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    AUTOMNE 1

    AUTOMNE 1

    Automne malade

    Automne malade et adoré
    Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
    Quand il aura neigé
    Dans les vergers

    Pauvre automne
    Meurs en blancheur et en richesse
    De neige et de fruits mûrs
    Au fond du ciel
    Des éperviers planent
    Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
    Qui n’ont jamais aimé

    Aux lisières lointaines
    Les cerfs ont bramé

    Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
    Les fruits tombant sans qu’on les cueille
    Le vent et la forêt qui pleurent
    Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
    Les feuilles
    Qu’on foule
    Un train
    Qui roule
    La vie
    S’écoule

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913


     

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  • Automne 1

    Automne 1

    Bonjour à tous .
    Voici venue le weekend alors
    passez un bon samedi et dimanche ,
    profitez on pour vous ressourcer si vous pouvez ,
    reposez vous aussi .
    Passez une bonne semaine .
    Ici l'été est toujours au rendez-vous et qu'il dur encore un moment ,
    ici dans le nord du pays nous n'avons pas été gâté cette année alors ce qui est pris est pris .
    Mille doux bisous du ♥

    Automne 1

    Automne malade

    Automne malade et adoré
    Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
    Quand il aura neigé
    Dans les vergers

    Pauvre automne
    Meurs en blancheur et en richesse
    De neige et de fruits mûrs
    Au fond du ciel
    Des éperviers planent
    Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
    Qui n’ont jamais aimé

    Aux lisières lointaines
    Les cerfs ont bramé

    Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
    Les fruits tombant sans qu’on les cueille
    Le vent et la forêt qui pleurent
    Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
    Les feuilles
    Qu’on foule
    Un train
    Qui roule
    La vie
    S’écoule

    Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913


     

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  • Voici que la saison décline


     

    Voici que la saison décline

     Voici que la saison décline

    Voici que la saison décline,
    L’ombre grandit, l’azur décroît,
    Le vent fraîchit sur la colline,
    L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

    Août contre septembre lutte ;
    L’océan n’a plus d’alcyon ;
    Chaque jour perd une minute,
    Chaque aurore pleure un rayon.

    La mouche, comme prise au piège,
    Est immobile à mon plafond ;
    Et comme un blanc flocon de neige,
    Petit à petit, l’été fond.

    Victor Hugo

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  • Bonjour bonjour bonjour.
    Passez une bonne journée
    et un bon weekend .
    Que votre semaine soit heureuse .
    Ic l'automne s'installe doucement et il commence à faire frais le matin .
    Prenez soin de vous .
    Mille doux bisous du ♥


    Voici que la saison décline

    Voici que la saison décline,
    L’ombre grandit, l’azur décroît,
    Le vent fraîchit sur la colline,
    L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

    Août contre septembre lutte ;
    L’océan n’a plus d’alcyon ;
    Chaque jour perd une minute,
    Chaque aurore pleure un rayon.

    La mouche, comme prise au piège,
    Est immobile à mon plafond ;
    Et comme un blanc flocon de neige,
    Petit à petit, l’été fond.

    Victor Hugo

     
     

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  • Vive le rentrée des classes


    Vive le rentrée des classes


    L'école

    L’école était au bord du monde,
    L’école était au bord du temps.
    Au dedans, c’était plein de rondes ;
    Au dehors, plein de pigeons blancs.

    On y racontait des histoires
    Si merveilleuses qu’aujourd’hui,
    Dès que je commence à y croire,
    Je ne sais plus bien où j’en suis.

    Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
    Comme on n’en trouve nulle part,
    Et, dans la cour gonflée de hêtres,
    Il pleuvait de l’or en miroirs.

    Sur les tableaux d’un noir profond,
    Voguaient de grandes majuscules
    Où, de l’aube au soir, nous glissions
    Vers de nouvelles péninsules.

    L’école était au bord du monde,
    L’école était au bord du temps.
    Ah ! que n’y suis-je encor dedans
    Pour voir, au dehors, les colombes !

    Maurice Carême


     

     

     

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