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Poème Comment aimer ?
Aimer… au plus profond de son être,
C’est se savoir » Amour »
En claire conscience!
Il n’y a pas de véritable Amour
Humain sans cette certitude en Soi.
Aimer… c’est Te savoir » Amour »
Et Te le dire …en T’aimant,
Par delà l’absence…
Aimer… c’est aussi savoir s’effacer
Pour mieux T’aimer en silence
Et Te le dire avec les yeux.
Aimer… c’est cueillir en l’autre
Le meilleur de Lui-même en l’exhaussant
Afin qu’il rayonne et dissipe l’Ombre
De nos doutes, de nos craintes, de nos désespoirs.
Aimer… c’est garder dans son coeur son âme d’Enfance,
Celle de l’Âge d’Or de l’Amour en Soi.
Aimer… c’est faire Don de Soi, de sa personne
Dans la Joie du Don et du Partage.
L’Amour est grand; il est dans les petites choses,
Dans les » Instants » de la vie au quotidien,
A Ton écoute, au coeur des moindres attentions,
Dans la plus modeste intention.
L’Amour est étonnement et surprise; il nous saisit
Et nous étreint comme un » Charme »;
Il est Magie et envoûtement.
Aimer… c’est donner le temps au Temps,
Trois minutes, un quart d’heure de son temps
A l’attention de l’autre, à son écoute.
Aimer… c’est reconnaître l’Autre comme partie
Intégrante de Soi-même, de son être intérieur.
L’Amour ne compte pas, il ne mesure pas,
Il ne juge pas ni ne condamne;
Il n’exclut personne de la communauté humaine.
Aimer… c’est aussi accepter les différences
De nos propres différences,
C’est aller au delà de l’a priori et des préjugés.
Aimer… c’est maîtriser sa violence, sa colère,
Ses envies et désirs instinctifs, son amour-propre;
C’est devoir s’efforcer de considérer l’unité de
L’Amour en chacun de nous.
Aimer… c’est redécouvrir l’Oeil du Coeur, l’Oeil
De l’Âme, en une vision infinie et pure de l’Amour
En Soi et en L’Autre.
Aimer… dans les » Trois Mondes: Corps-Âme-Esprit »
Et ne pas oublier :
- » Nous sommes tous » Amour! » -
Que devons nous craindre…?
Le poème C’EST QUOI… AIMER ? écrit par SAINT-AMOUR
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Le don de soi
J’aimerais te donner mes yeux fervents et tendres
Pour que ton regard bleu se pose avec émoi
Sur le front de l’enfant aux cheveux palissandres
Qui dort dans son berceau tout à côté de toi.
J’aimerais que mes mains t’enseignent la tendresse…
En effleurant sa joue d’un geste maladroit,
Tu la transformeras en perles de caresses
Quand tu tiendras ses rêves au bout de tes doigts.
J’aimerais te donner les fibres de mon cœur
Qui ont brodé d’amour les ourlets de ma vie
Et, berçant ton petit, tu tariras ses pleurs
Quand il s’endormira entre tes bras, blotti.
J’aimerais que la voix qui jaillit de ma bouche,
Celle qui t'a donnée, jadis, tant de baisers,
T’apprenne, peu à peu, à être moins farouche,
Le guidant, pas à pas, avec simplicité.
Puis, j’aimerais t’offrir, comme un porte-bonheur,
Tous les frissons ardents que sème sur ma peau
Le soleil au levant qui butine les fleurs,
Quand la mer l’étourdit déliant ses chevaux.
Je revivrai, alors, à travers tes pensées
Marchant dedans tes pas, dans chacun de tes gestes
En te donnant un peu, avant de m’en aller
Trouver ma vérité sous la voûte céleste.
Et je te survivrai féale sous la pierre
Quand, débouchant le vin et rompant le pain blanc,
Tu te rappelleras ces mots de la prière :
"Mangez, c'est de ma chair ! Buvez, c'est de mon sang !"
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La tendresse donnée…….
La tendresse n’a pas d’âge, elle est le don de soi,
Il n’y a aucune règle il n’y a aucune loi,
C’est une bouffée d’amour, exhalé par votre âme,
La tendresse, est la torche, qui ne vit pas sans flamme…
Elle n’est pas réservée, pour les ébats charnels,
Car elle est avant tout, une lueur spirituelle,
Le don de soi au plus haut, éclat d’amour divin,
La tendresse fait de vous éternel amoureux sans fin…
Ce sentiment envelopper dans un manteau de douceur,
Elle te fais voir la vie en rose et toutes les couleurs,
C’est un lien subtil, mais pourtant si fragile,
Il rend docile mais ne tient pourtant qu’à un fil…
Une inclination de mots enlacés pour deux,
Si j’osais dans ce lieu déposé sur papier délicieux,
Une emprunte concoctée comme un tatouage,
Collant à même la peau sans prendre de l’âge…
Formuler sensiblement des mots fleurs bleues,
Fleurer doucement la pénétration de l’âme pour deux,
Ne plus pouvoir dissocier, et comme un tremblement,
Un séisme, les frissons à fleur de peau en duo lentement……….
Marc
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Le don de soi-même
Je m'offre à chacun comme sa récompense;
Je vous la donne même avant que vous l'ayez méritée.
Il y a quelque chose en moi,
Au fond de moi, au centre de moi,
Quelque chose d'infiniment aride
Comme le sommet des plus hautes montagnes;
Quelque chose de comparable au point mort de la
rétine,
Et sans écho,
Et qui pourtant voit et entend ;
Un être ayant une vie propre, et qui, cependant,
Vit toute ma vie, et écoute, impassible,
Tous les bavardages de ma conscience.
Un être fait de néant, si c'est possible,
Insensible à mes souffrances physiques,
Qui ne pleure pas quand je pleure,
Qui ne rit pas quand je ris,
Qui ne rougit pas quand je commets une action
honteuse,
Et qui ne gémit pas quand mon cœur est blessé;
Qui se tient immobile et ne donne pas de conseils,
Mais semble dire éternellement : «
Je suis là, indifférent à tout. »
C'est peut-être du vide comme est le vide,
Mais si grand que le
Bien et le
Mal ensemble
Ne le remplissent pas.
La haine y meurt d'asphyxie,
Et le plus grand amour n'y pénètre jamais.
Prenez donc tout de moi : le sens de ces poèmes,
Non ce qu'on lit, mais ce qui paraît au travers malgré
moi :
Prenez, prenez, vous n'avez rien.
Et où que j'aille, dans l'univers entier.
Je rencontre toujours,
Hors de moi comme en moi,
L'irremplissable
Vide,
L'inconquérable
Rien.
par Valery Larbaud
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Le don de soi
Le don de soi ce n’est pas grand-chose
Ca coûte presque rien juste pour la cause
Ca remplit l’âme et le cœur, si il ose
Nous sommes tous frères et sœurs
Nous avons la même mère, la terre
Nous aurons tous un père aux cieux
On est dans la même galère la misère
Nous sommes dans l’alphabet du temps
Des virgules qui périssent sur les champs
Alors donne un petit bout de toi
Te demandes pas pourquoi
Plus tard tu verras refleurir le lilas
Dans le camps des cœurs fanés
Sur la mer des désespérés
Le don de soi bat en toi
La mesure du temps qui n’existe pas.
Anaïs Naïs
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