foi en l’avenir malgré les apparences chaotiques du monde. Dis-leur que ce processus de chenille à papillon fait partie de la vie, de l’évolution».

    Et le jeune papillon, heureux d’entendre ces paroles, commença son envol dans le ciel bleu, au delà de l’horizon, en suivant fidèlement le papillon aîné. Un monde nouveau s’ouvrait devant lui, à perte de vue. Ils rejoignirent la grande chaîne de papillons qui volaient librement, joyeusement, heureux et en paix. Sa nouvelle vie était merveilleuse et toutes les souffrances passées n’étaient plus qu’un mauvais souvenir.
    Sa vraie vie commençait enfin..


     

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    La petite chenille

    Il y avait un jour une petite chenille qui se débattait dans son cocon car elle sentait que quelque chose d’important se passait. Sa vie avait été tranquille et les jours se ressemblaient tous…jusqu’à ce matin où elle se sentit si secouée qu’elle décida d’appeler au secours. C’est alors qu’un papillon, passant par là, s’approcha d’elle.

    «Que se passe-t-il ?» lui demanda le papillon.
    «J’ai peur, répondit la petite chenille. J’ai froid, je suis secouée, je me sens mourir, j’étouffe. Au secours, viens me sauver s’il te plaît, papillon !».
    «Je ne peux pas, lui répondit-il. Tu dois vivre cette expérience par toi même. Je dois respecter le cycle de la vie et je ne peux pas intervenir de l’extérieur. Tu vis une métamorphose, tu es en train de quitter ton identité de chenille pour te transformer en papillon. Tu as peur car tu es en train de sortir de ta zone de confort et oui, c’est douloureux, j’en conviens. Tu dois laisser ce cocon derrière toi mais c’est pour ton bien, tu es en train de grandir, de t’élever. Tu vas devenir comme moi, un vrai papillon. Accroche-toi, c’est temporaire, cela va passer».

    La petite chenille, courageuse, écouta les conseils du papillon car elle sentait qu’il était passé par là lui aussi et ses paroles lui apportèrent du réconfort. Après un certain temps, elle réussit à sortir de ce cocon étroit mais elle se sentit complètement nue et vulnérable. Elle remarqua qu’elle avait changé de forme et qu’elle était devenue un papillon naissant, avec de petites ailes de soie, fragiles.

    «Je ne me reconnais plus, dit-elle au papillon. Je ne suis plus la même et en plus mes ailes me font mal. Elles sont encore trop fines, elles n’ont pas assez de consistance, je ne peux pas encore voler. Aide-moi, s’il te plaît, fais quelque chose pour me soulager, je t’en prie, j’ai mal».
    «Je ne peux pas, répondit le papillon. Tu dois encore souffrir un temps et te débattre pour que tes ailes se consolident et deviennent plus épaisses. Seulement alors, tu pourras commencer à voler, pas avant. Tu dois être prête pour affronter la vie. Courage, c’est encore une étape à passer mais la lumière est au bout du tunnel, garde espoir, aies confiance en moi».
    Après encore un certain temps, ses ailes finirent par se consolider et un matin, elle remarqua qu’elle était devenue un vrai papillon avec de belles couleurs rouge, verte et dorée. «Pourquoi ai-je du autant souffrir ? demanda-t-elle au papillon. Cela a été si pénible ! A quoi cela peut bien servir de souffrir ainsi ?».
    «Parce que tu as une mission, beau papillon. Tes souffrances avaient un sens. Maintenant tu peux aider les autres chenilles à vivre cette traversée éprouvante de leur évolution. Tu pourras aussi aller parler aux hommes, leur dire qu’ils vivent le même processus douloureux eux aussi, que cela les concerne tout autant. La planète a besoin de papillons, comme toi, comme moi. Nous formons une grande chaîne et nous portons le flambeau pour aller rejoindre les hommes. La terre vit actuellement de grands bouleversements et les hommes ont peur, tout comme toi tu as eu peur aussi. Va les rassurer. Dépose dans leur cœur l’espoir et la foi en l’avenir malgré les apparences chaotiques du monde. Dis-leur que ce processus de chenille à papillon fait partie de la vie, de l’évolution».

    Et le jeune papillon, heureux d’entendre ces paroles, commença son envol dans le ciel bleu, au delà de l’horizon, en suivant fidèlement le papillon aîné. Un monde nouveau s’ouvrait devant lui, à perte de vue. Ils rejoignirent la grande chaîne de papillons qui volaient librement, joyeusement, heureux et en paix. Sa nouvelle vie était merveilleuse et toutes les souffrances passées n’étaient plus qu’un mauvais souvenir.
    Sa vraie vie commençait enfin..


     

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    Éclat

    Reine Terre, votre corps opulent
    se renverse dans l’horizon.
    Votre robe aux couleurs de soleil levant
    s’étale à perte de vue.

    Par-ci et par là,
    sculptures perpendiculaires ;
    cordes à grimper, lignes,
    courbes et pentes
    dansent à l’arrivée du vent de l’est.

    C’est ce moment du printemps,
    Anémone des bois
    invite toutes ses amies sauvages :
    Primevère, Célandine et Violette
    à se baigner dans la rosée.

    Il semble que pour la conférence des oiseaux,
    c’est ce chant de Merle angélique,
    comme si vous n’aviez jamais
    entendu son cœur joyeux.
    Il cherche comme un philosophe
    une histoire parfaite.

    Printemps, sa muse,
    sur le flot vert des forêts,
    sème l’enchantement
    partout sur la terre.
    Nous sommes joyeux,
    Unis par cette fête royale chaque année.

    Chloe Douglas, 2010

     

     

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