• Bonne fête les amours...

    Ton sourire est mon soleil..
    Ta tendresse est merveille...
    Tu es la lumière qui m'illumine,
    Une étoile qui me fascine...

    Contre toi, je suis libéré(e)...
    Dans tes bras, j'aime m'envoler...
    Avoir l'impression d'avoir des ailes,
    La sensation de toucher le ciel...

    Il y a eu des temps magiques,
    Des instants romantiques...
    Des périodes difficiles...
    Des chagrins, des moments fragiles...

    Mais voilà un petit bout de chemin,
    Que nous avançons main dans la main...
    Et pour la Saint Valentin, fête des amoureux,
    Ma plume t'écrit ces mots heureux...

    Jardinons notre amour avec tendresse...
    Pour que notre relation jamais ne cesse...

    Valérie S. (Art et Poèmes)

     

     

     

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    Carnaval

     

    Carnaval

     Le Carnaval De Venise

    Venise pour le bal s'habille.
    De paillettes tout étoilé,
    Scintille, fourmille et babille
    le carnaval bariolé.

    Arlequin, nègre par son masque,
    Serpent par ses mille couleurs,
    Rosse d'une note fantasque
    Cassandre son souffre-douleurs.

    Battant de l'aile avec sa manche
    Comme un pingouin sur un écueil,
    Le blanc Pierrot, par une blanche,
    Passe la tête et cligne l'oeil.

    Le Docteur bolonais rabâche
    Avec la basse aux sons traînés;
    Polichinelle, qui se fâche,
    Se trouve une croche pour nez.

    Heurtant Trivelin qui se mouche
    Avec un trille extravagant,
    A Colombine Scaramouche
    Rend son éventail ou son gant.

    Sur une cadence se glisse
    Un domino ne laissant voir
    Qu'un malin regard en coulisse
    Aux paupières de satin noir.

    Ah! fine barbe de dentelle,
    Que fait voler un souffle pur,
    Cet arpège m'a dit : C'est elle !
    Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,

    Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
    Sous l'affreux profil de carton,
    Sa lèvre au fin duvet de pêche,
    Et la mouche de son menton. »

    Théophile Gautier - Émaux et Camées


     

     

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    Kit hiver FAIT 11


     

    Kit hiver FAIT 11

    Le merle

    Un oiseau siffle dans les branches
    Et sautille gai, plein d’espoir,
    Sur les herbes, de givre blanches,
    En bottes jaunes, en frac noir.

    C’est un merle, chanteur crédule,
    Ignorant du calendrier,
    Qui rêve soleil, et module
    L’hymne d’avril en février.

    Pourtant il vente, il pleut à verse ;
    L’Arve jaunit le Rhône bleu,
    Et le salon, tendu de perse,
    Tient tous ses hôtes près du feu.

    Les monts sur l’épaule ont l’hermine,
    Comme des magistrats siégeant.
    Leur blanc tribunal examine
    Un cas d’hiver se prolongeant.

    Lustrant son aile qu’il essuie,
    L’oiseau persiste en sa chanson,
    Malgré neige, brouillard et pluie,
    Il croit à la jeune saison.

    Il gronde l’aube paresseuse
    De rester au lit si longtemps
    Et, gourmandant la fleur frileuse,
    Met en demeure le printemps.

    Il voit le jour derrière l’ombre,
    Tel un croyant, dans le saint lieu,
    L’autel désert, sous la nef sombre,
    Avec sa foi voit toujours Dieu.

    A la nature il se confie,
    Car son instinct pressent la loi.
    Qui rit de ta philosophie,
    Beau merle, est moins sage que toi !

    Théophile Gautier

     

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  • Avec toute mon amitié , je vous souhaite
    Un bon week-end et
    Une bonne semaine ,
    Ici encore la pluie pfffffffffff
    Allé prenez soin de vous et
    Mille doux bisous du ♥


    Le merle

    Un oiseau siffle dans les branches
    Et sautille gai, plein d’espoir,
    Sur les herbes, de givre blanches,
    En bottes jaunes, en frac noir.

    C’est un merle, chanteur crédule,
    Ignorant du calendrier,
    Qui rêve soleil, et module
    L’hymne d’avril en février.

    Pourtant il vente, il pleut à verse ;
    L’Arve jaunit le Rhône bleu,
    Et le salon, tendu de perse,
    Tient tous ses hôtes près du feu.

    Les monts sur l’épaule ont l’hermine,
    Comme des magistrats siégeant.
    Leur blanc tribunal examine
    Un cas d’hiver se prolongeant.

    Lustrant son aile qu’il essuie,
    L’oiseau persiste en sa chanson,
    Malgré neige, brouillard et pluie,
    Il croit à la jeune saison.

    Il gronde l’aube paresseuse
    De rester au lit si longtemps
    Et, gourmandant la fleur frileuse,
    Met en demeure le printemps.

    Il voit le jour derrière l’ombre,
    Tel un croyant, dans le saint lieu,
    L’autel désert, sous la nef sombre,
    Avec sa foi voit toujours Dieu.

    A la nature il se confie,
    Car son instinct pressent la loi.
    Qui rit de ta philosophie,
    Beau merle, est moins sage que toi !

    Théophile Gautier


     

     

     

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