•  Prévention et traitement des hémorroïdes

    Aujourd'hui, je vous donne les résultats de mes propres recherches et conclusions sur le douloureux problème des hémorroïdes, mais je ne prétends pas vous donner toutes les solutions naturelles.

    Si vous souhaitez me faire part de solutions que je n'aurai pas répertoriées, écrivez-moi à contact@santenatureinnovation.fr.

    La moitié de la population touchée
    Environ la moitié de la population souffrira d'hémorroïdes à un moment ou un autre de sa vie, habituellement entre 20 et 50 ans. Ce n'est pas nécessairement un problème de personnes âgées ou constipées, cela peut arriver à chacun, y compris les personnes en bonne santé, mais qui passent beaucoup de temps en position assise.

    Les hémorroïdes, qu'elles soient internes ou externes, sont causées par la dilatation et l'inflammation de veines dans le rectum et sur l'anus.

    La principale différence est la douleur : les hémorroïdes internes ne font pas mal parce que les veines gonflées se trouvent dans la partie haute du rectum, qui n'est pas innervée. Il peut même n'y avoir aucun symptôme. Mais souvent, vous constaterez que vous avez un peu de sang rouge dans les selles. Les traces apparaissent sur le papier toilette ou sur la cuve. Le fait que le sang soit rouge prouve que le saignement a lieu dans la partie inférieure de la voie gastro-instestinale. S'il a lieu plus haut, dans l'estomac ou l'intestin, il a le temps de coaguler pendant la digestion et présente une couleur noire.

    Un autre signe d'hémorroïdes internes est la présence de selles liquides, et l'impression de ne pas avoir « fini ».

    Les hémorroïdes externes, elles, peuvent faire horriblement mal. Certaines personnes ne peuvent plus marcher. Non soignées, elles peuvent dégénérer en thrombose, c'est-à-dire qu'elles deviennent bleu violacées et saignent.

    Un problème de mode de vie
    La fréquence des hémorroïdes dans les pays industrialisés n'est pas une surprise, vu le régime et le mode de vie de la majorité de la population. Elles sont beaucoup plus rares dans les autres pays.

    L'origine des hémorroïdes est une pression trop forte dans des veines fragilisées. Cette pression est provoquée par les problèmes de digestion, causés par une nourriture pauvre en fibre, la sédentarité (en particulier la vie de bureau), l'obésité. Elle est fréquente également chez les femmes enceintes mais les hémorroïdes disparaissent après l'accouchement.

    Les habitudes aux toilettes peuvent aggraver la situation, provoquant irritations, saignements, et démangeaisons :

        Il est important de ne pas « pousser » aux toilettes. Le mouvement naturel des intestins doit provoquer l'expulsion des selles sans forcer, le moment venu ; vous pouvez toutefois exercer une légère pression, jamais plus de quinze secondes de suite, avec vos abdominaux ;

        Pour cette raison, il est important de ne pas attendre lorsque vous ressentez l'envie d'aller aux toilettes. Respectez le rythme naturel de votre digestion ;

        Ne restez pas assis plus que cinq minutes d'affilée aux toilettes. Cette position augmente la pression sur le rectum, ce qui n'est pas exactement le but recherché si vous avez déjà des veines en train de gonfler et d'éclater. Si nécessaire, levez-vous et aller faire un tour en attendant que l'envie revienne.

        Il ne faut pas frotter de façon excessive avec le papier toilette ; toutefois, la plus grande propreté est de rigueur, pour éviter inflammation et infections. L'usage d'un robinet d'eau pour se laver, tel qu'on en trouve dans les pays arabes, explique la moindre prévalence des hémorroïdes.

        La position assise en hauteur sur la cuvette ne favorise pas autant l'expulsion que la position accroupie, et c'est pourquoi la nécessité de « pousser » peut être d'autant plus forte. Une étude publiée dans les années 80 avait montré que, chez 18 personnes sur 20, le fait d'aller aux toilettes en position accroupie avait fait disparaître les hémorroïdes. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut remplacer vos toilettes par un simple trou dans le sol ; mais il est d'autant plus important d'avoir un système digestif en bonne santé que la position dans laquelle nous avons l'habitude d'aller aux toilettes n'est pas exactement celle pour laquelle nous avons été conçus.

    Soyez attentif aux saignements
    Si vous avez des saignements liés aux hémorroïdes, consultez un médecin, en particulier si c'est la première fois que cela vous arrive.

    En effet, ces saignements peuvent avoir d'autres causes, plus graves, dont le cancer colorectal, qui est une forme répandue de cancer.

    A noter que la vitamine D est un des meilleurs moyens de diminuer votre risque de cancer du côlon. Assurez-vous de prendre votre dose de soleil et de consommer autant de poissons gras que possible (trois portions par semaine).

    Prévenir les hémorroïdes
    Les hémorroïdes sont le plus souvent provoquées par la constipation. La constipation, elle, est en général causée par un mauvais régime alimentaire, le manque d'exercice physique, le stress, et la déshydratation.

    Elle peut aussi être causée par l'abus de laxatifs chimiques, le syndrome du côlon irritable, et l'hypothyroïdie.

    Pour prévenir la constipation :

        Manger une nourriture riche en fibres. Attention, les fibres alimentaires n'ont rien à voir avec ce qu'on appelle des « fibres » dans le langage courant. Ce n'est pas parce qu'un aliment est mou, facile à avaler, voir liquide, qu'il ne contient pas de fibres. Il n'y a pas que le « All Bran ». Par exemple, le jus de poire est exceptionnellement riche en fibres. Les graines de lins, que vous devez écraser à l'aide d'un moulin à café avant de les consommer, sinon elles passeront tout rond dans votre système digestif, sont aussi une très bonne source de fibres. Il existe enfin des graines, originaires d'Inde, qui sont le laxatif naturel par excellence : le psyllium. Elles étaient déjà utilisées 10 siècles avant Jésus-Christ par les médecins de la Haute-Egypte – et sont toujours aussi efficaces aujourd'hui. Veillez à choisir du psyll ium bio. Allez-y doucement au départ si vous n'êtes pas habitué à manger beaucoup de fibres.

        Pour tonifier vos veines, mangez des flavonoïdes. Ce sont les substances qui colorent les fruits. Vous en trouvez en grande quantité dans les oranges fraîches... mais aussi dans le vin rouge. En fait, le vin, c'est de l'alcool plus des flavonoïdes en grande quantité. Il semble également que les populations consommant la moitié de leur graisse sous forme d'huile de noix de coco vierge aient de meilleures veines, et rarement d'hémorroïdes.

        Buvez de l'eau riche en minéraux : la couleur de votre urine vous servira de guide pour savoir si vous êtes bien hydraté. Elle doit être jaune claire. Si vous prenez des multivitamines, ne vous étonnez pas cependant d'avoir des urines jaunes éclatantes, résultat de la vitamine B2. L'eau « Hépar », très riche en calcium, est efficace contre la constipation ;

        Consommez des probiotiques de haute qualité. Une bonne flore intestinale ne permet pas seulement une bonne digestion ; c'est une condition essentielle pour atteindre une santé optimale.

        Enfin, faites en sorte de maintenir votre niveau de stress sous contrôle. Eliminez de votre existence les sources inutiles d'angoisse, si vous le pouvez. Une vie plus détendue, des émotions mieux maîtrisées contribueront de façon peut-être décisive à éliminer les problèmes gastro-intestinaux, et par voie de conséquence les hémorroïdes.

    Remèdes naturels contre les hémorroïdes
    Cette édition de Santé Nature Innovation ne serait pas complète si je ne faisais pas la liste des produits naturels qui contribuent à guérir les hémorroïdes :

    La première plante à utiliser est indiscutablement l'hamamélis. Les Amérindiens l'utilisaient avant Christophe Colomb. La Commission E en Allemagne (sur les plantes médicinales), l’ESCOP et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent toutes l'usage de l'hamamélis pour soigner les varices et les hémorroïdes. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis renferment de 8 % à 12 % de tanins auxquelles sont attribués les effets astringents, anti-inflammatoires et hémostatiques de la plante. « Astringent » veut dire que les pores de la peau se resserrent sous son effet. La peau se raffermit.

    Pour renforcer les veines, le fragon faux houx (Ruscus aculeatus) est votre plante de choix. Surnommée la « plante des jambes légères », elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux. En effet, sa racine, ou plus exactement son rhizome, a des vertus diurétique et vasoconstricteur, ce qui signifie qu'elle resserre les veines.

    A noter que la ruscogénine est souvent utilisée en association avec la quercétine. C'est un flavonoïde aux effets anti-inflammatoires qui est souvent associé à la vitamine C, et c'est à elle que le ginkgo et le millepertuis doivent leurs vertus médicinales. Prendre 200 à 400 mg trois fois par jour.

    Le marron d'Inde (Aesculus hippocastanum) renferme lui aussi des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des dérivés puriques et des saponosides triterpéniques. Ceux-ci constituent l’aescine, connue pour des propriétés anti-hémorroïdaires. Il est très utilisé en homéopathie.

    En cas d'urgence et si aucune herboristerie ne se trouve à votre portée, vous vous contenterez de glaçons. Cela n'est efficace évidemment que pour les hémorroïdes externes, et vous prendrez soin de ne pas appliquer le glaçon directement, mais enveloppé d'un linge pour éviter de vous brûler la peau avec le froid.

    Si vous avez de la crème d'aloe vera, vous pouvez vous en servir pour l'appliquer sur la zone douloureuse.

    Le traitement chirurgical doit être réservé pour les cas graves, en dernier ressort. Il se peut toutefois qu'il n'y ait pas d'autre solution.

    A votre santé !

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  • Le pire moyen de manger des œufs

    L'histoire de la vache folle et des « farines animales » a tellement écœuré les populations que même les poulets sont aujourd'hui étiquetés « élevés au grain », comme si c'était un gage de qualité.

    Mais vous, cher lecteur, qui aviez des grands-parents à la campagne, ou qui avez eu des « leçons de choses » à l'école primaire, vous savez que le poulet n'a jamais été un animal végétarien, et encore moins un consommateur de maïs !

    Le snack préféré de la poule, c'est un ver de terre dodu. Donnez-lui la couenne de votre jambon, elle sera au ciel !

    Si vous lui en laissez la liberté, votre poule passera sa journée à gratter la terre à la recherche d'asticots, d'insectes. Si elle n'en trouve pas, elle picorera des herbes, des plantes vertes, des petites pousses, des racines, et, occasionnellement seulement, des graines.

    C'est ce qu'il faut à une poule pour être heureuse, en bonne santé, et faire de bons œufs. Mais encore faut-il pour cela qu'elle ait l'occasion de sortir !

    Poulets d'usine  élevés en plein air
    Tout l'art du marketing est de jouer avec des expressions qui trompent le consommateur, sans en avoir l'air.

    Ainsi, au supermarché, vous avez remarqué que vous pouvez acheter des œufs de poules « élevées en plein air ». Sur l'emballage, la photo d'une belle cocotte rousse picorant à son aise dans un pré d'herbe verte et grasse, par temps ensoleillé.

    Or, voici ce qu'impose la législation pour avoir droit au label « élevées en plein air » :
    « En journée, accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule). »

    Eh bien je prétends que seul l'expert en marketing détectera le piège caché sous cette formule.

    Le débutant lui, même soupçonneux, s'inquiètera de ce que la poule ait droit à un accès, non à une prairie en herbe, mais à un simple « terrain » recouvert « en majeure partie » de végétation, le reste pouvant être des gravats ou du béton.

    Il aura raison de s'inquiéter de ça. Mais en réalité, le vrai piège se trouve dans l'expression « accès à un parcours extérieur ».

    Imaginez un hangar de 150 mètres de long en tôle ondulée, rempli de milliers de poules serrées comme des sardines. L'odeur est à vomir. Le bruit assourdissant. Les poules sont dans un état de stress, et d'agressivité tels, qu'elles se battent constamment, s'arrachant les plumes, se piquant les yeux et se griffant. Certaines ont des membres cassés. Vous ne pouvez vous aventurer dans ce hangar sans protections spéciales.

    Sur le mur de ce hangar, trois plaques amovibles de 40 cm de côté, au ras du sol, qui sont retirées chaque matin par l'exploitant. Eh bien voilà : cela suffit pour que les poules puissent être déclarées avoir « accès » à un « parcours extérieur » !!

    Techniquement, on pourrait imaginer qu'un certain nombre de poules, en effet, sortent. Le problème est que, les poussins étant nés eux-mêmes dans des hangars fermés, ils n'ont jamais vu la lumière du jour et ils ont peur de sortir ! Malgré « l'accès » vers l'extérieur, il se peut que la très grande majorité des poules « élevées en plein air » n'oseront jamais mettre le bec dehors.

    Manger des œufs bio ?
    Depuis 2004, tous les œufs vendus dans le commerce sont obligatoirement codés. Un petit tampon est appliqué sur chaque œuf comportant notamment un numéro :

        3 : poules élevées en cage, à éviter absolument.

        2 : poules élevées au sol, dans un hangar sans voir le ciel une seule fois de leur misérable existence. A éviter également.

        1 : poules élevées en plein air, nous avons vu ce que cela signifie. A éviter.

        0 : œuf bio. Les poules ont pu sortir, elles ont bénéficié d'abris et de végétation sur le parcours extérieur ; à l'intérieur du hangar, le nombre de poules est limité, avec une densité plus faible ; enfin, elles ont bénéficié d'une alimentation biologique à 90 % minimum.

    Désolé de vous décevoir mais, pour moi, le chiffre 0 ne suffit pas. De plus en plus, se développent des installations industrielles respectant sur le papier les critères du bio et produisant les œufs par millions.

    On reste très loin de l'élevage traditionnel des poules, seul à même de garantir l'œuf véritable de nos grands-parents, reconnaissable entre mille dans l'assiette. En 1950, la France comptait des millions de fermes en activité. Dans chacune d'elles, il y avait un poulailler, avec quelques dizaines de poules, qui bien souvent pouvaient se promener aux alentours librement. Tous les œufs consommés dans ce pays étaient produits de cette manière.

    La seule bonne manière de produire des œufs est celle-là. Cela signifie pour vous que l'idéal est d'acheter vos œufs chez un producteur bio que vous connaissez, et qui exploite en effet un élevage de poule à taille normale. Rendez-vous dans une ferme près de chez vous, si vous habitez la campagne : le fermier vous fera visiter ses installations avec joie, s'il n'a rien à cacher.

    Un bon éleveur de poules surveillera la nourriture de ses poules, s'assurera qu'elles ont de l'eau fraîche et propre, assez d'espace, une bonne ventilation dans le poulailler. Celui-ci devra être nettoyé très régulièrement.

    Les poules bien soignées, elles, pondront des œufs dont le jaune est foncé. Grâce à leur bon système immunitaire, elles ne seront pas infectées par la salmonelle. Plus les œufs sont frais, plus le blanc est visqueux.

    La meilleure façon de manger ses œufs.
    Maintenant que vous avez acheté de vrais œufs, comment les préparer pour en conserver toutes leurs vertus nutritionnelles ?

    La pire façon est de les cuire trop fort et trop longtemps, jusqu'à ce qu'ils deviennent caoutchouteux. Vous altérez la structure des protéines de votre œuf en le cuisant trop, ce qui peut provoquer des allergies.

    La meilleure façon est de manger les œufs... crus.

    Je vois d'ici les grimaces de dégoût, et de déception. Mais attendez la suite.

    Cru ne veut pas dire que vous devez manger vos œufs tels quels. Vous pouvez les mélanger à une boisson comme un jus de fruit ou un smoothie.

    Une recette célèbre et généralement très appréciée à base d'œufs crus est la mousse au chocolat :

    Prenez 6 œufs et 200 grammes de chocolat noir bio. Faites fondre le chocolat tel quel au bain-marie. Séparez les blancs des jaunes, et montez les blancs en neige. Lorsque le chocolat fondu a un peu refroidi, mélangez-y les jaunes. Puis ajoutez à ce mélange les œufs en neige, délicatement, sans les casser. Versez dans des ramequins individuels que vous laisserez une nuit au frigo. Vous pouvez bien sûr rajouter des fruits secs, mais ni sucre, ni farine, ni beurre ne sont nécessaires.

    Je certifie personnellement que cette recette est diététique, quoi qu'en pensent les terroristes qui voudraient nous priver de tous les bonheurs de l'existence « pour notre santé ».

    Les autorités vous conseilleront au contraire de bien cuire vos œufs pour éviter la salmonellose. Mais ce risque concerne surtout les poules élevées dans de mauvaises conditions et, même dans ce cas, seul un œuf sur 30 000 est contaminé, ce qui fait que votre risque est vraiment faible.

    Pas de quoi justifier de vous priver des bienfaits nutritionnels des œufs crus.

    Si vous décidez malgré tout de cuire vos œufs
    Si vous tenez absolument à manger des œufs cuits, la meilleure manière est de les manger à la coque, cuit à faible température (80 °C). Nul besoin en effet que l'eau soit bouillante, puisque l'œuf coagule entre 70 et 80°C. Suivant la taille de votre œuf, 4 minutes environ suffiront pour obtenir la texture parfaite : votre blanc d'œuf doit être crémeux, votre jaune juste chaud et onctueux.

    Mais vous pouvez aussi faire des œufs brouillés, au bain-marie. Le résultat final doit être une crème à peine plus épaisse que la crème Montblanc, et vous pouvez y ajouter toutes sortes d'ingrédients pour la parfumer : champignons ou épices bien sûr, mais aussi fines herbes et petits légumes.

    Je vous garantis que, après quelques tentatives, cette façon de préparer les œufs brouillés est un pur délice.

    Spécial femmes enceintes
    La consommation d'œufs crus n'est pas conseillée pour les femmes enceintes car le blanc d'œuf contient de l'avidine, qui se lie à la biotine, une substance dont les femmes enceintes sont souvent déficitaires.

    Si vous êtes enceinte, vous pouvez faire des examens pour mesurer une éventuelle déficience en biotine et prendre des compléments alimentaires, ou alors ne manger cru que le jaune de l'œuf.

    Pour les passionnés de nutrition
    Voici enfin quelques informations qui intéresseront les passionnés de nutrition, et qui expliquent pourquoi manger des œufs crus est meilleur pour la santé.

    Les œufs bios produits de façon traditionnelle contiennent un tiers de cholestérol en moins, un quart de graisses saturées en moins, deux tiers de vitamine A en plus, deux fois plus d'oméga-3, trois fois plus de vitamine E et sept fois plus de béta-carotène que les œufs de poules en batterie.

    De plus :

        Les protéines présentes dans un œuf sont des "protéines complètes", car elles contiennent les huit acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que l'organisme ne peut fabriquer lui-même. Les acides aminés essentiels sont en proportions équilibrées (c'est la raison pour laquelle les œufs sont utilisés comme référence pour l'évaluation de la qualité des protéines et des teneurs en protéines des autres aliments).

        Le jaune d'œuf de poule contient quant à lui de la lutéine et de la zéaxanthine, de la famille des antioxydants, qui protègent notamment les yeux de la cataracte. Ces substances risquent d'être détruites par la cuisson. Riche en choline, le jaune d'œuf augmente et protège la mémoire. Sa teneur en acide folique est intéressante surtout pour les femmes enceintes afin de prévenir de la spina bifida (malformation de la moelle épinière du bébé). Il contient enfin du phosphore et du zinc.

    Le jaune d'œuf ne fait pas grimper le taux de cholestérol
    Dans les années 80, le jaune d'œuf fut injustement accusé de faire grimper le taux de cholestérol. Aujourd'hui, on sait que le taux de cholestérol sanguin a peu à voir avec le cholestérol alimentaire, car il est fabriqué par le foie, à partir du sucre.

    N'oubliez pas que le cholestérol n'est pas un poison : chaque cellule de votre corps a besoin de cholestérol. Il contribue à fabriquer de la membrane cellulaire, des hormones, de la vitamine D, des acides biliaires pour digérer les graisses. Le cholestérol aide aussi à former des souvenirs et il est indispensable aux fonctions neurologiques. Le cholestérol de l'alimentation est votre ami.

    De plus, de nombreuses études concluent que les œufs ne font de toute façon pas monter le taux de cholestérol. Par exemple, des recherches publiées dans le International Journal of Cardiology (1) ont montré que chez les adultes en bonne santé, manger des œufs tous les jours ne déclenchait ni d'effets négatifs sur les fonctions endotheliales, ni une hausse des taux de cholestérol.

    C'est donc en toute tranquillité d'esprit que vous pouvez manger six œufs par semaine en essayant des recettes variées et délicieuses.

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  • La Fête de la Musique a été créée en 1982 par le ministère de la Culture.

    Quand Maurice Fleuret devient Directeur de la Musique et de la Danse en octobre 1981, à la demande de Jack Lang, il applique ses réflexions sur la pratique musicale et son évolution : "la musique partout et le concert nulle part". Découvrant en 1982, à l’occasion d’une étude sur les pratiques culturelles des français, que cinq millions de personnes dont un jeune sur deux, jouent d’un instrument de musique, il se prend à rêver de faire descendre les gens dans la rue.


    Et c’est ainsi, en quelques semaines, que Jack Lang, ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean.


    « Faites de la musique, Fête de la Musique », la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire et largement spontanée, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateur ainsi qu’au rock, au jazz, à la chanson et aux musiques traditionnelles, aux côtés des musiques dites sérieuses ou savantes.


    La gratuité des concerts, le soutien de la SACEM, le relais des médias, l’appui des collectivités territoriales et l’adhésion de plus en plus large de la population, allaient en faire, en quelques années, une des grandes manifestations culturelles françaises.

    Elle commence à  "s’exporter" en 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique. En moins de quinze ans, la Fête de la Musique sera reprise dans plus de cent pays, sur les cinq continents.


    Succès international, phénomène de société (un timbre poste lui est consacré en 1998), la Fête est aussi porteuse des nouvelles tendances musicales, que souvent elle annonce, que toujours elle traduit: renouveau des musiques traditionnelles, explosion des musiques du monde, développement des chorales, apparition du rap, de la techno, retour au carnaval musical... Sa réussite visible en centre-ville occulte bien d’autres dimensions : elle entre dans les prisons, partage la vie des malades et du personnel à l’hôpital, rapproche les établissements scolaires et les écoles de musique, établit des liens et des échanges entre la ville et la banlieue, irrigue les communes rurales, valorise le travail de plusieurs mois ou de toute une année d’un individu, d’un groupe, d’une association ou de toute une communauté. Sans être jamais instrumentalisée, la Fête de la Musique favorise ainsi naturellement la démocratisation de l’accès aux pratiques artistiques et culturelles.


    La réussite de la Fête est d’abord celle des multiples réseaux qui s’activent en prévision du 21 juin. Ils peuvent être institutionnels, comme les Théâtres Lyriques, les Orchestres nationaux et régionaux, les Ensembles de musique de chambre, les Conservatoires, les Ecoles de musique…, professionnels comme les Scènes de Musiques Actuelles (SMAC) et Cafés Musique ou les Antennes du Printemps de Bourges.


    A cette occasion, les grandes fédérations amateurs mobilisent leurs relais dans toute la France qu’il s’agisse de la Confédération Musicale de France pour les Fanfares, les Harmonies et la pratique amateur en général ou de A Coeur Joie pour les Chorales. Les équipements sociaux et culturels, les associations locales aident à révéler les nouvelles expressions musicales. La vitalité de la Fête compte aussi avec les énergies de tous les  » volontaires  » qui se mobilisent individuellement pour apporter à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité, son allure de transgression joyeuse.


    En l’espace d’une génération, la Fête manifeste ainsi sa capacité permanente à se réinventer, ingénieuse et vivace, issue de l’institution, mais ayant choisi – comme la chanson – de vivre sa vie dans la rue.

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  • Aliments pour blanchir les dents

    Même les traitements les plus agressifs pour blanchir les dents perdent de leur effet au bout de six mois. Ils coûtent cher, et ils peuvent abîmer l'émail. Alors voici ce que vous devez savoir sur la couleur de vos dents.

    La couleur naturelle de l'émail varie du jaune au gris clair. C'est cette substance très dure qui entoure et protège l'ivoire de vos dents, sur la partie de vos dents qui apparaît hors de vos gencives.

    L'ivoire est la partie de la dent qui s'enfonce dans la gencive, et que vous pouvez considérer comme « l'os » de la dent. L'émail étant à moitié translucide, il laisse apparaître l'ivoire. C'est donc aussi la couleur de votre ivoire qui va déterminer la teinte de vos dents.

    L'émail de vos dents peut se tacher comme un T-Shirt
    L'émail des dents est légèrement poreux, ce qui veut dire que de fines particules de vos aliments peuvent y pénétrer, et y rester accrochées. Cela explique la belle couleur violette que prennent vos dents lorsque vous mangez des myrtilles, mais aussi quand vous buvez un vin rouge riche en tanins (du Madiran, par exemple).

    Mais en fait, toutes les nourritures qui tachent la nappe tachent aussi les dents :

        Les boissons colorées, comme le café, le thé, le coca-cola, le vin rouge et les jus de fruits de couleur sombre (jus de raisin, jus de cranberry, canneberge dit-on en français) ;

        les aliments de couleur éclatante comme les mûres, les myrtilles, les cerises, la grenade, les glaces aux fruits rouges, la sauce tomate, la betterave rouge, les sauces au curry, la réglisse. Tous ces aliments contiennent des pigments qui s'accrochent à l'émail et laissent des traces.

    Ces traces sont d'autant plus durables que votre émail est poreux.

    Ce qui rend l'émail poreux
    Tous les aliments acides augmentent la porosité de l'émail, et ils sont malheureusement très nombreux : les viandes, les œufs, les produits laitiers, les huiles végétales, le sucre raffiné, les sodas, les boissons énergétiques, la bière, les édulcorants artificiels, les agrumes.

    Pour éviter d'abimer votre émail, évitez de vous brosser les dents dans la demi-heure qui suit la consommation d'aliments acides. Cela laissera le temps à votre émail de rendurcir.

    Les sucres des bonbons, des boissons sucrées et même les jus de fruits contiennent du saccharose qui recouvre l'émail. Les bactéries naturellement présentes dans la bouche, en particulier l'horrible Streptococcus mutans, transforment le saccharose en acide lactique, qui déminéralise les cristaux de l'émail, favorisant l'invasion de bactéries dans la dent et sa destruction.

    Ce n'est pas la quantité de sucre ingéré, mais la fréquence de l'ingestion de sucre qui ruine le plus vos dents. Chaque fois que vous mangez du sucre, votre émail se déminéralise et reste vulnérable pendant 30 minutes environ. Ainsi, manger continuellement de petites quantités de sucre est bien pire pour les dents qu'une grande quantité en une seule fois.

    Vous devez faire particulièrement attention dans les jours qui suivent un traitement blanchissant des dents. À base d'eau oxygénée (votre dentiste ou le salon qui fait l'opération vous parlera de solution de peroxyde d'hydrogène pour faire plus sérieux mais c'est la même chose), ces traitements augmentent la porosité de l'email pendant 48 heures environ.

    Les aliments qui font les dents blanches
    Mais tous les aliments ne font pas jaunir les dents. En fait, ils sont nombreux à contribuer à maintenir leur couleur de perle :

        les pommes, les poires, le céleri, les carottes, le chou-fleur, les concombres. Ces fruits et légumes ont assez de fibres pour faire l'effet d'un brossage de dent naturel ;

        la laitue, les épinards, les brocolis. Ces légumes contiennent un composé qui produit un film qui se dépose sur vos dents et contribue à les protéger des taches. Raison de plus pour commencer le repas avec une salade verte ;

        les fromages contiennent des graisses et des protéines qui neutralisent les acides alimentaires. Le fromage stimule la production de salive, contient du calcium et du phosphore, qui contribuent à la protection des dents par la reminéralisation de l'émail (formé à 95 % de minéraux).

    Blanchir ses dents à la maison
    Voici deux trucs de grand-mère qui marchent pour blanchir ses dents chez soi, sans risque :

        frotter vos dents avec l'intérieur d'une pelure d'orange, autrement dit la partie blanche qui se trouve entre l'écorce de l'orange et sa partie charnue. En langage scientifique, le blanc de l'orange s'appelle le mésocarpe et il contient des composés chimiques qui blanchissent les dents. Frottez pendant 45 secondes vos dents et brossez-les une demi-heure après ;

        Pâte de fraise et de poudre à lever (bicarbonate de soude) : les fraises contiennent un composé qui agit comme un agent blanchissant naturel. Ecrasez une fraise juste mûre et mélangez-la avec du bicarbonate de soude jusqu'à obtenir la consistance d’une pâte. Les fraises sont acides mais la soude neutralise l'acidité. Appliquez cette pâte sur vos dents, laissez agir 20 minutes et rincez. Attendez une demi-heure puis brossez vos dents pour éliminer le sucre naturellement contenu dans la fraise.

    Certaines personnes affirment par ailleurs que se frotter les dents avec du charbon végétal ferait aussi blanchir les dents mais je n'ai pas d'avis sur cette question.

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  • Mangez sain sans vous ruiner

    Alors que nos brillants économistes nous expliquent que nous bénéficions d'une remarquable stabilité des prix grâce à l'euro, beaucoup de citoyens européens ont une impression différente.

    Qui se souvient d'avoir acheté des pêches à 40 francs le kilo ? 40 francs, ou 6 euros, c'est pourtant le prix que ceux d'entre nous qui en ont les moyens doivent payer, pour goûter à un de ces fruits devenus défendus. Et je ne parle pas des cerises à 65 francs le kilo (10 euros).

    Bien entendu, ce sont des exemples. Des lecteurs de SNI seront sans doute parvenus à s'en procurer pour 4,50 euros le kilo « seulement ». Il n'empêche : cela représente 30 francs, un prix qui aurait été jugé scandaleux en 2001.

    Et pourtant, la hausse prodigieuse des prix des produits alimentaires n'est pas une excuse pour mal vous nourrir.

    D'abord parce que, si effectivement nous allons vers la catastrophe financière, une bonne santé sera le bien dont vous aurez le plus besoin. Ensuite parce que, quelle que soit l'évolution des prix, il est faux de prétendre que la malbouffe soit meilleur marché que la nourriture saine.

    Le problème est que bien manger, comme bien écrire, bien chanter, ou bien parler, s'apprend. Et que dans ce domaine comme dans d'autres, une rupture de transmission s'est produite ces trente dernières années.

    Alors voici comment mieux manger avec moins d'argent :

    Consacrer du temps
    En préparant vos menus à l'avance, vous achetez uniquement le nécessaire.

    L'expérience montre qu'il coûte plus cher d'acheter un peu de tout pour improviser ensuite des repas, que de prévoir à l'avance ses repas puis d'acheter ce qu'il faut pour cuisiner. En préparant à l'avance des menus équilibrés, vous mangerez juste ce qu'il faut, et vous vous en porterez d'autant mieux. A noter qu'un repas bien préparé comporte des plats variés, et que l'on est ainsi plus vite rassasié.

    Manger mieux, mais un peu moins
    Des études chez les animaux ont montré que manger moins rallonge l'existence et diminue l'incidence des maladies, à partir du moment où vous avez votre dose quotidienne normale de vitamines et nutriments essentiels. Le Dr Richard Weindruch, du Centre de recherche national sur les primates du Wisconsin, a publié en 2009 les résultats d'une intéressante étude à ce sujet [1]. En 1989, il prit deux groupes de quinze macaques. Au premier, il donna une ration de nourriture réduite 30 % par rapport à la normale. Au second, il donna autant à manger qu'ils voulaient. En 1994, 46 autres macaques ont été répartis entre les deux groupes. Puis le Dr. Weindruch a comptabilisé les décès sur les années suivantes. Seuls 13 % des macaques ayant reçu peu de nourriture (restriction calorique) sont morts de maladies liées au vieillissement, contre 37 % de leurs congénères se nourrissant autant qu'ils le voulaient.

    Il est probable que l'effet soit le même chez les humains. Manger un peu moins que d'habitude pourrait vous faire gagner des années de vie en bonne santé, en plus de vous faire économiser.

    Réutiliser les restes
    La quantité de nourriture jetée à la poubelle actuellement, sans autre raison que la négligence, la paresse et la désorganisation, est affligeante. On estime que près de 50 % de la production alimentaire mondiale est gaspillée, selon un rapport de la FAO, l'organe de l'ONU consacré à l'agriculture et à la nourriture.

    Cela veut-il dire que les restes de votre gigot de dimanche midi peuvent vous servir de dîner du vendredi soir suivant ?

    Je vais peut-être vous choquer mais le fait que de la nourriture devienne dure, change de couleur, qu'elle devienne gluante, ou même qu'elle sente mauvais, ne veut quasiment rien dire en terme de danger pour la santé.

    Le goût peut ne pas vous plaire, mais ça ne veut pas dire que vous allez tomber malade. Ceci parce qu'il existe une grande différence entre les bactéries qui dégradent la nourriture, et celles qui sont pathogènes, c'est-à-dire causes potentielles de maladie.

    Les bactéries qui font pourrir la nourriture forment un film gluant sur la viande, ramollissent les légumes, et donnent une très mauvaise odeur au poulet. Mais les bactéries pathogènes sont inodores, incolores, et invisibles.

    Dans la mesure où vous ne pouvez pas compter sur votre vue ni sur votre odorat, utilisez la règle de 4 : pas plus de 4 jours à 4 °C.

    A 4°C, vous pouvez conserver pendant trois jours entiers du poulet cru et du bœuf haché. Vos restes de nourriture cuisinés, eux, peuvent être conservés quatre jours.

    Redécouvrez la soupe
    Non, je ne parle pas d'acheter des briques de soupe au supermarché, ni même les soupes « bio ». Vous ne ferez aucune économie, et vous ne saurez jamais, au juste, ce qu'il y avait dedans.

    Chaque fois que vous êtes en peine de faire un repas, souvenez-vous que virtuellement toutes les nourritures, tous les ingrédients, peuvent servir de base à fabriquer une soupe. Il suffit de les mettre à bouillir dans une casserole avec beaucoup d'eau, un oignon, une gousse d'ail, une carotte, quelques herbes, du sel et du poivre.

    Si vous n'avez qu'un seul légume sous la main (quelques carottes rabougries, un vieux chou-fleur), cela suffit pour faire un potage bon au goût et bon pour votre santé. N'ouvrez pas de paquet de chips. Ne commandez pas de pizza. S'il vous reste un quignon de pain que vous pouvez réduire en petit morceaux et faire revenir dans de l'huile d'olive avec de l'ail et du sel dans une poêle, faites-vous des croutons.

    Si la soupe est trop claire, une poignée de riz l'épaissira.

    Mangez du chou
    Jusqu'à la découverte de l'Amérique, nos aïeuls n'avaient ni haricots, ni maïs, ni tomates. Et la pomme de terre n'est arrivée en Europe qu'à la fin du XVIIIe siècle.

    Le chou, sous toutes ses formes, tenait une place de choix dans leur alimentation.

    Aujourd'hui, le chou est passé de mode. Peu de jeunes ménages en consomment.

    C'est dommage.

    Il existe une grande diversité de choux, et un nombre prodigieux de délicieuses recettes pour les préparer, de la choucroute à la salade de chou râpé, en passant par le chou farci, le chou braisé et la soupe au chou.

    Le chou est bon marché en toute saison. Il a de grandes vertus détoxifiantes et chélatrices (se lie aux métaux lourds pour les évacuer de votre corps). Il est bourré de nutriments : vitamine A, C et E anti-oxydantes qui freinent le vieillissement cellulaire, fibres, potassium et souffre.

    Des études récentes ont démontré que le chou a des vertus anti-cancéreuses grâce à son souffre et ses anti-oxydants. Le brocoli freine le cancer de la prostate.

    Vous trouverez sur marmiton.org
     
    des centaines de recettes à base de chou. N'oubliez pas le chou de Bruxelles, le chou chinois, le brocoli et toutes les sortes de chou blanc, vert, rouge, frisé ou pommelé.

    Mangez des légumineuses
    Tout comme le chou, redécouvrez les lentilles, les haricots secs ou demi-secs, les fèves et les pois sous toutes leurs formes. Les légumineuses ne coûtent pas cher et font de délicieux potages, purées, peuvent se manger chauds ou froids en salades. Il en existe assez de variétés pour en manger une fois par jour sans jamais se lasser, et elles peuvent parfaitement vous servir de plat principal, sans accompagnement.

    Un exemple rapide : ouvrez une boite de conserve de petits pois (inutile qu'ils soient « extra fins »), versez la dans une casserole, avec le jus, et faites chauffer. Il vous suffit ensuite de mixer, saler, poivrer, et ajouter une cuillerée de crème fraîche non-allégée, pour faire un délicieux potage.

    Limitez votre consommation de viande
    Réservez la viande rouge (si vous en mangez) et les grosses pièces de viande pour les grandes occasions.

    Le reste du temps, les légumes cités précédemment feront une excellente base de repas, et vous pourrez manger végétarien sans y penser. Quelques lardons, ou un bout de saucisse fumée suffisent à accompagner ces plats, si c'est indispensable pour vous. Pour varier les goûts, redécouvrez les épices et les herbes aromatiques, à commencer par les plus simples et les plus courantes : ail, cerfeuil, noix de muscade, laurier, cumin...

    Choisissez vos poissons
    Le poisson est très bon pour la santé, et il serait très dommage de s'en priver. Néanmoins, rien ne vous oblige à donner dans la lotte, le bar ou la sole, devenues hors de prix. Les petits poissons gras de mers froides sont bien moins chers, vous pouvez les acheter en conserve, et d'un point de vue nutritionnel, ce sont de toute façon les meilleurs grâce à leur forte teneur en oméga-3 et leur faible intoxication au mercure.

    Les œufs
    Enfin, l'aliment parfait pour les petits budgets : l'œuf.

    Victime d'une épouvantable erreur judiciaire dans les années 90, lorsque des chercheurs accusèrent injustement son jaune (le meilleur !!) de faire monter le taux de cholestérol, l'oeuf a été totalement blanchi ces dernières années, en particulier grâce à une étude de l'Université de Yale. (2)

    Nous savons maintenant que deux œufs par jour n'ont aucun effet négatif sur le cholestérol, pour les personnes en bonne santé. Bien entendu, si vous suivez un régime particulier, prescrit par un médecin, ne changez rien sans l'avoir consulté.

    Sinon, vous n'avez aucune raison de vous priver de cette délicieuse source de protéines de haute qualité, nourrissante, facilement digérable, et très bon marché. Car même en magasin bio, vous aurez du mal à trouver des œufs, même enrichis aux oméga-3, à plus de 25 c l'unité.

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