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Le mois de mai
Treize clochettes de douceur
Gages de joie et de candeur
Un délicat brin de muguet
A t'offrir en ce premier mai. . .
Voici le mois de mai où les fleurs volent au vent....Je te dédie ces quelques vers
C'est bien peu, mais c'est sincère
Le brin de l'amitié et du cœur
Pour que ta journée soit couleur. . .
Voici le mois de mai où les fleurs volent au vent....Puisse ce brin immaculé, éphémère
Si parfumé
Te susciter du bonheur
Et t'annoncer l'arrivée de l'été. . .
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Le temps des fleurs !
C'est le temps des fleurs
saison des merveilles
en Mai se réveille
le printemps des cœurs !C'est la fête des cœurs
le temps de l'amour
fleurit au nouveau jour
la saison du bonheur !C'est la fête des fleurs
nourries de soleil
quand la nature s'éveille
l'ivresse des cœurs !Un nouveau jour se lève
l'horizon de nos rêves
dans nos cœurs , nos vergers
en jolies fleurs de Mai !bon 1er Mai et pleins de bonheur
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Premier mai
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs ;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
Victor HUGO (1802-1885)
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On n'est jamais si malheureux qu'on croit ni si heureux qu'on avait espéré. "
(La Rochefoucauld)
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