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    Les cauchemars... au placard !

    Le soir, dans le noir,
    Il est des monstres qui viennent me voir
    Car ils espèrent bien me faire peur.

    Quand c'est un dragon vert
    Qui vient me voir
    Avec ses narines fumantes et son air méchant
    Je l'image en rose bonbon
    Et en caleçon à petits cœurs

    Quand c'est un méchant loup
    Qui vient me voir
    Avec ses griffes et ses grandes dents
    Je l'imagine en danseuse espagnole
    Avec des chaussures à claquettes et des castagnettes.

    Quand c'est une sorcière
    Qui vient me voir
    Avec son nez crochu et son chapeau pointu
    Je l'imagine en petit rat de l'opéra
    Avec un tutu et des ballerines.

    Quand c'est un ogre
    Qui vient me voir
    Avec son grand couteau et sa fourchette
    Je l'imagine en bébé Cadum
    Avec une couche et une sucette.

    Quand c'est un fantôme
    Qui vient me voir
    Avec son drap blanc et ses houhou
    Je l'imagine en costume d'Elmer
    A carreaux de toutes les couleurs.

    Le soir quand il fait tout noir
    Il est des monstres qui viennent me voir
    Mais à moi ils ne me font pas peur.

    Allez hop dans le placard les cauchemars !

    Marie-Hélène LAFOND


     

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    1 commentaire
  • Coucou
    Passez une bonne fête d' Halloween .
    Amusez-vous , profitez ....

    Bonne journée .
    mais ne mangez pas trop de bonbons hihihi
    Mille doux bisous du ♥

     

    Les cauchemars... au placard !

    Le soir, dans le noir,
    Il est des monstres qui viennent me voir
    Car ils espèrent bien me faire peur.

    Quand c'est un dragon vert
    Qui vient me voir
    Avec ses narines fumantes et son air méchant
    Je l'image en rose bonbon
    Et en caleçon à petits cœurs

    Quand c'est un méchant loup
    Qui vient me voir
    Avec ses griffes et ses grandes dents
    Je l'imagine en danseuse espagnole
    Avec des chaussures à claquettes et des castagnettes.

    Quand c'est une sorcière
    Qui vient me voir
    Avec son nez crochu et son chapeau pointu
    Je l'imagine en petit rat de l'opéra
    Avec un tutu et des ballerines.

    Quand c'est un ogre
    Qui vient me voir
    Avec son grand couteau et sa fourchette
    Je l'imagine en bébé Cadum
    Avec une couche et une sucette.

    Quand c'est un fantôme
    Qui vient me voir
    Avec son drap blanc et ses houhou
    Je l'imagine en costume d'Elmer
    A carreaux de toutes les couleurs.

    Le soir quand il fait tout noir
    Il est des monstres qui viennent me voir
    Mais à moi ils ne me font pas peur.

    Allez hop dans le placard les cauchemars !

    Marie-Hélène LAFOND


     

     

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    3 commentaires
  • Automne 8

    Automne 8


    Rayons d’octobre

    À peine les faucheurs ont engrangé les gerbes
    Que déjà les chevaux à l’araire attelés
    Sillonnent à travers les chardons et les herbes
    La friche où juin fera rouler la mer des blés.

    Fécondité des champs ! cette glèbe qui fume,
    Ce riche et fauve humus, recèle en ses lambeaux
    La sève qui nourrit et colore et parfume
    Les éternels trésors des futurs renouveaux.

    Les labours, encadrés de pourpre et d’émeraude,
    Estompent le damier des prés aux cent couleurs.
    De sillons en sillons, les bouvreuils en maraude
    Disputent la becquée aux moineaux querelleurs.

    Et l’homme, aiguillonnant la bête, marche et marche,
    Pousse le coutre. Il chante, et ses refrains plaintifs
    Évoquent l’âge où l’on voyait le patriarche
    Ouvrir le sol sacré des vallons primitifs.

    Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales


     

     

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    1 commentaire
  • Automne 8

    Automne 8

    Avec toute mon amitié , je vous souhaite
    un bon weekend et
    une bonne semaine ,
    Allé prenez soin de vous et
    mille doux bisous du ♥

    Automne 8

    Rayons d’octobre

    À peine les faucheurs ont engrangé les gerbes
    Que déjà les chevaux à l’araire attelés
    Sillonnent à travers les chardons et les herbes
    La friche où juin fera rouler la mer des blés.

    Fécondité des champs ! cette glèbe qui fume,
    Ce riche et fauve humus, recèle en ses lambeaux
    La sève qui nourrit et colore et parfume
    Les éternels trésors des futurs renouveaux.

    Les labours, encadrés de pourpre et d’émeraude,
    Estompent le damier des prés aux cent couleurs.
    De sillons en sillons, les bouvreuils en maraude
    Disputent la becquée aux moineaux querelleurs.

    Et l’homme, aiguillonnant la bête, marche et marche,
    Pousse le coutre. Il chante, et ses refrains plaintifs
    Évoquent l’âge où l’on voyait le patriarche
    Ouvrir le sol sacré des vallons primitifs.

    Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales


     

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