• Votre médicament est-il dangereux?

    Connaissez-vous vraiment le médicament que vous prenez tous les jours ? Le ministère de la Santé a mis en ligne la première base de données publique qui recense l'intégralité des médicaments commercialisés en France. Cette base de données, publique depuis le 1er octobre, est mise en œuvre par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en liaison avec la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM).

    Lien à visiter :

    http://www.francetvinfo.fr/sante/votre-medicament-est-il-dangereux_443650.html#xtor=EPR-32-[medicaments]

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Bonne semaine d'Automne


     

    Bonne semaine d'Automne

    Bonjour les ami(e)s

    Comment allez-vous en ce début de semaine ??
    L'été indien continue chez moi avec 20°.
    Je vais bien et je remercie tous qui avez pris de mes nouvelles , c'est super sympa.
    Je vous remercie pour vos gentils commentaires sur mes blogs .
    Je vous souhaite de passer une bonne journée et bonne semaine .
    Mille doux bisous d'amitié.

    Bonne semaine d'Automne



    Automne

    Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
    Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
    Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
    Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.

    L’Automne qui descend les collines voilées
    Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre cœur ;
    Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
    Le tendre désespoir des roses envolées.

    Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
    S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
    La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
    Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.

    Le jardin nu sourit comme une face aimée
    Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
    Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
    Monte, mélancolique, à la vitre fermée.

    Suscitant des penses d’immortelle et de buis,
    La cloche sonne, grave, au cœur de la paroisse ;
    Et la lumière, avec un long frisson d’angoisse,
    Écoute au fond du ciel venir des longues nuits…

    Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
    Les limpides matins, les matins frais et fous,
    Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
    Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.

    Qu’importe, la maison, sans se plaindre de toi,
    T’accueille avec son lierre et ses nids d’hirondelle,
    Et, fêtant le retour du prodigue près d’elle,
    Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.

    Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
    Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
    Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
    L’âme impure est pareille à la fille de joie.

    Mais les corbeaux au ciel s’assemblent par milliers,
    Et déjà, reniant sa folie orageuse,
    L’âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
    Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.

    L’étendard de l’été pend noirci sur sa hampe.
    Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau ;
    Et que ton rêve, ainsi qu’une rose dans l’eau,
    S’entr’ouvre au doux soleil intime de la lampe.

    Dans l’horloge pensive, au timbre avertisseur,
    Mystérieusement bat le cœur du Silence.
    La Solitude au seuil étend sa vigilance,
    Et baise, en se penchant, ton front comme une sœur.

    C’est le refuge élu, c’est la bonne demeure,
    La cellule aux murs chauds, l’âtre au subtil loisir,
    Où s’élabore, ainsi qu’un très rare élixir,
    L’essence fine de la vie intérieure.

    Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
    Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
    Afin que le parfum des choses préférées
    Flotte, seul, pour ton cœur dans les plis des rideaux.

    C’est la bonne saison, entre toutes féconde,
    D’adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
    Et de descendre en toi jusqu’au divin frisson
    De te découvrir jeune et vierge comme un monde !

    Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
    Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
    Et, nu, penché sur l’eau des heures immobiles,
    Se mire au pur cristal de son propre miroir :

    Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
    Des départs de vaisseaux haut voilés dans l’air vif,
    L’âpre suc d’un baiser sensuel et pensif,
    Et des soleils couchants sur des eaux inconnues…

    Magny-les-Hameaux, octobre 1894.

    Albert Samain, Le chariot d’or

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Bon lundi et bonne semaine

    Bon lundi et bonne semaine

    Bonjour à tous
    Comment allez-vous ? juste pour vous souhaiter un bon lundi et une bonne semaine.
    Oui , je sais il ne fait pas beau la fraicheur est la hihihi mais que voulez-vous ces de saison lollll.
    En ce moment nous faisons notre bois pour l'hiver qui approche à grand pas maintenant eh oui .
    Le jardin aussi demande la préparation et les soins d'avant le froid et c'est du travail qui demande du temps .
    Avec toute mon amitié je vous envoie mille doux bisous .

    Bon lundi et bonne semaine

    Bon lundi et bonne semaine

        L’écureuil et la feuille

        Un écureuil, sur la bruyère,
        Se lave avec de la lumière.
        Une feuille morte descend,
        Doucement portée par le vent.

        Et le vent balance la feuille
        Juste au-dessus de l’écureuil ;

        Le vent attend, pour la poser
        Légèrement sur la bruyère,

        Que l’écureuil soit remonté
        Sur le chêne de la clairière

        Où il aime à se balancer
        Comme une feuille de lumière.

        Maurice Carême (1899-1978)
     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Ballade pour une amoureuse

    Muse au beau front, muse sereine,
    Plus de satire, j'y consens.
    N'offensons pas avec ma haine
    Le calme éther d'où tu descends.
    Je chante en ces vers caressants
    Une lèvre de pourpre, éclose
    Sous l'éclair des cieux rougissants,
    Ici tout est couleur de rose.

    Ma guerrière a le front d'Hélène.
    Son long regard aux feux puissants
    Resplendit comme une phalène.
    Tout est digne de mes accents :
    Là, sur ces contours frémissants
    Où le rayon charmé se pose,
    La neige et les lys fleurissants ;
    Ici tout est couleur de rose.

    Quelle tendre voix de sirène,
    Au soir, aux astres pâlissants
    Dira la blancheur de ma reine ?
    Éteignez-vous, cieux languissants !
    O chères délices ! je sens
    Se poser sur mon front morose
    Les longs baisers rafraîchissants !
    Ici tout est couleur de rose.


    Que de trésors éblouissants
    Et dignes d'une apothéose !
    Fleurs splendides, boutons naissants,
    Ici tout est couleur de rose.

    Théodore de Banville (1823 - 1891)

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Bonee semaine à vous tous

     

    Bonee semaine à vous tous

    coucou bonjour à tous
    Une nouvelle semaine commence qui nous emmène tout doucement mais surement vers l'hiver .
    Je vous souhaite un bon lundi et une bonne semaine toute en douceur , ici il fait encore du beau soleil , mais ça ne va pas durée , il doit commencer à faire frais à partir de jeudi , mais ne nous plaignant pas car nous avons été gâté cette année .
    Je vais mieux , ma santé revient , je vois encore passer un teste d'effort le 9 , mais je sais que ça ira bien .
    Je vous envoie mille doux bisous d'amitié .


     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire