• Devez-vous arrêter le gluten ?

    Ayant expliqué dans une lettre précédente que je suivais un régime sans gluten, j’ai reçu de nombreux messages de lecteurs me demandant s’ils devaient, eux aussi, arrêter le gluten.
    D’autres me demandent comment un aliment aussi ancien et traditionnel que le blé (notre principale source de gluten), a pu devenir du jour au lendemain si mauvais pour la santé.
    D’autres veulent savoir comment se nourrir quand on ne peut manger ni céréales, ni produits laitiers.
    Etc, etc.
    Je ne peux pas décider à votre place si vous devez arrêter le gluten. Pour répondre à cette question, je dois remonter très loin dans le mode de vie traditionnel de l’être humain, le comparer à ce qu’il est devenu quand nous avons commencé à manger des céréales, et donc du gluten, et enfin expliquer les effets sur la santé des nouveaux blés hybridés, que nous mangeons massivement depuis les années 60.
    Si mes explications vous parlent, si vous vous reconnaissez dans les symptômes que je décris, vous pourriez alors avoir envie d’essayer vous aussi d’arrêter le gluten, pour voir la différence. Mais ce sera à vous de choisir :

    Le blé, une bénédiction pour l’humanité

    Disons-le tout net : le blé, qui est notre principale source de gluten, est une bénédiction pour l’humanité.

    Sans lui, nous serions encore dans des cavernes, à arpenter la Terre à la recherche de larves, de feuilles, de racines, de baies et d’animaux.
    Ils ne pouvaient pas manger les céréales sauvages qu’ils trouvaient dans la nature car les céréales crues contiennent des anti-nutriments, qui bloquent l’absorption de certains nutriments comme les minéraux. Ceux qui mangeaient des céréales développaient donc des carences, et s’affaiblissaient.
    Pendant des millions d’années donc (on estime que les premiers hominidés ont 8 millions d’années), ils en furent bien souvent réduits à être charognards. Pour ne pas mourir de faim, ils devaient manger les animaux qu’ils trouvaient déjà morts, de vieillesse… ou de maladie.
    Ce n’est que très récemment, dans les 100 000 dernières années, que les choses ont commencé à évoluer.

    Les grandes découvertes qui ont tout changé

    Il y a 100 000 ans environ, les conditions de vie des hommes se sont mises à s’améliorer fortement.
    D’une part, l’homme a développé la lance, le harpon et le filet, qui lui ont permis – enfin ! – de manger de la viande et du poisson frais en plus grande quantité. D’autre part, il a découvert la cuisson des céréales, qui réduit fortement l’activité des anti-nutriments.
    Il s’agissait toutefois uniquement des céréales poussant naturellement. L’homme ne savait pas comment les cultiver.
    Ce n’est qu’il y a 15 000 ans que les premières tentatives de faire pousser du blé (sans doute la première céréale domestiquée par l’homme) ont eu lieu… pour s’arrêter aussitôt.

    La vie agricole plus difficile que la vie nomade (au début)

    En effet, il s’est rapidement avéré que faire pousser sa nourriture était beaucoup plus incertain que le mode de vie nomade. D’abord, quoi qu’on en pense, le principe de l’agriculture n’est pas si évident. Malgré les bons conseils de son papa, mon petit Thomas, qui aura 5 ans le 11 août, essaye actuellement de faire pousser un « saucissier » dans notre jardin grâce à un petit morceau de chipolata qu’il a enterré. Heureusement que sa survie n’en dépend pas…
    Ensuite, nos ancêtres étaient constamment cernés de tribus hostiles : 30 % d’entre eux mourraient d’homicide, contre 3 % de la population au 20e siècle (malgré deux Guerres mondiales et les 100 millions de morts des dictatures socialistes et national-socialiste). Aujourd’hui encore, des Kung du désert du Kalahari, en Afrique du Sud, aux Inuits dans l’Arctique, en passant par les Aborigènes d’Australie, les deux-tiers des chasseurs-cueilleurs contemporains vivent en état de guerre permanente. 90 % sont en guerre au moins une fois par an. Et une femme se fait en moyenne enlever et violer trois fois au cours de sa vie par une autre tribu ! Défricher, labourer, planter, puis récolter nécessite un minimum de tranquillité et de sécurité.
    De plus, à supposer qu’ils aient eu des semences et qu’ils aient été en paix, il leur était très difficile de s’installer dans un endroit suffisamment longtemps pour les faire pousser. Le mode de vie ancestral impliquait que, dès qu’une tribu arrivait quelque part, elle mangeait tout ce qui se trouvait à proximité. Il n’y avait aucun moyen de stockage. Si quelqu’un avait planté des choses, le temps qu’arrive la récolte, la tribu était partie depuis longtemps.
    Enfin, et surtout, les débuts de l’agriculture entraînèrent un fort appauvrissement de l’alimentation et des conditions de vie plus difficiles. Il n’y avait qu’un nombre très limité de plantes domestiquées : le petit épeautre et des formes d’avoines et d’orge anciennes. Le régime des premiers agriculteurs était donc plus pauvre que celui des nomades, et leur santé bien plus mauvaise.

    L’agriculture mauvaise pour la santé

    De nombreuses maladies, inconnues jusqu’alors, et liées aux carences de leur alimentation, sont apparues, à commencer par l’ostéoporose, le diabète et les problèmes cardiaques.
    Les céréales sont en effet très caloriques car riches en amidon, qui se change en glucose au contact de la salive et des sucs digestifs (amylase) : en manger provoque une brutale montée du taux de sucre dans le sang. Lorsque ce pic de sucre atteint le cerveau il stimule les mêmes régions du plaisir et de la dépendance que les drogues, ce qui explique la place qu’ont pris les céréales et les produits à base de céréales dans notre alimentation moderne.
    Mais à long terme, les pics de glycémie sont mauvais pour l’organisme, ils accélèrent le vieillissement de tout l’organisme et favorisent le diabète. De plus les céréales sont pauvres en vitamines et en minéraux, par rapport à d’autres aliments comme les fruits et légumes, les graines et les racines qui étaient consommés par l’homme. Ce sont des calories « vides ».
    La situation sanitaire des populations agricoles se dégrada encore avec le développement de l’élevage, rendu possible grâce à la sédentarité. La promiscuité avec les bestiaux causa l’apparition des maladies transmises par les animaux comme la grippe, la variole et la rougeole.
    La conséquence fut que l’espérance de vie régressa. La taille moyenne, elle aussi, baissa de 1,78 m pour les hommes et 1,68 m pour les femmes, à respectivement 1,60 m et 1,55 m. Il fallut attendre le XXe siècle pour que la taille moyenne humaine revienne à ses niveaux d’avant l’apparition de l’agriculture. En 1900 la moyenne de l’espérance de vie de l’être humain dans le monde n’était que de 31 ans ! (2)

    L’agriculture n’a pas été inventée pour des raisons économiques

    Si bien que les anthropologues n’ont toujours pas compris quel diable a pu pousser les hommes à faire pousser des céréales. Ils supposent que ce sont en fait des raisons d’ordre idéologique ou religieux, et non économique. (3)
    Certaines tribus se seraient mises à faire pousser des céréales dans le cadre de rituels. Et ce n’est que peu à peu qu’elles se seraient aperçues qu’elles pouvaient les récolter et en vivre.

    Explosion démographique

    J’ai commencé par dire que le blé avait été « une bénédiction pour l’humanité ».
    C’est que, malgré les effets désastreux de l’agriculture sur la santé des êtres humains, elle présentait un avantage qui s’avéra décisif : cultiver entraînait l’obligation d’un mode de vie sédentaire, qui permettait aux femmes d’avoir plus d’enfants et aux hommes de se consacrer à d’autres activités comme la science ou les arts.
    En effet, les chasseurs-cueilleurs se déplaçaient en permanence et il fallait donc porter les enfants sur son dos, ce qui supposait de ne pas avoir plus d’un petit à la fois. Une femme ne pouvait tout simplement pas avoir plus d‘un enfant tous les quatre ans. Avec l’agriculture, le paléodémographe Jean-Pierre Bocquet-Appel estime que le taux de fécondité passa de 4-5 enfants à 7 enfants par femme en moyenne.
    Après les premières tentatives d’agriculture, il fallut encore plus de 7 000 ans pour que se développe la première civilisation qui connut un vrai succès de développement, grâce aux céréales. Cela se produisit en 3000 avant JC, en Mésopotamie (actuelle Irak), dans une région appelée le « croissant fertile ».
    C’est là qu’apparurent les premières villes de grande taille (Babylone, Ninive). C’était donc il y a 5000 ans. Le peuple qui réussit cet exploit s’appelle les Sumériens. Les Sumériens furent les premiers à connaître une division du travail à grande échelle. Cela permit une forte augmentation de la productivité et de la richesse, et il ne leur fallut alors que peu de temps pour inventer l’écriture… et les impôts.
    A partir de là, le Monde n’allait plus cesser de compter, à divers endroits de plus en plus nombreux, des groupes d’hommes bénéficiant d’importants surplus de nourriture, grâce à la culture des céréales. Parmi eux, certains allaient pouvoir consacrer leur vie non plus à se nourrir et à faire la guerre, mais à l’artisanat, l’industrie, la religion, les sciences, les arts.
    Il ne fallut plus que très peu de temps à l’homme pour partir sur la lune, inventer Internet et l’Ipad.

    Le blé mal digéré par l’homme

    Pour pouvoir digérer un aliment, il est nécessaire d’avoir dans son système digestif des enzymes correspondant à cet aliment. C’est la raison pour laquelle les vaches et les chevaux peuvent brouter, et pas nous.
    Les enzymes peuvent se développer au fur et à mesure qu’évoluent les conditions de vie. Mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain.
    Or, c’est très rapidement que les céréales ont pris une place prépondérante dans le régime alimentaire de l’homme. La civilisation sumérienne, la première à avoir reposé essentiellement sur la production agricole céréalière, date d’il y a 5 000 ans seulement.
    5 000 ans, cela peut paraître il y a longtemps, mais si vous rapportez la durée d’existence de l’humanité (8 millions d’années) à une année de 365 jours, c’est comme si cela s’était produit le 31 décembre à 19 heures !
    L’homme n’a donc pas eu le temps de développer les enzymes nécessaires pour digérer toutes les protéines contenues dans le blé, et nous allons voir que ce sont justement ces protéines qui sont à l’origine de nombreux problèmes de santé.
    Ces problèmes existent depuis les origines de l’agriculture, mais ils ont pris tout récemment une dimension épidémique du fait des hybridations du blé, qui ont rendu cet aliment de plus en plus étranger à nos tubes digestifs.

    Le blé est un aliment ultramoderne

    Vous réalisez maintenant que les céréales ne sont pas du tout un aliment ancien ni traditionnel à l’échelle de l’histoire des hommes. C’est un aliment ultramoderne, mais qui, grâce à son mode de culture et sa richesse calorique, permet à la population de se multiplier, bien qu’en moins bonne santé.
    Nous verrons dans notre prochaine lettre comment les nouvelles espèces de blé moderne ont aggravé la situation, et pourquoi le régime sans gluten (donc en pratique sans blé et sans la plupart des céréales) permet à tant de personnes d’aller mieux.

    Le « blé » comme cela est évoqué dans l’article n’existe que depuis les années 1960. Il a été élaboré pour être la céréale contenant le plus de gluten, et grâce à cela le pain monte sans effort pour les industriels. Alors que les anciennes variétés de « blé » (ça n’était pas une variété de céréale mais juste un terme générique pour dire une céréale panifiable: épeautre, kamut, avoine, orge, froment selon les zones géographiques et les époques…) contenaient beaucoup moins de gluten, et contenaient plus d’autres protéines que l’Homme pouvait digérer. Ces anciennes céréales permettent aussi de faire du bon pain, si l’on fait l’effort de le pétrir correctement.
    Enfin bref, comme dans d’autres domaines, l’industrie agro-alimentaire a transformé un aliment qui était une bénédiction pour l’Homme en un problème de santé public.
    J’ajouterai que d’avoir une bonne flore intestinale permet que le gluten ne traverse pas la paroi intestinale et parte directement dans les excréments (bon débarras). Si le blé est consommé complet et dans le cadre d’une alimentation saine, il peut ne pas poser de problème.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Kit vierge Marie 15 Aout

    Kit vierge Marie 15 Aout


    En ce jour de 15 Aout , je viens vous souhaiter une bonne Fête remplie de joie .

    Passez une très bonne journée et bon wk pour ceux qui profite du pont.

    Mille doux bisous d'amitié

    Kit vierge Marie 15 Aout

    Je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t'aime
    Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur
    Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
    Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
    Si je te contemplais dans ta sublime gloire
    Et surpassant l'éclat de tous les bienheureux
    Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire
    Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !...
    [...]
    Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime
    Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.
    Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
    Tu voulus le prouver en restant notre appui.
    Le Sauveur connaissait ton immense tendresse
    Il savait les secrets de ton cœur maternel,
    Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'Il nous laisse
    Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel.
    [...]
    Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
    Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
    Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
    Viens me sourire encor... Mère... voici le soir !...
    Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
    Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
    Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
    Et redire à jamais que je suis ton enfant !...

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
    (extraits du poème "Pourquoi je t'aime, ô Marie!")

    Kit vierge Marie 15 Aout

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Bon dimnche à tous et bonne semaine

    un petit coucou pour vous souhaiter un bon dimanche et une bonne semaine à tous.

    mille doux bisous d'amitié.

    Bon dimnche à tous et bonne semaine

    La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu'un salaire.

    Bon dimnche à tous et bonne semaine

    La reconnaissance est la mémoire du cœur.

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • Examiner vos pieds est très instructif sur votre état de santé.

    A deux, ils contiennent un quart de vos os, et chacun compte 33 articulations, 100 tendons, muscles, ligaments, et d'innombrables nerfs et vaisseaux sanguins reliés au cœur, à la moelle épinière et au cerveau.

    Laisser un problème s'installer sur vos pieds peut avoir des conséquences inattendues, par exemple vous faire gagner du poids parce que vous marcherez moins, ou provoquer des douleurs parce que vous adoptez une posture qui ne vous est pas naturelle. Vous augmentez aussi votre risque de chute et de fracture.

    Il faut donc prendre au sérieux les signaux suivants que vos pieds peuvent vous envoyer :

    Pieds douloureux

    Je ne parle pas ici des douleurs de celui qui, chaussé de bottes en caoutchouc, a marché 100 km sur une route goudronnée. Non, il s'agit plutôt de la femme sédentaire de 55 ans qui se plaint de douleurs répétitives aux pieds.

    Parce que les pieds comptent tant de petits os, vous pouvez souffrir sans le savoir de fractures du pied dues à la fatigue. Ces fractures « discrètes » ne se font pas forcément remarquer et peuvent n'être découvertes qu'après plusieurs mois ! Une personne stoïque malgré la douleur est capable de marcher avec un os du pied fracturé.

    Si ce genre de fractures se répète fréquemment chez une personne, c'est le signe d'une baisse de la densité osseuse (ostéopénie). C'est un problème caractéristique chez les femmes de plus de 50 ans.

    Dans d'autres cas, ces fractures à répétition trahissent un déficit en vitamine D, une difficulté à absorber le calcium ou encore de l’anorexie.


    Disparition des poils sur vos orteils

    Les poils disparaissent en cas de mauvaise circulation sanguine, ce qui résulte souvent d'une maladie vasculaire. Dans ce cas, l'artériosclérose (durcissement des parois des artères) empêche le cœur d'irriguer convenablement les extrémités des membres. Le corps concentre alors ses efforts sur l'irrigation des parties vitales. Vous l'aurez compris : les poils de pieds n'ont pas la priorité.

    D'autres signes trahissent une mauvaise circulation sanguine dans les pieds : tâtez votre pouls sur le dessus de votre pied et vous ne sentez rien. Lorsque vous vous tenez debout, votre pied prend une teinte rouge écarlate et luisante. Soulevez-le et il devient aussitôt blanc. La plupart du temps, les personnes savent déjà qu'elles ont des troubles cardiovasculaires (artère carotide, maladie du cœur) mais elles n'ont pas encore constaté les effets.

    Pour améliorer votre circulation sanguine, inutile de dire qu'il faut absolument soigner les problèmes cardiovasculaires à l'origine. En ce qui concerne les poils sur vos orteils, ils repoussent, mais ce n'est sans doute pas le plus important.


    Peau sèche et qui pèle

    Même si la peau de vos mains et de votre visage est impeccable, ne négligez pas la peau de vos pieds. Les mycoses et les infections fongiques ne sont pas le privilège des champions olympiques.

    Une peau sèche et irritée peut ensuite se cloquer. Puis, lorsque les cloques se percent et la peau pèle, l'infection se propage. Les mycoses apparaissent avant tout entre les doigts de pieds et peuvent ensuite se propager à d'autres parties du corps où l'on est susceptible de se gratter, comme les aisselles ou l'entre-jambes.

    Les cas bénins peuvent être soignés simplement : lavez-vous fréquemment les pieds et veillez à bien les sécher. Faites des bains de pied d'eau froide, dans laquelle vous ajoutez du bicarbonate de soude et de l'eau oxygénée, qui tuent les champignons. Ensuite, maintenez vos pieds au sec en utilisant de la poudre de talc dans vos chaussettes et vos chaussures. Si vous n'observez aucune amélioration après deux semaines, demandez à votre médecin de vous prescrire un traitement antifongique oral ou local.


    Ongles de pieds incurvés comme une cuillère

    Cette déformation particulière des ongles trahit souvent un grave déficit en fer (anémie). Conséquence de ce manque de fer, le sang contient peu d'hémoglobine, une protéine riche en fer qui transporte l'oxygène à travers le corps. On tend à manquer de fer en cas d'hémorragies internes (par exemple un ulcère), ou lors de menstruations intenses.

    Si vous faites de l'anémie, vous remarquerez aussi que vos pieds sont souvent froids, que les ongles peuvent être cassants et que le dessous des ongles de pieds et de mains est particulièrement pâle. Souvent, l'anémie s'accompagne de vertiges, de maux de tête, de fatigue intense et d'un souffle court.

    Une analyse des globules rouges permettra d'identifier l'origine de l'anémie. Il suffit généralement de modifier légèrement son régime et de faire une cure de fer et de vitamine C sous forme de compléments alimentaires. Notez que la vitamine C aide à fixer le fer.


    Orteils boursoufflés aux extrémités

    Si le bout des orteils est anormalement enflé au point que les ongles commencent à ressembler à des loupes, il s'agit d'un cas d'Hippocratisme digital, du nom d'Hippocrate, qui avait décrit ce phénomène il y a plus de 2000 ans. C'est un signe de maladies pulmonaires, comme le cancer du poumon, de maladies cardiaques ou gastro-intestinales, comme la Maladie de Crohn.

    Le phénomène de d'Hippocratisme digital s'observe également sur certains doigts qui prennent la forme de baguettes de tambour.


    Crampes aux pieds

    Cette contraction violente d'un muscle vous prend subitement tel un coup de poignard. Habituellement, elle intervient lors d'un effort physique intense ou lorsque vous être déshydraté.

    Cependant, si les crampes vous prennent fréquemment, c'est que vous manquez de calcium, de potassium ou de magnésium. Alors, mangez plus de légumes, buvez de l'eau Contrex ou Hépar (riches en minéraux) et, avant de vous coucher, étirez bien vos pieds.


    Pieds glacés

    Ce sont surtout les femmes qui sont atteintes du « syndrome des pieds glacés » – au grand dam de leur conjoint. Chez les femmes de plus de 40 ans, les pieds froids sont liés à un problème de thyroïde, cette glande qui régule la température et le métabolisme du corps. Il peut également s'agir d'une mauvaise circulation sanguine.

    Des médicaments existent pour les problèmes de thyroïde. Cela dit, le remède le plus efficace aux pieds froids est la bonne veille paire de chaussettes en laine. J'entends déjà les mêmes conjoints cités plus haut rétorquer que les chaussettes constituent aussi le meilleur remède à l'amour.

    Malheureusement, en matière de pieds froids, il semble qu'il n'y ait pas de remède qui soit efficace et sexy.


    Vieilles chaussures

    Attention ! Votre santé est en danger si vos chaussures ont plus d'une paire d'années ou que vos baskets ont plus de 500 km au compteur.

    Les spécialistes insistent sur le fait que les vieux souliers n'apportent plus aux pieds le support nécessaire. Conséquence : les douleurs aux talons, les cloques et les oignons s'accumulent. Et dans ce cas, vous avez une chance sur deux que vos souliers soient en cause.

    Ces problèmes touchent principalement les personnes âgées qui s'attachent à leurs chaussures de toujours, qui paraissent encore fraîches de l'extérieur mais qui manquent de flexibilité, de support ou de maintien.


    Ongles de pieds repoussants

    Si vos ongles de pieds s'épaississent, puis deviennent jaunes et hideux, il s'agit probablement d'une infection fongique sous l'ongle appelée onychomycose. Elle peut s'installer et se développer sur plusieurs années sans que vos ongles ne changent d'aspect ni que vous ne ressentiez de douleurs. Au stade suivant, vos ongles commencent à devenir jaune puis noir et à dégager une odeur nauséabonde. A ce stade avancé, l'infection peut même se propager aux autres orteils ainsi qu'aux mains.

    Les personnes vulnérables à ce genre d'infection sont celles atteintes de candidose, de diabète, de maladies auto-immunes (comme la polyarthrite rhumatoïde) ou de troubles de la circulation. Dans les cas graves, les produits antifongiques sans ordonnance ont peu de chance de venir à bout de l'infection.


    Votre gros orteil prend des allures inquiétantes ?

    Pensez à la goutte ! Cette maladie qui semble appartenir à une autre époque continue à sévir sans qu'on puisse déterminer son origine. Notez également qu'elle n'est pas réservée aux hommes âgés.

    Imaginez-vous un matin, vous vous réveillez avec une douleur chaude au gros orteil. Vous vous dégagez de vos draps pour l'inspecter à la lumière et vous découvrez qu'il est rouge violacé. Dans trois quart des cas, la goutte s'installe de cette façon, sans prévenir.

    La goutte est une forme d'arthrose qui résulte d'un excès d'acide urique, une substance naturelle. A basse température, l'acide urique forme des cristaux en forme d'aiguilles qui s'installent dans les articulations. Or le gros orteil est la partie la plus froide du corps car la plus éloignée du cœur, ce qui en fait une région propice à la formation de ces cristaux. Voilà pourquoi la goutte s'attaque d'abord à votre gros orteil.

    Par la suite, cette maladie peut se propager au coup-de-pied, au talon d'Achille, au genou et au coude.


    Pouah ! Quelle odeur !

    Même si l'odeur que peuvent dégager les pieds paraît alarmante, il est rare qu'elle indique que quelque chose va mal, en dehors d'un simple problème d'hygiène.

    Chaque pied possède 250 millions de glandes sécrétant de la sueur. C'est pourquoi les pieds transpirent plus que toute autre partie du corps. Ajoutez à cela les chaussettes et les souliers qui les enveloppent soigneusement. Au final, vous obtenez une vraie cocotte-minute où l'humidité dépasse celle des bains turcs et où les bactéries prospèrent plus vite que dans un vieux morceau de roquefort. Après cela, ne vous étonnez plus d'avoir les pieds qui sentent le fromage !

    Un conseil : privilégiez les matières naturelles comme les chaussettes en coton, changées tous les jours, et les souliers à semelle de cuir qui évacuent mieux l'humidité que les matières synthétiques.


    Des doigts de pieds tricolores

    Par temps froid, la Maladie de Raynaud a pour effet de changer la couleur de vos doigts de pieds. Ils deviennent d'abord blancs, puis bleus, puis rouges avant de reprendre leur couleur naturelle. Le mécanisme est encore mal compris, mais il est lié aux vaisseaux sanguins des orteils qui se contractent momentanément, induisant un changement de teinte. Autre conséquence, les doigts de pieds sont glacés et engourdis. Les mêmes phénomènes s'observent sur les doigts, les lèvres, le nez et les lobes des oreilles.

    La Maladie de Raynaud touche particulièrement les femmes, les habitants des pays froids et les personnes très stressées. Certains traitements parviennent à atténuer ses effets en dilatant les vaisseaux sanguins.


    Pieds engourdis

    Ne pas sentir ses pieds ou avoir des fourmis dans les pieds sont les signes que votre système nerveux dans cette région est endommagé. Il peut y avoir plusieurs causes, notamment le diabète, la chimiothérapie ou encore l'excès d'alcool (présent ou passé).

    Les sensations de brûlures ou de picotements peuvent aussi apparaitre dans les mains avant de gagner les bras ou les jambes. La perte de sensibilité donne l'impression de porter en permanence des gants lourds ou des chaussettes en laine épaisse.

    Un médecin vous aidera à identifier la cause de votre perte de sensibilité. Malheureusement, les médicaments anti-douleurs seront sans doute la seule solution qu'il aura à vous offrir.
    Une plaie qui ne cicatrise pas

    C'est un symptôme du diabète. L'augmentation du taux de sucre dans le sang induit des dégâts sur les cellules nerveuses du pied, ce qui signifie que vous perdez en sensibilité. Les irritations, égratignures et entailles sous le pied passent alors inaperçues, surtout si le diabète n'a pas encore été diagnostiqué. Si l'on ne soigne pas la blessure, elle peut s'infecter et même conduire à l'amputation.

    Attention donc aux plaies suintantes et malodorantes, car elles signalent que la blessure peine à cicatriser. Et si vous êtes diabétique, veillez à inspecter la plante de vos pieds tous les jours !

    A votre santé !

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Partager via Gmail

    votre commentaire